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dimanche 15 août 2021

PRIONS POUR NOTRE PAYS ET LE MONDE





PRIONS POUR NOTRE PAYS ET LE MONDE


Père Éternel, nous Te disons merci pour Ta fidélité envers Tes enfants et Ton amour infini envers les hommes.

Tu es celui qui fait lever le soleil sur les méchants et les bons ; et Tu ne prends pas plaisir à la mort du méchant. Tu es celui qui redonne vie aux os desséchés, qui ramène à la vie ceux qui sont déjà morts. C'est à Toi qu'appartiennent le règne, la puissance et la gloire aux siècles des siècles.

En ces moments où les ténèbres couvrent la face de la terre et que nous tes créatures humaines sommes dans une grande détresse, nous implorons Ton secours et Te prions d'étendre Ta main afin que des prodiges et des miracles de guérison s'opèrent en faveur de tous ceux qui sont malades. Nous Te prions, Seigneur, d'avoir compassion de tous ceux qui sont bien portants afin qu'ils ne soient pas touchés par ce virus. Nous prions pour tous ceux qui sont confinés de part le monde entier, qui sont en difficultés matérielles et financières, Seigneur nous Te prions de pourvoir à leurs besoins . Seigneur ainsi que Tu l’as fait pour la veuve de Sarepta, que " la farine qui est dans le pot ne manque point et que l'huile qui est dans la cruche ne diminue point, jusqu'au jour où Tu mettras fin à cette pandémie."

Nous remettons entre Tes mains nos gouvernements et les autorités sanitaires de nos pays, afin qu'éclairés par le Saint-Esprit, ils prennent les mesures appropriées pour l'éradication de ce virus sur toute la terre. Nous prions spécialement pour le corps médical, afin que Tu le préserves de la contamination durant son service en faveur des malades.

Nous Te prions d'apaiser les cœurs de tous ceux qui sont affolés, de les amener à placer leur confiance en Jésus-Christ, et à savoir que rien n'arrive à Ton peuple sans Ta volonté.

Nous prions que Tu éloignes de Tes enfants tous les faux prophètes et charlatans qui viendront leur faire croire qu'ils détiennent la solution. Nous Te supplions de donner aux uns et aux autres la discipline et la patience nécessaires pour appliquer les règles d'hygiène prescrites, et accepter le confinement. Nous prenons autorité sur les démons de confusion, de désespoir et de rébellion dans nos vies. Accorde-nous en ces moments de grandes difficultés, la sagesse, l’intelligence et le discernement. Remplis nos cœurs de l'amour du prochain. Béni sois-Tu Seigneur aux siècles des siècles !


Au nom de Jésus-Christ nous avons prié. Amen !


Pasteur Dewis HILLAH



vendredi 13 août 2021

Pourquoi les chrétiens continuent-ils de passer par la délivrance ?


 

 

Pourquoi les chrétiens continuent-ils de passer par la délivrance ?



    Les déclarations du Seigneur Jésus-Christ dans le passage de Matthieu 12.43-45 fondent l’enseignement sur le retour et le séjour possible des démons ou esprits impurs dans l’être de celui qui vient d’être délivré.

Matthieu 12. 43-45 : « Lorsque l'esprit impur est sorti d'un homme, il va par des lieux arides, cherchant du repos, et il n'en trouve point. Alors il dit : Je retournerai dans ma maison d'où je suis sorti ; et, quand il arrive, il la trouve vide, balayée et ornée.  Il s'en va, et il prend avec lui sept autres esprits plus méchants que lui ; ils entrent dans la maison, s'y établissent, et la dernière condition de cet homme est pire que la première. Il en sera de même pour cette génération méchante.»

Les démons ou esprits impurs, rappelons-le, sont des anges déchus qui ont suivi l’archange Lucifer, qui est Satan, dans sa rébellion contre Dieu au Ciel (Ézéchiel 28.11-18 ; Ésaïe 14.4-20 ).

Apocalypse 12.7-9 : «   Et il y eut guerre dans le ciel. Michel et ses anges combattirent contre le dragon. Et le dragon et ses anges combattirent, mais ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne fut plus trouvée dans le ciel. Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui. »

Suite à cette rébellion, non seulement ils ont été chassés du ciel, mais Dieu leur a réservé la punition du feu éternel (Matthieu 25.41 ; Apocalypse 19.20 ; Apocalypse 20.10). Voilà d’où vient la haine de ces anges déchus contre le genre humain. Ils ont une haine profonde contre Dieu certes, mais, ce qui leur fait le plus mal, c’est de voir les hommes hériter de la position qu’ils ont perdue auprès de Dieu.

Dès le Jardin d’Éden, Satan s’est employé à détourner l’homme de Dieu en l’amenant à transgresser les Commandements Divins (Genèse 3). Le but avéré est d’entraîner les hommes dans sa condamnation au feu éternel (Apocalypse 20.10-15). N’étant pas des moindres parmi les créatures angéliques de Dieu(Jude 8-10 ; II Pierre 2.10-), il sait, mieux que n'importe quel homme, que celui qui pèche sera rejeté par Dieu et tombera en son pouvoir(I Jean 3.4-10). Et pour mieux réussir à entraîner l’homme dans la désobéissance à Dieu, et ainsi s’assurer de sa perdition éternelle, il guette la moindre désobéissance de l’homme à la Parole de Dieu pour s’introduire en lui et l’amener à poser des actes inhumains ou contraires à la morale. L’exemple de Judas Iscariot, apôtre authentique du Seigneur Jésus-Christ, est suffisamment édifiant :

Jean 13. 2 : « Pendant le souper, lorsque le diable avait déjà inspiré au cœur de Judas Iscariot, fils de Simon, le dessein de le livrer,... » 

 Jean 13. 27 : « Dès que le morceau fut donné, Satan entra dans Judas. Jésus lui dit : Ce que tu fais, fais-le promptement.»

 Luc 22. 3-4 : « Or, Satan entra dans Judas, surnommé Iscariot, qui était du nombre des douze. Et Judas alla s'entendre avec les principaux sacrificateurs et les chefs des gardes, sur la manière de le leur livrer.» 

Si Satan n’était pas entré en Judas, jamais, il n’aurait eu le courage de trahir son Dieu et Bienfaiteur. Le contrôle de son être par Satan l’a réduit à l’état de simple exécutant, sans discernement, sans réelle volonté et perception claire de la gravité de son acte.

