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samedi 9 juillet 2022

EN FINIR AVEC LES MALÉDICTIONS HÉRITÉES DES PÈRES suite et fin

 

EN FINIR AVEC LES MALÉDICTIONS HÉRITÉES DES PÈRES  

                                                                                                                    suite et fin



        Le chemin vers la délivrance des malédictions héritées de nos pères (Exode 20.5b ; Exode 34.7 ; Nombres 14.18 ; Deutéronome 5.9 ; Ésaïe 14.21 ; Jérémie 32:18) à cause de leur désobéissance à Dieu et des méchantes actions dont ils se sont rendus coupables envers leur prochain, a été indiqué par Dieu sous la dispensation mosaïque par les versets Trente-neuf (39) à quarante-deux (42) de Lévitique chapitre vingt-six (26).

 Lévitique 26.40, 41 : « Ils confesseront leurs iniquités et les iniquités de leurs pères, les transgressions qu'ils ont commises envers moi,… Et alors leur cœur incirconcis s'humiliera, et ils paieront la dette de leurs iniquités. »

L’Israélite ou le prosélyte dont le cœur a été éclairé par Dieu, sous le poids de la conviction du péché et de la repentance, confessera ses iniquités et les iniquités de ses pères à Dieu conformément aux ordonnances de la Loi (Nombres 5.5-7 ; Lévitique 5). Il devra restituer, ce qui est indûment en sa possession, le produit de la fraude et des rapines, les fausses accusations et les diffamations ; faire la paix avec les personnes qu’il a lésées, blessées ou brimées (Ézéchiel 33.11-16 ).

        Sous la dispensation de la Grâce, le sacrifice expiatoire du Seigneur Jésus-Christ à la croix a libéré le chrétien de :

  1. La malédiction de la loi liée à son inobservance (Galates 3.10-13 ; Colossiens 2.13-17) ;

  2. La condamnation éternelle liée à ses iniquités antérieures ( I Timothée 1.15 ; Jean 3.16, 36 ; Jean 5.24 ; Romains 5.21)  ;

  3. Toutes les malédictions liées à ses péchés d’avant sa conversion (Ésaïe 53.5,6) ; I Corinthiens 1.30 ; Éphésiens 1.7)

  4. La domination des esprits impurs sur lui le rendant libre de tous les effets des malédictions antérieures ayant permis leur entrée dans sa vie (Marc 16.17, 18  ; Luc 10.19,20 ) ;

  5. La force du péché (Romains 6.22) ;

  6. La nature pécheresse.

II Corinthiens 5.21  : « Celui qui n'a point connu le péché, il l'a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu. »

Le chrétien est, par sa nouvelle naissance en Jésus-Christ, délivré des nombreuses malédictions qu’il a héritées de ses pères. Le sang précieux de Jésus-Christ le libère de l’emprise absolue que les forces des ténèbres exerçaient sur lui (Apocalypse 12.11). Mais comme certaines malédictions transgénérationnelles résultent d’alliance volontaire avec le monde des ténèbres (sorcellerie, idolâtrie, magie, occultisme…) par conformisme culturel, il lui faut les dénoncer formellement. Autrement, détenant un droit légal d’agir dans sa vie, ils ne le quitteront pas automatiquement comme certains le pensent. Il se trouve un peu dans la situation de Lazare de Béthanie ressuscité par le Seigneur mais incapable de marcher à cause des bandelettes ayant servi à attacher le linceul()sur son corps lors de sa mise au tombeau.

Cette dénonciation formelle se fera en quatre étapes non facultatives :


I- La repentance

La repentance, d’un point de vue biblique, est un changement d’avis par rapport à un ou des comportements passés. Ce changement d’avis est produit par la connaissance de la volonté de Dieu au travers de la Bible. La repentance n’est pas le regret ou la honte consécutif à un acte répréhensible. Elle est le résultat d’une profonde conviction du péché qui nous ouvre grandement les yeux sur l’extrême gravité de nos actes, notre entière responsabilité dans l’œuvre de destruction des hommes par Satan et les conséquences éternelles résultant de tout cela. Sans cette repentance, nous ne comprendrons pas notre responsabilité dans l’œuvre de haine de Satan contre le genre humain et encore moins la nécessité de la confesser.


