AVERTISSEMENT

Les articles des différents auteurs publiés sur ce site, sauf avertissement spécial, ont été approuvés par l'éditeur de LA VIE ÉTERNELLE. Cela n’entraîne nullement l’approbation de toutes les publications écrites, audiovisuelles et en ligne de ces différents auteurs, lesquels ont pu momentanément ou définitivement verser dans des hérésies, de fausses doctrines ou dans l’égarement.

Par ailleurs, le comité rédactionnel de votre site n’entend nullement approuver les sites vers lesquels renvoient les liens présents dans ces articles.

( cf notre Politique de confidentialité)


jeudi 7 février 2013

LA SEPARATION SPIRITUELLE : NE PARTICIPEZ PAS AU PECHE D’AUTRUI (suite)



CHAPITRE II : NE TOUCHEZ PAS À CE QUI EST IMPUR

                                                            Retourner au chapitre I

      Dieu désire que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité (ITimothée 2. 4). Aussi n’a-t-il pas hésité à envoyer Son Fils Unique à la croix comme victime propitiatoire (Romains 3. 24, 25) afin que quiconque croit en Jésus-Christ ait la vie Éternelle. (Jn. 3. 16 ; Rom. 10. 9, 10, 11). Le sang de Jésus versé à la croix rachète le pécheur repentant, et le libère du fardeau de ses iniquités (Colossiens 1. 12-20). Ses péchés effacés, définitivement oubliés (Éphésiens 1. 7) et ainsi justifié gratuitement, il est réconcilié avec Dieu par Christ. C'est à ce même ministère de la réconciliation que Dieu appelle tous les chrétiens, selon qu’il est écrit :


 
II Corinthiens 5. 17-21 : « Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. Et tout cela vient de Dieu, qui nous a réconciliés avec Lui par Christ, et qui nous a donné le ministère de la réconciliation. Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec Lui-même, en n’imputant point aux hommes leurs offenses, et Il a mis en nous la parole de la réconciliation. Nous faisons donc les fonctions d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; nous vous en supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! Celui qui n’a point connu le péché, Il l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en Lui justice de Dieu. »
 
Nous devons donc aller par tout le monde, et prêcher la bonne nouvelle à toute la création (Marc 16. 15) et ainsi faire de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, ... (Matthieu 28. 19)
Cependant, en aucun cas, Dieu ne désire pas voir Son peuple s’associer, s’assembler, ou s’unir avec ceux qui ne sont pas nés de nouveau.
Il est écrit à ce propos dans II Corinthiens 6. 14-18 :
 
« Ne vous mettez pas avec les infidèles sous un joug étranger. Car quel rapport y a-t-il entre la justice et l’iniquité ? ou qu’y a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres ? Quel accord y a-t-il entre Christ et Bélial ? ou quelle part a le fidèle avec l’infidèle ? Quel rapport y-a-t-il entre le temple de Dieu et les idoles ? Car nous sommes le temple du Dieu vivant comme Dieu l’a dit : J’habiterai et Je marcherai au milieu d’eux ; Je serai leur Dieu, et ils seront Mon peuple. C’est pourquoi, sortez du milieu d’eux, et séparez-vous, dit le Seigneur, ne touchez pas à ce qui est impur, et Je vous accueillerai. Je serai pour vous un père, et vous serez pour Moi des fils et des filles, dit le Seigneur Tout-Puissant. »
 
Afin de mieux comprendre cette portion des Écritures, formulons une triple interrogation :
1. Qu’est-ce qui est impur ? (verset 17)
Des hommes
2. Qui sont-ils ? (verset 14)
Des non-convertis
3. Pourquoi sont-ils impurs ?
Si la réponse aux deux premières questions est aisée, la réponse à la 3e question nécessite quant à elle une étude comparative des cinq phrases interrogatives contenues dans le passage ci-dessus.
Ces cinq phrases ont la même structure antithétique faisant ressortir une opposition :
Entre justice et iniquité dans la première phrase ;
Entre lumière et ténèbres dans la deuxième ;
Entre Christ et Bélial dans la troisième ;
Entre fidèle et infidèle dans la quatrième et
Entre temple de Dieu et les idoles dans la cinquième.
Par cette construction emphatique, le Saint-Esprit met l’accent sur l’incompatibilité qui existe entre le fidèle et l’infidèle et nous amène à faire un regroupement des premiers termes d’une part et des seconds termes d’autre part.
L’association des premiers termes donne : Justice, Lumière, Christ, Fidèle et Temple de Dieu ; et pour les seconds termes, nous avons : Iniquité, Ténèbres, Bélial, Infidèle et les Idoles.
Ainsi, le Fidèle est le Temple de Dieu (I Corinthiens 6. 19), fils de lumière, membre de Christ. Il pratique la Justice. Le fidèle est saint car mis à part pour Dieu, et pur à cause de Christ (I Jean 1. 7).
 