Aussitôt sa forfaiture commise, Satan s’empressa de le quitter, pressé qu’il était d’accomplir d’autres atrocités et abominations dont il est coutumier. Voilà ce pourquoi, après la trahison du Seigneur, il eut du remords :

Mat 27. 3-5  : «  Alors Judas, qui l'avait livré, voyant qu'il était condamné, se repentit, et rapporta les trente pièces d'argent aux principaux sacrificateurs et aux anciens, en disant : J'ai péché, en livrant le sang innocent. Ils répondirent : Que nous importe? Cela te regarde. Judas jeta les pièces d'argent dans le temple, se retira, et alla se pendre. » 

Si Judas Iscariot avait eu toute sa lucidité, il n’aurait jamais osé aller vendre son Seigneur et Maître aux sacrificateurs qui, eux-mêmes, étaient sous le contrôle de Satan et de ses démons(Marc 15.10 ; Jean 8.40-45 ). Le poids de son péché lui fut si insupportable qu'il alla se suicider par pendaison !

Comment cela a-t-il pu lui arriver ?

    Cette situation extrêmement regrettable lui est arrivée simplement parce qu'il commettait volontairement des péchés : Judas Iscariot volait l’argent que le Seigneur lui confiait pour les besoins des apôtres et de ceux qui le suivaient ; et il se permettait aussi de le critiquer en cachette lui imputant injustement des fautes.

Jean 12. 1-6 : « Six jours avant la Pâque, Jésus arriva à Béthanie, où était Lazare, qu'il avait ressuscité des morts. Là, on lui fit un souper ; Marthe servait, et Lazare était un de ceux qui se trouvaient à table avec lui.

Marie, ayant pris une livre d'un parfum de nard pur de grand prix, oignit les pieds de Jésus, et elle lui essuya les pieds avec ses cheveux ; et la maison fut remplie de l'odeur du parfum. Un de ses disciples, Judas Iscariot, fils de Simon, celui qui devait le livrer, dit : Pourquoi n'a-t-on pas vendu ce parfum trois cent deniers, pour les donner aux pauvres? Il disait cela, non qu'il se mît en peine des pauvres, mais parce qu'il était voleur, et que, tenant la bourse, il prenait ce qu'on y mettait. » 

Ce faisant, il s’attaquait à la divinité du Seigneur, le faisant passer pour pécheur comme lui. C’est cette attitude blasphématoire qui a permis à Satan d’entrer en lui.

Plusieurs étudiants de la Bible, croyant au déterminisme ou au fatalisme, diront que Dieu l’a prédestiné à périr. Non, il n’en est rien. Dieu déclare dans Sa parole qu’Il désire que tous les hommes soient sauvés(Actes 17. 30) ; comment alors peut-Il arbitrairement livrer un homme à la perdition (II Pierre 3.1-9)? En réalité, étant Omniscient, Il savait que c’est par lui, Judas, que le scandale arriverait (Matthieu 26.24 ; Luc 22.22 ; Jean 6.64). Judas Iscariot a librement choisi de trahir le Seigneur Jésus par amour de l’argent (Matthieu 26.14-16), mais il l’a fait sur l’instigation de Satan. Il avait momentanément perdu le sens de la réalité spirituelle. Et malgré toutes les mises en garde du Seigneur, il tomba entre les mains de Satan.

A l’image de Judas Iscariot, de nombreux chrétiens méprisent les Paroles du Seigneur et se retrouvent à nouveau liés et tourmentés par les anges déchus. A leur plus grand étonnement, ils constatent que leur condition s’est empirée au point où ils doutent de leur première délivrance.

Si les démons reviennent voir votre être vide de la présence de l’Esprit de Christ, et, de surcroît rempli de péchés, ils iront chercher sept autres démons plus puissants pour les aider à demeurer en vous. Ce ne sont pas les ministres de Dieu exerçant la délivrance qui sont en cause mais votre marche désordonnée dans le Seigneur.

Bien entendu, le Seigneur étant miséricordieux, il peut, selon son bon vouloir, vous délivrer à nouveau ; mais soyez sûr qu’il ne le fera pas éternellement. Car celui qui pratique volontairement le péché ne doit plus s’attendre à la miséricorde de Dieu (Hébreux 10.26-31).

    Les démons n’aiment pas que les hommes se rendent compte de leur présence en eux. Ils aiment travailler silencieusement, prenant possession de nos pensées et intelligences, volontés et désirs, émotions et sentiments. Ils nous suggestionnent, nous manipulent, nous trompent sur nous-mêmes, nous donnent de fausses révélations spirituelles, de sorte à nous conduire à violer les commandements de Dieu.

Les démons créent toutes sortes d’infirmités (Matthieu 12. 22-23 ; Luc 11. 14 ; Marc 9. 17-29 ; Matthieu 12. 22-23 ), de maladies (Marc 5. 25-34 ; Marc 9. 17-29 ; Luc 4. 38-39 ; Luc 9.  37-42), de douleurs inexpliquées, de dépression, de maladies mentales (Marc 5.1-3), d’égarements spirituels (Jean 13. 2 ; Actes 16. 16-18 ; Apocalypse 16. 13-16), l’incrédulité à l'Évangile (II Corinthiens 4. 3, 4 ; Marc 4. 14, 15 ; Luc 8. 11-12), de soucis et de tourments (Matthieu 15.21-28).

Aucun humain n’échappe, totalement et permanemment, à leurs mauvaises œuvres (II Corinthiens 12.7). D’une manière ou d’une autre, ils vous perturberont. Si le grand apôtre Pierre a trébuché plusieurs fois devant Satan (Matthieu 16.13-23 ; Matthieu 26.30-35 ; Matthieu 26.58, 69-75 ; Galates 2.11-16 ) qu’en est-il du restant des hommes ? C’est une immense plaisanterie que de se croire inatteignable par les ruses de Satan.


                                                                                                Pasteur Dewis HILLAH






vendredi 4 septembre 2020

DES ORIGINES DE LA MALADIE

 

 

 

DES ORIGINES DE LA MALADIE


Lamentations 3


Par ces temps de pandémie mondiale au coronavirus, où les supputations vont bon train sur les probables origines de la Covid-19, de nombreuses personnes se posent également la question existentielle de l’origine de la maladie.

La maladie est-elle une invention du Créateur, de Dieu, dans le but de s’en servir pour châtier ceux qui n’obéissent pas à sa volonté ? Ou est-elle une œuvre du diable et de ses démons  destinée à tourmenter les enfants de Dieu ? Ou encore est-elle d’origine naturelle résultant du dysfonctionnement de l’organisme humain, d’une agression d’origine biologique ou psychique ?

Toutes ces questions ont en elles-mêmes une partie de la réponse. Mais avant d’entrer dans le vif du sujet, rappelons-nous cette vérité : la perception que nous avons du monde est colorée par nos origines, notre niveau d’instruction, notre culture ou notre religion.