II-La confession

La confession est polysémique (a plusieurs sens). Elle est, dans le cas précis, le fait d’exposer ou de dire à Dieu ou à autrui le mal qu’on a fait, le tort dont on s’est rendu coupable ou le péché dont on est l’auteur. Tout péché commis l’est d’abord contre Dieu puis contre tous les hommes vivant sur cette terre.

Parlant de l’opposition des Juifs dans leur majorité à l’Évangile de Jésus-Christ et de la sanction qui s’en est suivie en l’an 70 après-J.C., l’apôtre Paul a déclaré ceci dans I Thessaloniciens 2.15,16 :

«Ce sont ces Juifs qui ont fait mourir le Seigneur Jésus et les prophètes, qui nous ont persécutés, qui ne plaisent point à Dieu, et qui sont ennemis de tous les hommes,  nous empêchant de parler aux païens pour qu'ils soient sauvés, en sorte qu'ils ne cessent de mettre le comble à leurs péchés. Mais la colère a fini par les atteindre.»

La colère de Dieu dont l’apôtre parlait a été la destruction de Jérusalem en l’an 70 par le général romain Titus au milieu de crimes horribles. Jérusalem a été rasée et sa population amenée en captivité comme l’avait annoncé le Seigneur Jésus dans Matthieu 24.1-3, 15-22. Il en a été de même du reste d’Israël. Tous les femmes et enfants tués lors de ces événements, avaient-ils tous participé à la persécution des chrétiens ? La réponse est non !

Certains ont péché et tous ont supporté la colère de Dieu.

Penser donc que son péché est une affaire personnelle et que ceux de ses ascendants sont aussi leurs propres affaires, est le signe d’une profonde incompréhension de la notion du péché. C’est aussi l’évidence d’une mauvaise compréhension de l’œuvre du Seigneur à la croix. Une telle personne n’a probablement pas été réellement touchée par la grâce de Dieu. Elle ne peut se libérer de l’emprise de Satan.

L’Église primitive nous a laissé l’exemple de ces Éphésiens qui n’ont pas hésité à confesser publiquement leurs péchés :

Actes 19:18-20 : «  Plusieurs de ceux qui avaient cru venaient confesser et déclarer ce qu'ils avaient fait. Et un certain nombre de ceux qui avaient exercé les arts magiques, ayant apporté leurs livres, les brûlèrent devant tout le monde : on en estima la valeur à cinquante mille pièces d'argent. C'est ainsi que la parole du Seigneur croissait en puissance et en force. »

        Mieux, la Bible nous recommande, dans le cadre de la recherche de la guérison spirituelle et sanitaire, de confesser nos péchés les uns aux autres :

Jacques 5.16 : «Confessez donc vos péchés les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris. La prière fervente du juste a une grande efficace. » 

Marc 1.4-5 : «  Jean parut, baptisant dans le désert, et prêchant le baptême de repentance, pour la rémission des péchés. Tout le pays de Judée et tous les habitants de Jérusalem se rendaient auprès de lui ; et, confessant leurs péchés, ils se faisaient baptiser par lui dans le fleuve du Jourdain. »

La confession des péchés se fait devant d’authentiques chrétiens et non devant des impies qui s’empresseront d’aller divulguer vos secrets dehors. Faites-vous toujours assister par un chrétien mûr. Certaines personnes mal inspirées se permettent d’en faire à leur tête, attirant le déshonneur sur le nom de Christ. Sont-elles vraiment des enfants de Dieu ?

Il en est de même de la destruction des objets prohibés ou dévoués par interdit liés aux péchés confessés. Tout doit se faire avec une grande circonspection.