L’infidèle marche dans les ténèbres et pratique l’iniquité. Il est fils de Bélial ou Satan (I Jean 3. 8-10 ; Éphésiens 5. 8, 31-32). Il est spirituellement impur et séparé de Jésus-Christ.
Dieu commande à ceux qui Lui appartiennent de ne pas s’unir avec l’infidèle. Cette interdiction formelle s’applique à trois domaines :
- le mariage ;
- la vie sociale ;
- le culte rendu à Dieu.
 
1. Le mariage
      Le verset 39 de I Corinthiens 7 qui suit est assez explicite quant à l’opposition formelle de Dieu au mariage entre chrétiens et non-chrétiens.
Lisons :
« Une femme est liée aussi longtemps que son mari est vivant ; mais si le mari meurt, elle est libre de se marier à qui elle veut ; seulement, que ce soit dans le Seigneur. »

L’adverbe ‘’seulement’’ est exclusif et marque l’obligation de se marier rien qu’à un chrétien pour la veuve chrétienne en particulier, et en général pour tous les chrétiens.
     Pour parler comme l’apôtre Paul dans I Corinthiens 6. 15-20, je dirai : Prendrai-je donc les membres de Christ, pour en faire les membres de Satan ? Comment deviendrai-je une seule chair avec une personne déclarée impure par Dieu Lui-Même ?
      Ne dites surtout pas que le chrétien qui se mariera avec une infidèle va la sanctifier. Le verset 14 de ICorinthiens chapitre 7 concerne seulement ceux qui s’étaient mariés dans le monde avant d’être sauvés. C’est à eux que le Saint-Esprit s’adresse par la bouche de l’apôtre Paul. Il n’y a aucune confusion là-dessus. Qu’aucune chrétienne, désireuse de satisfaire sa convoitise passionnée des richesses de ce monde, ne s’appuie donc plus sur I Corinthiens 7 pour justifier ses amourettes avec un non-converti. Comment toi qui es une vierge pure (Matthieu 25), issue d’une race élue peux-tu t’attacher à un impur ?
 
