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samedi 9 juillet 2022

En finir avec les malédictions héritées de nos parents

 

En finir avec les malédictions héritées de nos parents 



    «Car moi, l'Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l'iniquité des pères sur les enfants jusqu'à la troisième et la quatrième génération de ceux qui me haïssent ». 

Quiconque prend connaissance de ce verset 5b de Exode 20 pour la première, au détour d’une étude biblique ou d’une simple lecture, s’en étonne : Mais pourquoi donc punir des enfants innocents des péchés commis par leurs ascendants ? Ne suffisait-il pas de punir le coupable seul ? Être placé sous malédiction pour un péché commis bien avant sa naissance ? Et pourquoi jusqu’à la quatrième génération ? N’est-ce pas là une bien plus grande injustice ?

«Nos pères ont péché, ils ne sont plus, et c'est nous qui portons la peine de leurs iniquités. », disait le prophète Jérémie avec douleur dans le livre des Lamentations au verset 5 du chapitre 7.

Et immanquablement, après ce grand étonnement, vient la question de savoir pourquoi il peut en être ainsi et comment en être délivré.

Que Dieu nous garde de toute pensée de jugement à son endroit !

Dieu ne peut se tromper ni agir par méchanceté (Jacques1.13) ; le penser est un blasphème !

        La Bible pose dans plusieurs passages le principe de la punition de l’iniquité des pères sur les enfants (Exode 20.5 ; Exode 34.7 ; Nombres 14.18 ; Deutéronome 5.9 ; Jérémie 32.18 …). Ce principe, énoncé implicitement depuis Genèse 3.17-19, a été à plusieurs reprises illustré par des événements concrets dans la Bible comme la sanction que les enfants de Koré, Dathan, Abiram et On ont écopé lors de la révolte de leurs géniteurs contre Moïse et Aaron pendant qu’ils étaient en route pour la terre promise, Canaan (Nombres 16.27-34) ; ou encore comme la lapidation de tous les fils d’Acan avec leur père, suite à son péché de vol d’objets dévoués par interdit (Josué 7.20-25). Nulle part dans l’Ancien Testament, le Seigneur Dieu n’a donné une raison justifiant la malédiction des enfants suite aux péchés commis par leurs ascendants. Ce n’est qu’en lisant l’épître aux Hébreux en son chapitre sept (7) qu’on trouve un indice :

Hébreux 7.8-10 : «  Et ici, ceux qui perçoivent la dîme sont des hommes mortels ; mais là, c'est celui dont il est attesté qu'il est vivant. 

De plus, Lévi, qui perçoit la dîme, l'a payée, pour ainsi dire, par Abraham;  

car il était encore dans les reins de son père, lorsque Melchisédek alla au-devant d'Abraham. » 

Lévi, arrière-petit-fils d’Abraham, a payé la dîme de tous ses biens à Melchisédek, roi de Justice, roi de Salem, alors qu’il n’était pas encore né ! Cependant, Dieu le distinguait déjà dans les reins (gonades) de son arrière-grand-père. Dieu, dans son omniscience, le voyait et avait tous ses jours inscrits dans son livre, avant qu'aucun d'eux existât (Psaumes 139.16) .

Plusieurs se diront intérieurement que notre Créateur est bien sévère et sans compromis avec le péché. C’est vrai. Néanmoins, Il peut, selon sa grâce souveraine, décider d’imputer ou non une iniquité des pères aux fils jusqu’à la quatrième génération (Ézéchiel 18). Dieu n’agit jamais mécaniquement ; Il ne sanctionne donc pas systématiquement. Il connaît la raison profonde d’un comportement, et par conséquent, sait doser la punition. Dieu est un juste juge (Genèse 18.25 ; Jérémie 11.20 ; Psaumes 7.12a ; Psaumes 9.5 ; Psaumes 96.10) :

Exode 34.6-7 : «  Et l'Éternel passa devant lui, et s'écria : L'Éternel, l'Éternel, Dieu miséricordieux et compatissant, lent à la colère, riche en bonté et en fidélité, qui conserve son amour jusqu'à mille générations, qui pardonne l'iniquité, la rébellion et le péché, mais qui ne tient point le coupable pour innocent, et qui punit l'iniquité des pères sur les enfants et sur les enfants des enfants jusqu'à la troisième et à la quatrième génération! »

        En nous rapportant aux passages où ce principe est clairement énoncé, c’est l’adoration d’une autre divinité que l’Éternel des armées qui est souvent à la base de cette malédiction  transgénérationnelle :

Deutéronome 5.6-9 : «  Je suis l'Éternel, ton Dieu, qui t'ai fait sortir du pays d'Égypte, de la maison de servitude. Tu n'auras point d'autres dieux devant ma face. Tu ne te feras point d'image taillée, de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre. Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car moi, l'Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l'iniquité des pères sur les enfants jusqu'à la troisième et à la quatrième génération de ceux qui me haïssent »

L’iniquité suprême aux yeux de Dieu, au regard des passages précités, est l’idolâtrie c’est-à-dire l’adoration d’autres dieux que lui. Or, pour qui connaît un peu la Parole de Dieu, il n’y a pas d’autres divinités que notre Créateur(Ésaïe 43.10-13 ; 44.6-20 ; 45.5-8). La seule créature qui se livre à cette prétention est l’archange Lucifer encore appelé Satan(Ésaïe 14.4-22 ; Ézéchiel 28.12-19). Et c’est parce que Adam et Ève ont écouté Satan pour désobéir à Dieu que Dieu a étendu la sanction de leur péché à toute l’humanité (Romains 5.12, 14). Ainsi, quiconque adore une divinité autre que le Créateur, est un adorateur de Satan, et il attirera assurément la malédiction sur lui-même et sur sa postérité jusqu’à la quatrième génération.