Colossiens 4.5,6 : « Conduisez-vous avec sagesse envers ceux du dehors, et rachetez le temps. Que votre parole soit toujours accompagnée de grâce, assaisonnée de sel, afin que vous sachiez comment il faut répondre à chacun. »


III- La restitution

La restitution, dans le cadre biblique, est « l’action de retourner ou de rendre une chose, une bête ou une personne volée, arrachée ou illégalement acquise, à son véritable propriétaire. La chose à rendre peut être un droit, l’honneur, le respect, ou la dignité d’une personne, le produit de la fraude, l’argent de la contrebande ou l’argent emprunté ; et la personne à restituer peut être un enfant, une femme ou un mari d’autrui, une personne captive ou réduite en esclavage ». La nouvelle naissance en Jésus-Christ ne sanctifie jamais le fruit de l’injustice. Les personnes spoliées, dépouillées, opprimées ou avilies par nos ascendants dans leur impuissance en ont appelé à Dieu ou tout simplement au diable en lançant des malédictions contre nos pères et leurs descendants. Tant que nous ne restituerons pas ces choses ou personnes nous ne pouvons logiquement pas nous attendre à une délivrance ou à la paix du cœur. Pourquoi ? Eh bien, parce que, ce faisant, nous perpétuons une injustice.

La malédiction sans cause n’a pas d’effet(Proverbes 26.2b) ; mais quand elle a de cause, elle a d’effet. Dieu lui-même ne dit-il pas dans la Bible :

Deutéronome 24.14-15 : «   Tu n'opprimeras point le mercenaire, pauvre et indigent, qu'il soit l'un de tes frères, ou l'un des étrangers demeurant dans ton pays, dans tes portes. Tu lui donneras le salaire de sa journée avant le coucher du soleil ; car il est pauvre, et il lui tarde de le recevoir. Sans cela, il crierait à l'Éternel contre toi, et tu te chargerais d'un péché. »

La Bible nous enseigne donc bien la restitution :

Romains 13.7-8 : « Rendez à tous ce qui leur est dû : l'impôt à qui vous devez l'impôt, le tribut à qui vous devez le tribut, la crainte à qui vous devez la crainte, l'honneur à qui vous devez l'honneur. Ne devez rien à personne, si ce n'est de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime les autres a accompli la loi. »

Voilà ce pourquoi nous devons réparer dans la mesure du possible les torts causés par nos ascendants.

        Cependant, il est dangereux de vouloir faire des restitutions sans l’assistance d’une personne mûre. Le processus de la restitution nécessite beaucoup de prière. N’oubliez pas que nous vivons dans un monde de méchanceté. Faites-vous conseiller par des personnes très mûres. En matière de restitution, c’est "qui va doucement, va sûrement".

 

IV- La prière de délivrance

A partir du moment où nous avons confessé les péchés et fait les restitutions qui sont encore possibles, nous devons avec assurance chasser les démons qui sont attachés à ces malédictions. Il faut se faire assister par des chrétiens authentiques et croyant fermement aux promesses du Seigneur contenues dans les versets suivants :

 Marc 16.17 : « Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom, ils chasseront les démons ; ils parleront de nouvelles langues ; »

Luc 10.19 : « Voici, je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions, et sur toute la puissance de l'ennemi ; et rien ne pourra vous nuire. »

Le monde des ténèbres tentera de semer le doute dans votre cœur ; mais vous, soyez ferme. Ne doutez pas ; autrement vous ne pourrez les faire partir (Jacques 1.5-8). Au contraire, croyez et confessez (reconnaître pour vrai) les promesses de Dieu :

Philippiens 2.9-11 : « C'est pourquoi aussi Dieu l'a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu'au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. »

Marc 11.23 -24 : « Je vous le dis en vérité, si quelqu'un dit à cette montagne : Ôte-toi de là et jette-toi dans la mer, et s'il ne doute point en son cœur, mais croit que ce qu'il dit arrive, il le verra s'accomplir. C'est pourquoi je vous dis : Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l'avez reçu, et vous le verrez s'accomplir. » 

Vous combattez contre un ennemi vaincu à la croix par le Dieu vivant pour vous. Vous devez seulement marcher dans cette victoire en vous assurant que Satan n’a rien lui appartenant en vous

 Éphésiens 6.10-12 : « Au reste, fortifiez-vous dans le Seigneur, et par sa force toute-puissante. Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir tenir ferme contre les ruses du diable. Car nous n'avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes. » 


                                                                                            Pasteur Dewis HILLAH

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