2. La vie sociale


         D’une manière absolue, personne ne peut refuser d’avoir des relations avec les infidèles (I Corinthiens 5. 9-10). Ne serait-ce que pour prêcher l’Évangile, nous serons amenés à frotter avec les mondains.
De plus dans le cadre professionnel, scolaire, ou académique, nous sommes obligés de composer avec eux. Néanmoins, nous devons veiller à ne pas aller au-delà de ce qui est indispensable, de peur de tomber dans une vaine socialisation qui nous conduira à embrasser les pratiques du monde avec pour danger de nous souiller involontairement. Ne soyons pas inconsidérés. Toute relation qui ne nous permet pas de servir ou de glorifier Christ doit être rompue. Si le Seigneur Jésus-Christ était à votre place, continuera-t-Il de travailler dans cette société qui vend de l’alcool, du tabac, des contraceptifs, des préservatifs, des armes de guerre, des livres de pornographie, des romans policiers, des ouvrages ésotériques ou de fausses religions ? (Actes 9. 18, 19)
Continuera-t-Il de travailler avec cette association ou cette société qui fraude le fisc et détourne de l’argent ? (Ps. 5. 5-8)
Va-t-Il collecter l’argent souillé par le péché, l’argent des fausses religions, des organisations œcuméniques, des Nations-Unies, ou des organisations non gouvernementales pour faire l’œuvre de Dieu ou pour aider les pauvres ?
Est-ce cet exemple qu’Il nous a laissé dans la Bible ? (Proverbes 16. 8) Fera-t-Il de la politique ? (Jean 6. 15 ; Jean 18. 36, 37)
Ira-t-Il s’asseoir avec des pécheurs impénitents, des moqueurs (Proverbes 3. 34 ; Psaumes 1. 1), des blasphémateurs (Éphésiens 4. 29-32), des gens qui méprisent Son Sacrifice sur la croix dans les partis politiques, dans les théâtres, dans les boîtes de nuit, dans les bars, dans les salles de cinéma (Psaumes 26. 4-8), dans les cérémonies funéraires de 8e jour, du 40e jour, ou dans les fameuses sorties de deuil ? (Psaumes 106. 28 ; Nombres 25. 1-5 ; Éphésiens 5. 1-7)
Ira-t-Il faire des dons au chef du culte vaudou du village pour se concilier ses bonnes grâces ? Va-t-Il investir l’argent de Son Père dans les réjouissances populaires mondaines ? (II Corinthiens 8. 12-15)
Ira-t-Il se dévêtir pour s’ébattre abominablement à la plage ou à la piscine en compagnie du sexe opposé devisant impudiquement étendue sur le sable ou sur un matelas ?
Il ne perdra point son temps dans les palabres familiales ou tribales ; Il ne compromettra point sa personne dans les clubs de jeu de dame, de ludo, d’arts martiaux, de tontine, de poker (jeu de cartes) ou d’entraide.
       Si effectivement tu es né de nouveau, ce n’est plus toi qui vis, mais c’est Christ qui vit en toi (Galates 2. 20). Comment alors peux-tu faire des choses que Jésus-Christ n’aurait pas faites ? C’est pourquoi tâche de marcher comme Lui-Même a marché.



3. Le culte


      La plupart des dénominations chrétiennes, guidées par le désir de voir les non-croyants accéder au salut, violent la pureté du culte.
Pour bien comprendre comment les activités des assemblées chrétiennes doivent se dérouler, il faut se référer non seulement au classique I Corinthiens, mais aussi à II Corinthiens et au livre des Actes des Apôtres. C’est en étudiant ces livres dans un esprit de prière que nous, chrétiens d’aujourd’hui, parviendrons à la pleine révélation de ce que Dieu attend de chaque assemblée chrétienne.
    D’emblée, je déclare qu’il ne sert à rien de tomber dans des discussions vaines d’hommes corrompus d’entendement quant à la forme et les rites selon lesquels doit se dérouler le culte. Ce qui importe, c’est que tout se déroule dans l’ordre et la pureté. L’ordre dans le culte est traité de manière explicite dans I Corinthiens 14 et I Timothée 2. 11-15. Cependant, il faut prendre garde à ne pas le caricaturer pour en arriver à des pratiques sclérosantes.
     Toute réunion effectivement conduite par le Saint-Esprit est ordonnée, pourvu que les participants soient attentifs à Sa Voix. Cela est valable également pour la pureté. Néanmoins, il faut noter que la confusion qui existe aujourd’hui quant à la manière de concilier l’évangélisation et la séparation spirituelle procède de la mauvaise perception de la différence qui doit exister entre les réunions d’évangélisation et les réunions de frères ou d’édification.
Les réunions d’évangélisation sont des réunions destinées aux non-croyants. Elles peuvent prendre le nom de :
- campagne d’évangélisation ;
- conférence ;
- séminaire ;
- ou étude biblique.
 
Elles n’en demeurent pas moins des réunions au cours desquelles la parole de Dieu est prêchée en vue du salut des âmes. Elles peuvent se dérouler en plein air, dans un hôtel, sur la voie publique, chez un particulier, ou mieux dans un lieu spécialement conçu comme les centres de conférence ou les bâtiments de culte authentiquement chrétien. Au cours de ces réunions destinées aux païens, les femmes peuvent parler, et poser des questions. On ne peut logiquement pas refuser aux femmes de témoigner, puisque ce n’est pas l’Église qui se réunit. La présence d’une chorale ou d’un groupe musical est une chose souhaitée afin que le nom de Jésus-Christ soit élevé par des cœurs purs, et que la puissance de Dieu soit déversée (II Chroniques 20. 1-28 ; Psaume 149. 5-9) pour la délivrance des captifs. Dieu n’a que faire des louanges des enfants du diable (c’est-à-dire d’une personne non-convertie). Il n’est ému que par les louanges de Son Peuple (Psaumes  22. 4b). Dans le Nouveau Testament, nous voyons plusieurs réunions de ce type. Le passage ci-dessous en est une illustration :
 