Pour nous, chrétiens, c’est à la lumière des Saintes Écritures, à l’aune des versets bibliques que nous formons nos opinions sur les difficultés et appréhensions que nous rencontrons dans notre marche en ce bas-monde.

En nous référant donc à la Bible, nous notons que l’apparition de la maladie dans le genre humain remonte à la désobéissance de l’homme dans le Jardin d’Éden (Genèse 3). C’est suite à la consommation du fruit de l’arbre de la Connaissance du Bien et du Mal que la mort et par ricochet la maladie sont entrées dans le genre humain :

Gen 3 : 19 : « C'est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu'à ce que tu retournes dans la terre, d'où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière. »

La mort est l’absence du souffle de vie dans un corps animé. Elle peut survenir, c’est vrai, suite à un accident, une violence physique, un suicide, un empoisonnement ou une cause naturelle. La mort naturelle signifie que les dysfonctionnements du corps ont entraîné l’arrêt des fonctions vitales empêchant le souffle de vie de Dieu de demeurer en nous, c’est-à-dire dans le corps humain.

Ces dysfonctionnements, quelles qu’en soient les causes, sont ce que la Bible appelle maladie comme nous pouvons le voir dans les passages suivants :

II Rois 17:17 : « Après ces choses, le fils de la femme, maîtresse de la maison, devint malade, et sa maladie fut si violente qu'il ne resta plus en lui de respiration. »

Jean 5 :1-9 : « Après cela, il y eut une fête des Juifs, et Jésus monta à Jérusalem. Or, à Jérusalem, près de la porte des brebis, il y a une piscine qui s'appelle en hébreu Béthesda, et qui a cinq portiques. Sous ces portiques étaient couchés en grand nombre des malades, des aveugles, des boiteux, des paralytiques, qui attendaient le mouvement de l'eau ; car un ange descendait de temps en temps dans la piscine, et agitait l'eau ; et celui qui y descendait le premier après que l'eau avait été agitée était guéri, quelle que fût sa maladie. Là se trouvait un homme malade depuis trente-huit ans. Jésus, l'ayant vu couché, et sachant qu'il était malade depuis longtemps, lui dit : Veux-tu être guéri? Le malade lui répondit : Seigneur, je n'ai personne pour me jeter dans la piscine quand l'eau est agitée, et, pendant que j'y vais, un autre descend avant moi. Lève-toi, lui dit Jésus, prends ton lit, et marche. Aussitôt cet homme fut guéri ; il prit son lit, et marcha. »

La maladie peut avoir, selon sa provenance, une origine naturelle, une origine humaine, ou une origine spirituelle.

Les maladies d’origine naturelle sont celles qui résultent du vieillissement naturel du corps, des dysfonctionnements d’origine génétique, des affections microbiennes ou virales, indépendamment de toute action imputable à l’homme, aux forces ténébreuses ou à Dieu.

I Rois 14 : 4 : «  La femme de Jéroboam fit ainsi ; elle se leva, alla à Silo, et entra dans la maison d'Achija. Achija ne pouvait plus voir, car il avait les yeux fixes par suite de la vieillesse. »

Les maladies d’origine humaine sont celles qui proviennent de l’action de l’homme lui-même ou de sa mauvaise manière de vivre. Personne ne peut directement les imputer à Dieu ou au diable.

Citons à titre illustratif, les maladies résultant :
  • de la prise de stupéfiant, d’alcool, de nourritures et produits impropres à la consommation ;

  • des comportements sexuels déviants entraînant des MST et autres affections ;

  • des maladies liées au stress, au manque de repos ou aux soucis du siècle ;

  • du manque d’hygiène ;

  • des armes bactériologiques, chimiques ou conventionnelles ;

  • des empoisonnements chimiques, médicamenteux ou alimentaires ;

  • des privations excessives de nourritures pour diverses raisons ;

Les maladies d’origine ténébreuse sont celles découlant des envoûtements, des malédictions, des sorts jetés à une ou plusieurs personnes et de l’action de puissances occultes. Ces puissances occultes ne sont autres que les anges déchus ou démons qui peuvent s’attaquer à un homme pour une raison ou une autre. Les versets suivants sont très édifiants à cet égard :

Luc 13 :11-17 : «  Et voici, il y avait là une femme possédée d'un esprit qui la rendait infirme depuis dix-huit ans ; elle était courbée, et ne pouvait pas du tout se redresser. Lorsqu'il la vit, Jésus lui adressa la parole, et lui dit : Femme, tu es délivrée de ton infirmité. Et il lui imposa les mains. A l'instant elle se redressa, et glorifia Dieu. Mais le chef de la synagogue, indigné de ce que Jésus avait opéré cette guérison un jour de sabbat, dit à la foule : Il y a six jours pour travailler ; venez donc vous faire guérir ces jours-là, et non pas le jour du sabbat. Hypocrites ! lui répondit le Seigneur, est-ce que chacun de vous, le jour du sabbat, ne détache pas de la crèche son bœuf ou son âne, pour le mener boire? Et cette femme, qui est une fille d'Abraham, et que Satan tenait liée depuis dix-huit ans, ne fallait-il pas la délivrer de cette chaîne le jour du sabbat? Tandis qu'il parlait ainsi, tous ses adversaires étaient confus, et la foule se réjouissait de toutes les choses glorieuses qu'il faisait. »

Marc 9 :17-27 : « Et un homme de la foule lui répondit : Maître, j'ai amené auprès de toi mon fils, qui est possédé d'un esprit muet. En quelque lieu qu'il le saisisse, il le jette par terre ; l'enfant écume, grince des dents, et devient tout raide. J'ai prié tes disciples de chasser l'esprit, et ils n'ont pas pu. Race incrédule, leur dit Jésus, jusques à quand serai-je avec vous ? jusques à quand vous supporterai-je ? Amenez-le-moi. On le lui amena. Et aussitôt que l'enfant vit Jésus, l'esprit l'agita avec violence ; il tomba par terre, et se roulait en écumant. Jésus demanda au père : Combien y a-t-il de temps que cela lui arrive? Depuis son enfance, répondit-il. Et souvent l'esprit l'a jeté dans le feu et dans l'eau pour le faire périr. Mais, si tu peux quelque chose, viens à notre secours, aie compassion de nous. Jésus lui dit : Si tu peux le croire, tout est possible à celui qui croit. Aussitôt le père de l'enfant s'écria : Je crois ! viens au secours de mon incrédulité ! Jésus, voyant accourir la foule, menaça l'esprit impur, et lui dit : Esprit muet et sourd, je te l'ordonne, sors de cet enfant, et n'y rentre plus. Et il sortit, en poussant des cris, et en l'agitant avec une grande violence. L'enfant devint comme mort, de sorte que plusieurs disaient qu'il était mort. Mais Jésus, l'ayant pris par la main, le fit lever. Et il se tint debout.»