« En vérité, en vérité, je vous le dis, leur répliqua Jésus, quiconque se livre au péché est esclave du péché »(Jean 8.34 ). Et celui qui pratique le péché est du diable (I Jean 3.8) . Celui donc qui se rend esclave du péché se rend ainsi esclave de Satan. Il est un adorateur de Satan et sera livré par Dieu entre les mains de Satan ; lequel, bien entendu, déversera sa haine du genre humain sur lui et le chargera d’esprits impurs.

De plus, celui qui est adorateur du diable place sa personne et sa descendance sous les malédictions de Dieu, telles que énumérées dans les Saintes Écritures (Genèse 3.11-24 ; Lévitique 26 ; Deutéronome 28).

Sont sous malédiction, ceux qui, selon la Bible, commettent  les crimes suivants :

-L’adoration des idoles(Exode 22.20) ;

-La réalisation de représentations des choses célestes, terrestres ou aquatiques pour les adorer (Exode 20.4,5) ;

-L'utilisation du nom de Dieu sans déférence (Exode 20.7) ;

-La malédiction contre Dieu ou le prince de son peuple (Exode 22.28) ;

-Les relations sexuelles interdites par Dieu (Lévitique 18) ;

-La fraude dans l’usage des poids et mesures (Proverbes 20.10) ;

-La prière du pécheur impénitent (Proverbes 28.9) ;

-L'absolution du coupable ou la condamnation de l’innocent (Proverbes 17.15) ;

-L’avarice (Proverbes 19.17 ;21.13 ; 28.27) ;

-L’oppression du pauvre, de l’indigent, de l’étranger, de la veuve et de l’orphelin (Exode 22.21-27 ; Deut. 24.17 ; Deut. 27.19 ; Ésaïe 1.17 ; Zacharie 7.10) ;

- Le mépris de son père et de sa mère (Matthieu 15.4-6 ; I Timothée 5.8) ;

- La punition d’un fils pour une faute commise par son père (Deut. 24.16) ;

-L’exécution des innocents (Jérémie 22.3) ;

-etc.

        Hormis les malédictions qui nous viennent directement de Dieu, conséquences des nombreuses abominations commises par nos parents, il y en a d’autres qui viennent des relations conflictuelles qu’ils ont entretenues avec leurs contemporains :

brimades, injustices, crimes, meurtres, spoliations, viols, mensonges, destruction de foyers, trahisons, diffamations, fausses accusations, faux serments qui ont donné lieu à des imprécations, à des malédictions de la part des victimes désespérées et dépassées par autant d’inhumanité et de sauvagerie. Ces malédictions, étant justifiées, produisent toujours leurs effets. Les démons, invoqués par les victimes, s’empressent de les exaucer sachant bien que Dieu dans sa justice ne peut protéger le coupable. La malédiction sans cause n’a pas d’effet, dit-on souvent (Proverbes 26.2b) ; mais quand elle a de cause, elle a d’effet. Dieu lui-même ne dit-il pas dans la Bible :

Deutéronome 24.14-15 : «   Tu n'opprimeras point le mercenaire, pauvre et indigent, qu'il soit l'un de tes frères, ou l'un des étrangers demeurant dans ton pays, dans tes portes. Tu lui donneras le salaire de sa journée avant le coucher du soleil ; car il est pauvre, et il lui tarde de le recevoir. Sans cela, il crierait à l'Éternel contre toi, et tu te chargerais d'un péché. »

        Pour échapper à toutes ces malédictions héritées de nos parents, malédictions dont nous finissons toujours par en découvrir la présence dans nos vies, nous avons Jésus-Christ notre Sauveur qui s’est lui-même fait malédiction pour nous en mourant sur la croix pour tous nos péchés (Ésaïe 53 ; Galates 3.13 ; Colossiens 2.13-15) :

II Corinthiens 5.21  : « Celui qui n'a point connu le péché, il l'a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu. »

En allant donc à lui pour obtenir la délivrance de ces malédictions, n’oublions pas de confesser les péchés de nos pères (Lévitique 26.40,41 ; Néhémie 1.6 ; 9.2 ; Jacques 5.16 ) et de faire les restitutions (Exode 22 ; Lévitique 5 ; Nombres 5.5-10) selon l’enseignement du Nouveau Testament.

Hébreux 4.16 : « Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce afin d'obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins. »

 

                                                                                            Pasteur Dewis HILLAH









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