Les maladies d’origine divine sont les maladies envoyées par Dieu pour :

  • Garder Ses enfants du péché

Job 33 : 14-22 : « Dieu parle cependant, tantôt d'une manière, tantôt d'une autre, et l'on n'y prend point garde. Il parle par des songes, par des visions nocturnes, quand les hommes sont livrés à un profond sommeil, quand ils sont endormis sur leur couche. Alors il leur donne des avertissements et met le sceau à ses instructions, afin de détourner l'homme du mal et de le préserver de l'orgueil, afin de garantir son âme de la fosse et sa vie des coups du glaive. Par la douleur aussi l'homme est repris sur sa couche, quand une lutte continue vient agiter ses os. Alors il prend en dégoût le pain, même les aliments les plus exquis ; sa chair se consume et disparaît, ses os qu'on ne voyait pas sont mis à nu ; son âme s'approche de la fosse, et sa vie des messagers de la mort. »
 
II Corinthiens 12 : 7 : « Et pour que je ne sois pas enflé d'orgueil, à cause de l'excellence de ces révélations, il m'a été mis une écharde dans la chair, un ange de Satan pour me souffleter et m'empêcher de m'enorgueillir. »
  • Exercer des jugements de grâce en faveur des pécheurs pour les amener sur la voie du Salut


Actes 3 : 1-11 : « Pierre et Jean montaient ensemble au temple, à l'heure de la prière : c'était la neuvième heure. Il y avait un homme boiteux de naissance, qu'on portait et qu'on plaçait tous les jours à la porte du temple appelée la Belle, pour qu'il demandât l'aumône à ceux qui entraient dans le temple. Cet homme, voyant Pierre et Jean qui allaient y entrer, leur demanda l'aumône. Pierre, de même que Jean, fixa les yeux sur lui, et dit : Regarde-nous. Et il les regardait attentivement, s'attendant à recevoir d'eux quelque chose. Alors Pierre lui dit : Je n'ai ni argent, ni or ; mais ce que j'ai, je te le donne : au nom de Jésus-Christ de Nazareth, lève-toi et marche. Et le prenant par la main droite, il le fit lever. Au même instant, ses pieds et ses chevilles devinrent fermes ; d'un saut il fut debout, et il se mit à marcher. Il entra avec eux dans le temple, marchant, sautant, et louant Dieu. Tout le monde le vit marchant et louant Dieu. Ils reconnaissaient que c'était celui qui était assis à la Belle porte du temple pour demander l'aumône, et ils furent remplis d'étonnement et de surprise au sujet de ce qui lui était arrivé. Comme il ne quittait pas Pierre et Jean, tout le peuple étonné accourut vers eux, au portique dit de Salomon. »


Actes 9 : 1-18 : «  Cependant Saul, respirant encore la menace et le meurtre contre les disciples du Seigneur, se rendit chez le souverain sacrificateur, et lui demanda des lettres pour les synagogues de Damas, afin que, s'il trouvait des partisans de la nouvelle doctrine, hommes ou femmes, il les amenât liés à Jérusalem. Comme il était en chemin, et qu'il approchait de Damas, tout à coup une lumière venant du ciel resplendit autour de lui. Il tomba par terre, et il entendit une voix qui lui disait : Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? Il répondit : Qui es-tu, Seigneur ? Et le Seigneur dit : Je suis Jésus que tu persécutes. Il te serait dur de regimber contre les aiguillons. Tremblant et saisi d'effroi, il dit : Seigneur, que veux-tu que je fasse ? Et le Seigneur lui dit : Lève-toi, entre dans la ville, et on te dira ce que tu dois faire. Les hommes qui l'accompagnaient demeurèrent stupéfaits ; ils entendaient bien la voix, mais ils ne voyaient personne. Saul se releva de terre, et, quoique ses yeux fussent ouverts, il ne voyait rien ; on le prit par la main, et on le conduisit à Damas. Il resta trois jours sans voir, et il ne mangea ni ne but. Or, il y avait à Damas un disciple nommé Ananias. Le Seigneur lui dit dans une vision : Ananias ! Il répondit : Me voici, Seigneur ! Et le Seigneur lui dit : Lève-toi, va dans la rue qu'on appelle la droite, et cherche, dans la maison de Judas, un nommé Saul de Tarse. Car il prie, et il a vu en vision un homme du nom d'Ananias, qui entrait, et qui lui imposait les mains, afin qu'il recouvrât la vue. Ananias répondit : Seigneur, j'ai appris de plusieurs personnes tous les maux que cet homme a faits à tes saints dans Jérusalem ; et il a ici des pouvoirs, de la part des principaux sacrificateurs, pour lier tous ceux qui invoquent ton nom. Mais le Seigneur lui dit : Va, car cet homme est un instrument que j'ai choisi, pour porter mon nom devant les nations, devant les rois, et devant les fils d'Israël ; et je lui montrerai tout ce qu'il doit souffrir pour mon nom. Ananias sortit ; et, lorsqu'il fut arrivé dans la maison, il imposa les mains à Saul, en disant : Saul, mon frère, le Seigneur Jésus, qui t'est apparu sur le chemin par lequel tu venais, m'a envoyé pour que tu recouvres la vue et que tu sois rempli du Saint Esprit. Au même instant, il tomba de ses yeux comme des écailles, et il recouvra la vue. Il se leva, et fut baptisé ; » 
 
Nombres 12 : 1-15 : «  Marie et Aaron parlèrent contre Moïse au sujet de la femme éthiopienne qu'il avait prise, car il avait pris une femme éthiopienne. Ils dirent : Est-ce seulement par Moïse que l'Éternel parle ? N'est-ce pas aussi par nous qu'il parle ? Et l'Éternel l'entendit. Or, Moïse était un homme fort patient, plus qu'aucun homme sur la face de la terre. Soudain l'Éternel dit à Moïse, à Aaron et à Marie : Allez, vous trois, à la tente d'assignation. Et ils y allèrent tous les trois. L'Éternel descendit dans la colonne de nuée, et il se tint à l'entrée de la tente. Il appela Aaron et Marie, qui s'avancèrent tous les deux. Et il dit : Écoutez bien mes paroles ! Lorsqu'il y aura parmi vous un prophète, c'est dans une vision que moi, l'Éternel, je me révélerai à lui, c'est dans un songe que je lui parlerai. Il n'en est pas ainsi de mon serviteur Moïse. Il est fidèle dans toute ma maison. Je lui parle bouche à bouche, je me révèle à lui sans énigmes, et il voit une représentation de l'Éternel. Pourquoi donc n'avez-vous pas craint de parler contre mon serviteur, contre Moïse ? La colère de l'Éternel s'enflamma contre eux. Et il s'en alla. La nuée se retira de dessus la tente. Et voici, Marie était frappée d'une lèpre, blanche comme la neige. Aaron se tourna vers Marie ; et voici, elle avait la lèpre. Alors Aaron dit à Moïse : De grâce, mon seigneur, ne nous fais pas porter la peine du péché que nous avons commis en insensés, et dont nous nous sommes rendus coupables ! Oh ! qu'elle ne soit pas comme l'enfant mort-né, dont la chair est à moitié consumée quand il sort du sein de sa mère ! Moïse cria à l'Éternel, en disant : O Dieu, je te prie, guéris-la ! Et l'Éternel dit à Moïse : Si son père lui avait craché au visage, ne serait-elle pas pendant sept jours un objet de honte ? Qu'elle soit enfermée sept jours en dehors du camp ; après quoi, elle y sera reçue. Marie fut enfermée sept jours en dehors du camp ; et le peuple ne partit point, jusqu'à ce que Marie y fut rentrée. »
  • Exercer des jugements de colère envers les méchants de sorte à les retrancher de la terre



    II Chroniques 21 : 11-19 : « Joram fit même des hauts lieux dans les montagnes de Juda ; il poussa les habitants de Jérusalem à la prostitution, et il séduisit Juda. Il lui vint un écrit du prophète Élie, disant : Ainsi parle l'Éternel, le Dieu de David, ton père : Parce que tu n'as pas marché dans les voies de Josaphat, ton père, et dans les voies d'Asa, roi de Juda, mais que tu as marché dans la voie des rois d'Israël ; parce que tu as entraîné à la prostitution Juda et les habitants de Jérusalem, comme l'a fait la maison d'Achab à l'égard d'Israël ; et parce que tu as fait mourir tes frères, meilleurs que toi, la maison même de ton père ; - voici, l'Éternel frappera ton peuple d'une grande plaie, tes fils, tes femmes, et tout ce qui t'appartient ; et toi, il te frappera d'une maladie violente, d'une maladie d'entrailles, qui augmentera de jour en jour jusqu'à ce que tes entrailles sortent par la force du mal. Et l'Éternel excita contre Joram l'esprit des Philistins et des Arabes qui sont dans le voisinage des Éthiopiens. Ils montèrent contre Juda, y firent une invasion, pillèrent toutes les richesses qui se trouvaient dans la maison du roi, et emmenèrent ses fils et ses femmes, de sorte qu'il ne lui resta d'autre fils que Joachaz, le plus jeune de ses fils. Après tout cela, l'Éternel le frappa d'une maladie d'entrailles qui était sans remède ; elle augmenta de jour en jour, et sur la fin de la seconde année les entrailles de Joram sortirent par la force de son mal. Il mourut dans de violentes souffrances ; et son peuple ne brûla point de parfums en son honneur, comme il l'avait fait pour ses pères. »


Jérémie 16 : 1-21 « La parole de l'Éternel me fut adressée, en ces mots : Tu ne prendras point de femme, et tu n'auras dans ce lieu ni fils ni fille. Car ainsi parle l'Éternel sur les fils et les filles qui naîtront en ce lieu, sur leurs mères qui les auront enfantés, et sur leurs pères qui les auront engendrés dans ce pays : Ils mourront consumés par la maladie ; on ne leur donnera ni larmes ni sépulture ; ils seront comme du fumier sur la terre ; ils périront par l'épée et par la famine ; et leurs cadavres serviront de pâture aux oiseaux du ciel et aux bêtes de la terre. Car ainsi parle l'Éternel : N'entre pas dans une maison de deuil, n'y va pas pleurer, te lamenter avec eux ; car j'ai retiré à ce peuple ma paix, dit l'Éternel, ma bonté et ma miséricorde. Grands et petits mourront dans ce pays ; on ne leur donnera point de sépulture ; on ne les pleurera point, on ne se fera point d'incision, et l'on ne se rasera pas pour eux. On ne rompra pas le pain dans le deuil pour consoler quelqu'un au sujet d'un mort, et l'on n'offrira pas la coupe de consolation pour un père ou pour une mère. N'entre pas non plus dans une maison de festin, pour t'asseoir avec eux, pour manger et pour boire. Car ainsi parle l'Éternel des armées, le Dieu d'Israël : Voici, je ferai cesser dans ce lieu, sous vos yeux et de vos jours, les cris de réjouissance et les cris d'allégresse, les chants du fiancé et les chants de la fiancée. Lorsque tu annonceras à ce peuple toutes ces choses, ils te diront : Pourquoi l'Éternel nous menace-t-il de tous ces grands malheurs ? Quelle est notre iniquité ? Quel péché avons-nous commis contre l'Éternel, notre Dieu ? Alors tu leur répondras : Vos pères m'ont abandonné, dit l'Éternel, ils sont allés après d'autres dieux, ils les ont servis et se sont prosternés devant eux ; ils m'ont abandonné, et n'ont point observé ma loi. Et vous, vous avez fait le mal plus encore que vos pères ; et voici, vous suivez chacun les penchants de votre mauvais cœur, pour ne point m'écouter. Je vous transporterai de ce pays dans un pays que vous n'avez point connu, ni vous, ni vos pères ; et là, vous servirez les autres dieux jour et nuit, car je ne vous accorderai point de grâce. C'est pourquoi voici, les jours viennent, dit l'Éternel, où l'on ne dira plus : L'Éternel est vivant, Lui qui a fait monter du pays d'Égypte les enfants d'Israël ! Mais on dira : L'Éternel est vivant, Lui qui a fait monter les enfants d'Israël du pays du septentrion et de tous les pays où il les avait chassés ! Je les ramènerai dans leur pays, que j'avais donné à leurs pères. Voici, j'envoie une multitude de pêcheurs, dit l'Éternel, et ils les pêcheront ; et après cela j'enverrai une multitude de chasseurs, et ils les chasseront de toutes les montagnes et de toutes les collines, et des fentes des rochers. Car mes yeux sont attentifs à toutes leurs voies, elles ne sont point cachées devant ma face, et leur iniquité ne se dérobe point à mes regards. Je leur donnerai d'abord le double salaire de leur iniquité et de leur péché, parce qu'ils ont profané mon pays, parce qu'ils ont rempli mon héritage des cadavres de leurs idoles et de leurs abominations. Éternel, ma force et mon appui, mon refuge au jour de la détresse ! Les nations viendront à toi des extrémités de la terre, et elles diront : Nos pères n'ont hérité que le mensonge, de vaines idoles, qui ne servent à rien. L'homme peut-il se faire des dieux, qui ne sont pas des dieux?
C'est pourquoi voici, je leur fais connaître, cette fois, Je leur fais connaître ma puissance et ma force ; et ils sauront que mon nom est l'Éternel. »

II Rois 5 : 20 : « Guéhazi, serviteur d'Élisée, homme de Dieu, se dit en lui-même : Voici, mon maître a ménagé Naaman, ce Syrien, en n'acceptant pas de sa main ce qu'il avait apporté ; l'Éternel est vivant ! je vais courir après lui, et j'en obtiendrai quelque chose. Et Guéhazi courut après Naaman. Naaman, le voyant courir après lui, descendit de son char pour aller à sa rencontre, et dit : Tout va-t-il bien ? Il répondit : Tout va bien. Mon maître m'envoie te dire : Voici, il vient d'arriver chez moi deux jeunes gens de la montagne d'Éphraïm, d'entre les fils des prophètes ; donne pour eux, je te prie, un talent d'argent et deux vêtements de rechange. Naaman dit : Consens à prendre deux talents. Il le pressa, et il serra deux talents d'argent dans deux sacs, donna deux habits de rechange, et les fit porter devant Guéhazi par deux de ses serviteurs. Arrivé à la colline, Guéhazi les prit de leurs mains et les déposa dans la maison, et il renvoya ces gens qui partirent. Puis il alla se présenter à son maître. Élisée lui dit: D'où viens-tu, Guéhazi ? Il répondit : Ton serviteur n'est allé ni d'un côté ni d'un autre. Mais Élisée lui dit : Mon esprit n'était pas absent, lorsque cet homme a quitté son char pour venir à ta rencontre. Est-ce le temps de prendre de l'argent et de prendre des vêtements, puis des oliviers, des vignes, des brebis, des bœufs, des serviteurs et des servantes ? La lèpre de Naaman s'attachera à toi et à ta postérité pour toujours. Et Guéhazi sortit de la présence d'Élisée avec une lèpre comme la neige. »
  • Manifester sa gloire

Jean 11 :1-4 : « Il y avait un homme malade, Lazare, de Béthanie, village de Marie et de Marthe, sa sœur. C'était cette Marie qui oignit de parfum le Seigneur et qui lui essuya les pieds avec ses cheveux, et c'était son frère Lazare qui était malade. Les sœurs envoyèrent dire à Jésus : Seigneur, voici, celui que tu aimes est malade. Après avoir entendu cela, Jésus dit : Cette maladie n'est point à la mort ; mais elle est pour la gloire de Dieu, afin que le Fils de Dieu soit glorifié par elle. » 
 
Jean 9 :1-3 : « Jésus vit, en passant, un homme aveugle de naissance. Ses disciples lui firent cette question : Rabbi, qui a péché, cet homme ou ses parents, pour qu'il soit né aveugle? Jésus répondit : Ce n'est pas que lui ou ses parents aient péché ; mais c'est afin que les œuvres de Dieu soient manifestées en lui. » 
 
  • Punir l’iniquité des pères sur les enfants


Exode 20:1-6 : «  Alors Dieu prononça toutes ces paroles, en disant : Je suis l'Éternel, ton Dieu, qui t'ai fait sortir du pays d'Égypte, de la maison de servitude. Tu n'auras pas d'autres dieux devant ma face. Tu ne te feras point d'image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre. Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car moi, l'Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l'iniquité des pères sur les enfants jusqu'à la troisième et la quatrième génération de ceux qui me haïssent, et qui fais miséricorde jusqu'à la millième génération à ceux qui m'aiment et qui gardent mes commandements. »  

II Samuel 12 : 1-16 : « L'Éternel envoya Nathan vers David. Et Nathan vint à lui, et lui dit : Il y avait dans une ville deux hommes, l'un riche et l'autre pauvre. Le riche avait des brebis et des bœufs en très grand nombre. Le pauvre n'avait rien du tout qu'une petite brebis, qu'il avait achetée ; il la nourrissait, et elle grandissait chez lui avec ses enfants ; elle mangeait de son pain, buvait dans sa coupe, dormait sur son sein, et il la regardait comme sa fille. Un voyageur arriva chez l'homme riche. Et le riche n'a pas voulu toucher à ses brebis ou à ses bœufs, pour préparer un repas au voyageur qui était venu chez lui ; il a pris la brebis du pauvre, et l'a apprêtée pour l'homme qui était venu chez lui. La colère de David s'enflamma violemment contre cet homme, et il dit à Nathan : L'Éternel est vivant ! L'homme qui a fait cela mérite la mort. Et il rendra quatre brebis, pour avoir commis cette action et pour avoir été sans pitié. Et Nathan dit à David : Tu es cet homme-là ! Ainsi parle l'Éternel, le Dieu d'Israël : Je t'ai oint pour roi sur Israël, et je t'ai délivré de la main de Saül ; je t'ai mis en possession de la maison de ton maître, j'ai placé dans ton sein les femmes de ton maître, et je t'ai donné la maison d'Israël et de Juda. Et si cela eût été peu, j'y aurais encore ajouté. Pourquoi donc as-tu méprisé la parole de l'Éternel, en faisant ce qui est mal à ses yeux ? Tu as frappé de l'épée Urie, le Héthien ; tu as pris sa femme pour en faire ta femme, et lui, tu l'as tué par l'épée des fils d'Ammon. Maintenant, l'épée ne s'éloignera jamais de ta maison, parce que tu m'as méprisé, et parce que tu as pris la femme d'Urie, le Héthien, pour en faire ta femme. Ainsi parle l'Éternel : Voici, je vais faire sortir de ta maison le malheur contre toi, et je vais prendre sous tes yeux tes propres femmes pour les donner à un autre, qui couchera avec elles à la vue de ce soleil. Car tu as agi en secret ; et moi, je ferai cela en présence de tout Israël et à la face du soleil. David dit à Nathan : J'ai péché contre l'Éternel! Et Nathan dit à David : L'Éternel pardonne ton péché, tu ne mourras point. Mais, parce que tu as fait blasphémer les ennemis de l'Éternel, en commettant cette action, le fils qui t'est né mourra. Et Nathan s'en alla dans sa maison. L'Éternel frappa l'enfant que la femme d'Urie avait enfanté à David, et il fut dangereusement malade. David pria Dieu pour l'enfant, et jeûna ; et quand il rentra, il passa la nuit couché par terre. »

I Rois 14 : 1-13 : « 
Dans ce temps-là, Abija, fils de Jéroboam, devint malade. Et Jéroboam dit à sa femme : Lève-toi, je te prie, et déguise-toi pour qu'on ne sache pas que tu es la femme de Jéroboam, et va à Silo. Voici, là est Achija, le prophète ; c'est lui qui m'a dit que je serais roi de ce peuple. Prends avec toi dix pains, des gâteaux et un vase de miel, et entre chez lui ; il te dira ce qui arrivera à l'enfant. La femme de Jéroboam fit ainsi ; elle se leva, alla à Silo, et entra dans la maison d'Achija. Achija ne pouvait plus voir, car il avait les yeux fixes par suite de la vieillesse. L'Éternel avait dit à Achija : La femme de Jéroboam va venir te consulter au sujet de son fils, parce qu'il est malade. Tu lui parleras de telle et de telle manière. Quand elle arrivera, elle se donnera pour une autre. Lorsque Achija entendit le bruit de ses pas, au moment où elle franchissait la porte, il dit : Entre, femme de Jéroboam ; pourquoi veux-tu te donner pour une autre ? Je suis chargé de t'annoncer des choses dures.
Va, dis à Jéroboam : Ainsi parle l'Éternel, le Dieu d'Israël : Je t'ai élevé du milieu du peuple, je t'ai établi chef de mon peuple d'Israël, j'ai arraché le royaume de la maison de David et je te l'ai donné. Et tu n'as pas été comme mon serviteur David, qui a observé mes commandements et qui a marché après moi de tout son cœur, ne faisant que ce qui est droit à mes yeux. Tu as agi plus mal que tous ceux qui ont été avant toi, tu es allé te faire d'autres dieux, et des images de fonte pour m'irriter, et tu m'as rejeté derrière ton dos ! Voilà pourquoi je vais faire venir le malheur sur la maison de Jéroboam ; j'exterminerai quiconque appartient à Jéroboam, celui qui est esclave et celui qui est libre en Israël, et je balaierai la maison de Jéroboam comme on balaie les ordures, jusqu'à ce qu'elle ait disparu. Celui de la maison de Jéroboam qui mourra dans la ville sera mangé par les chiens, et celui qui mourra dans les champs sera mangé par les oiseaux du ciel. Car l'Éternel a parlé. Et toi, lève-toi, va dans ta maison. Dès que tes pieds entreront dans la ville, l'enfant mourra. Tout Israël le pleurera, et on l'enterrera ; car il est le seul de la maison de Jéroboam qui sera mis dans un sépulcre, parce qu'il est le seul de la maison de Jéroboam en qui se soit trouvé quelque chose de bon devant l'Éternel, le Dieu d'Israël. »
  • Rendre justice aux opprimés et venger son peuple

Deutéronome 7:15 : «  L'Éternel éloignera de toi toute maladie ; il ne t'enverra aucune de ces mauvaises maladies d'Égypte qui te sont connues, mais il en frappera tous ceux qui te haïssent. »

Dieu, selon les Saintes Écritures, est le maître absolu de tout ce qui arrive sur la terre ; Il sait tout à l’avance, Il contrôle tout et aucun homme ne peut s’opposer à Sa Volonté comme l’attestent les versets suivants :

Lamentations 3: 37-38 « Qui dira qu'une chose arrive, sans que le Seigneur l'ait ordonnée? N'est-ce pas de la volonté du Très Haut que viennent les maux et les biens? »

Cependant, malgré tout ce qui vient d’être dit quant à la Souveraineté de Dieu, sachons tout de même que Dieu ne trouve aucun plaisir dans les souffrances de l’homme. Bien au contraire, Il s’en afflige. Il permet seulement que certaines choses arrivent afin de nous ramener vers Lui. Les maladies qui viennent de Dieu sont des actes d’amour de sa part pour nous délivrer du mal selon qu’il est écrit que :

Hébreux 12 . 6, 10, 11 : «  Car le Seigneur châtie celui qu'il aime, et il frappe de la verge tous ceux qu'il reconnaît pour ses fils.

Nos pères nous châtiaient pour peu de jours, comme ils le trouvaient bon ; mais Dieu nous châtie pour notre bien, afin que nous participions à sa sainteté.
Il est vrai que tout châtiment semble d'abord un sujet de tristesse, et non de joie ; mais il produit plus tard pour ceux qui ont été ainsi exercés un fruit paisible de justice. »
 
 Comme le dit la Bible dans :


Lamentations 3 : 22-25 : «  Les bontés de l'Éternel ne sont pas épuisées, ses compassions ne sont pas à leur terme ; elles se renouvellent chaque matin. Oh! que ta fidélité est grande ! L'Éternel est mon partage, dit mon âme ; c'est pourquoi je veux espérer en lui. L'Éternel a de la bonté pour qui espère en lui, pour l'âme qui le cherche. »

Lamentations 3 : 40, 41 : « Recherchons nos voies et les sondons, et retournons à l'Éternel ; élevons nos cœurs et nos mains vers Dieu qui est au ciel »

Ne cessons pas d’espérer en l’Éternel ; prions sans cesse. Soyons compatissants et miséricordieux.

Tournons nos regards vers le Seigneur Jésus-Christ et Il nous accueillera dans son amour. Il nous protégera et nous guérira.

(I Corinthiens 10. 9)

Pasteur Dewis HILLAH


lundi 24 décembre 2012

TÉMOIGNAGE DE DEUX EXPÉRIENCES VÉCUES DANS L’AU-DELÀ AVEC JÉSUS-CHRIST



(Traduit de l'espagnol)

             C'est un témoignage vécu et écrit en langue espagnole par Bernarda FERNANDEZ. Son mari et elle sont évangélistes itinérants aux États-Unis. Ils travaillent sous la responsabilité de la Mission ''El Cristo Viene, Inc.'' (le Christ vient) qui publie le magazine ''FE EN MARCHA ''

On peut écrire (en espagnol ou en anglais) à l'adresse suivante :

Bernarda FERNANDEZ

c/o ''FE EN MARCHA '', P.O. Box 949, CAMUY, PUERTO-RICO, 006.27. (USA)

Première expérience :


Ce matin-là, mon mari se levait pour se rendre à son travail. Voyant que je n'étais pas bien, il me dit :
- Je ne veux pas te laisser seule.

Et je lui répondis : Va, je ne suis pas seule.

En effet, Oh ! Église du Seigneur, le Seigneur était tout près de moi. Le moment décisif était arrivé pour moi, ce moment que nous connaîtrons tous un jour. J'ai senti la mort tout près de moi. J'ai saisi le téléphone pour appeler des êtres chers, des bien-aimés. Je commençais par appeler ma belle-mère pour l'avertir que j'étais en train de mourir.

Et elle me fit cette réponse :

- Tu vas recevoir aujourd'hui, de la part de Dieu, une bénédiction.

Ensuite, j'ai appelé un frère de la congrégation, et il m'a fait la même réponse exactement, puis il a ajouté :

- Lève-toi de ton lit, et loue le Seigneur, glorifie-Le, et crie à Lui.

Je lui ai répondu que je n'avais plus de force pour me lever.

Mais malgré mon manque de force, j'ai crié au Seigneur, en Lui disant :

- Seigneur, Tu es ma force, viens à mon aide.

J'ai essayé quand même de me lever, et je me suis rendue compte que je titubais, que mes jambes ne me portaient plus. J'ai compris que le Seigneur venait me chercher, et à ce moment-là, je m'aperçus que ma voix n'était plus audible, mais je continuais dans mon esprit, à crier au Seigneur, en lui disant :

- Viens Seigneur Jésus, Tu es réel, viens Seigneur Jésus. Et soudain ma chambre s'est éclairée d'une lumière qui ressemblait à un feu, et toute ma crainte a disparu. Je compris alors que cette lumière et ce feu n'étaient pas d'origine terrestre, mais céleste.
          Je vis des anges qui descendaient et se promenaient dans ma chambre. Je les entendis très clairement parler entre eux, en allant d'une extrémité à l'autre de la pièce. Je voudrais que vous sachiez que des anges sont envoyés de la part du Dieu Très-Haut, pour nous protéger.
          Je continuais à crier à celui qui pouvait me rendre la vie. Subitement, j'ai vu un Être merveilleux, plus merveilleux que les anges, que les archanges. Il était grand, fort ; jamais je n'ai vu un homme d'une telle stature. Il était tout vêtu de blanc, avec une ceinture en or. Sur sa poitrine, Il portait une inscription en or, avec ces deux mots : FIDÈLE et VÉRITABLE. Il était chaussé de sandales ; ses cheveux étaient frisés comme de feu et de laine blanche. Il brillait comme le soleil. Ses yeux étaient comme des flammes, et son visage exprimait la douceur et l'amour. Il était devant moi, le Roi des rois, le Seigneur des seigneurs.

Tout à coup, mon corps s'est mis à trembler, car devant Dieu, tremble la terre. Ma tête a glissé hors du lit, dans le vide. D'un pas sûr, je Le vis s'approcher de moi. Il a pris ma tête entre Ses mains, et m'a dit :

- Écoute, Je suis Jésus.

Et, à l'instant même, je suis tombée comme morte, à terre. Lorsque je me suis réveillée, j'étais à nouveau sur mon lit, Jésus assis à ma droite. 
        Avec mon corps immobile et les yeux grands ouverts, je regardais les anges et ce Dieu Véritable qui me dit :

- Je suis Jésus qui est mort pour toi. Regarde ces marques dans Mes mains, elles sont encore là pour toi. Je suis descendu de Mon trône de gloire, parce que Je dois parler avec toi.

Puis Il poursuivit, et me dit :

- Il y a beaucoup de choses dans ta vie que tu dois Me donner.

Et moi qui croyais Lui avoir tout donné.

Il reprit de nouveau :

- Il y a en toi la paresse et la colère et toutes ces choses font beaucoup de mal à Mon peuple. Ce ne sont pas les 25% qu'il faut Me donner, ni les 50%, ni les 95%, mais les 100%, si vous voulez entrer dans le royaume des cieux. Vous devez être saints, car celui qui vous a appelés est saint. Je suis venu te chercher pour que tu fasses un voyage avec Moi.

Je lui demandai :

- Seigneur, s'agit-il du voyage missionnaire que je dois faire ?

- Non.

Ensuite, Il me prit les mains, et me souleva. C'était merveilleux de voir cet Être Souverain et Puissant, me parler comme à un frère, à un ami, en toute simplicité. Il m'emmena jusqu'à la fenêtre de ma chambre qui surplombe tout New-York. À ce moment-là, j'ai regardé Jésus, et j'ai vu que Son visage s'était assombri.

Il commençait à pleurer, et me dit :

- On prêche beaucoup Ma parole, mais on ne l'écoute point. Le péché de cette ville est monté devant Mon Père.

Et de nouveau, Il m'a répété cette même phrase

- On prêche beaucoup Ma parole, mais on ne l'écoute point.

Dans cette ville, j'ai vu des homosexuels et, parmi eux, des dirigeants du pays, des maires, en harmonie avec eux. Et le Seigneur me dit :

C'est une autre Sodome. Celui qui parle est vivant, les jugements de Mon Père vont tomber bientôt sur cette ville.

Je me suis prosternée devant le Seigneur, en pleurant, et Il me dit :

- Ne crains point, car quand les jugements vont tomber dans le monde, Mon Église ne sera plus sur la terre.

      Ensuite le Seigneur m'a reconduite à mon lit, et Il m'a cité le nom d'un frère de la congrégation, qu'Il m'a demandé d'appeler, pour lui dire que mon esprit allait sortir de mon corps, et qu'il ne devait m’emmener ni devant les autorités, ni dans les hôpitaux, ni dans les monuments funéraires, et de dire à mon mari qu'il devait faire confiance au Seigneur car Il est la Résurrection et la Vie.

Le Seigneur reprit la parole, et dit :

- Moi, qui donne la vie, Je prends ton esprit, mais tu reviendras, et tu rapporteras au peuple qu'il doit Me faire pleinement confiance.

'' Celui qui croit en Moi vivra, quand même il serait mort, et quiconque vit et croit en Moi, ne mourra jamais '' (Jean ch. 11 verset 25, 26).

      Le Seigneur étendit la main, je ressentis une douleur terrible, et mon corps tressauta et se tordit, et subitement, je vis qu'un autre corps était sorti de mon corps, un corps habillé en blanc, un corps resplendissant comme celui du Seigneur. Et le Seigneur me dit :

- Regarde, ceci est le corps que Mon peuple aura bientôt.

Je constatais que je pouvais traverser les murs. Le Seigneur me tenait par la main, et Il me dit :

- Regarde !

Je me suis retournée, j'ai vu mon corps sans l'esprit. Il m'expliqua que ce corps ne servait à rien, que ce n'était que la poussière, et qu'il retournerait à la poussière.

Ce nouveau corps glorieux M'appartient, c'est l'esprit que J'ai donné à l'homme. Je crus qu'Il allait m'emporter au Ciel, car j'avais l'assurance de mon salut, mais nous descendîmes par un tunnel au cœur de la terre. En nous approchant d'un certain lieu, nous sentîmes une odeur pestilentielle, quelque chose qui me faisait horreur. Je me retournai vers le Seigneur, et je Lui dis :

- Je ne veux pas aller dans ce lieu.

Et avec une voix très forte, le Seigneur me répondit :

- Il est nécessaire que tu y ailles d'abord, il faut que tu voies ce qu'il y a dans ce lieu.

Nous sommes entrés, c'était un lieu très obscur et terrible. J'ai entendu les gémissements dont parle la Parole de Dieu.