Actes 19. 8, 9 : « Ensuite Paul entra dans la synagogue, où il parla librement. Pendant trois mois, il discourut sur les choses qui concernent le royaume de Dieu, s’efforçant de persuader ceux qui l’écoutaient. Mais, comme quelques-uns restaient endurcis et incrédules, décriant devant la multitude la voie du Seigneur, il se retira d’eux, sépara les disciples, et enseigna chaque jour dans l’école d’un nommé Tyrannus. »
 
     Durant les trois premiers mois de son arrivée à Éphèse, Paul s’est efforcé de convaincre son auditoire (verset 8) quant au fait que Jésus-Christ est le Messie attendu par la nation juive. Ceux à qui il s’adressait n’étaient pas encore des chrétiens. Durant ces trois mois, il a donc organisé des réunions d’évangélisation. Mais lorsqu’il vit que certains s’opposaient toujours à l’Évangile, il sépara les disciples d’eux et commença par organiser des réunions d’édification. Paul sait mieux que quiconque que les non-croyants ne doivent pas s’assembler avec les chrétiens pour adorer Dieu, autrement il n’aurait pas écrit II Corinthiens chapitre 6 versets 14 à 18. Chaque fois que la prédication s’adresse à des non-croyants (en Jésus), c’est une réunion d’évangélisation ; la présence de chrétiens n’y change rien. Ainsi les passages suivants sont des réunions d’évangélisation ou tout court une évangélisation : Actes 2. 14-40 ; Actes 3. 12-26 ; Actes 8. 5-13 ; Actes 8. 25 ; Actes 9. 20-22 ; Actes 10. 24-43 ; Actes 13. 14-44...
 
     À partir de ce qui précède, il est plus facile de distinguer dans le Nouveau Testament les réunions de frères ou réunions d’édification. (Précisons qu’il arrive qu’une réunion d’évangélisation touchant un petit groupe d’hommes se transforme en réunion de frères. C’est le cas dans Actes 10. 24-48 où des versets 43 à 48, les auditeurs sont devenus des disciples du Seigneur Jésus-Christ et ont été sur-le-champ baptisés d’eau.) Comme réunions de frères, nous pouvons citer dans le cadre présent entre autres : Actes 8. 14-17 ; Actes 11. 25, 26 ; Actes 12. 12.
     En lisant Actes 2. 41-47, ceux qui ne sont pas avertis pourront penser que les apôtres allaient communier avec les Juifs non messianiques dans le temple tous les jours. S’il en était ainsi, pourquoi c’est dans les maisons qu’ils prenaient la sainte cène (Actes 2. 46) ?
      À la lecture du chapitre 3, du chapitre 4 versets 1 à 4, et surtout du chapitre 5 versets 12 à 28, on se rend aisément compte que c’est pour enseigner que Jésus est le Messie et qu’Il a tout accompli, qu’Il a accompli la loi (Galates 2. 15, 16). Si donc tel est leur message, il est impossible qu’ils continuent de pratiquer le Judaïsme comme ‘’chemin de salut’’. Autrement qu’est-ce que l’apôtre Pierre est allé faire chez Corneille (Actes 10) ?
       Si même en lisant Actes 21. 17-19 ou Galates 2. 14, on est tenté de croire que les apôtres continuaient de pratiquer parallèlement au christianisme le judaïsme, il faut savoir que c’était une question d’influence culturelle et dans une certaine mesure par crainte des hommes. Chacun sait que les coutumes ont la vie dure ; ce n’est pas du jour au lendemain que nous perdons la vaine manière de vivre héritée de nos parents (I Pierre 1. 18).
 
       Entendu donc que Pierre reconnait que c’est par Jésus seul que les hommes sont sauvés (Actes 2. 58-40 ; Actes 4. 8-12), il est clair qu’il n’ira pas perdre son temps au temple pour communier avec des Juifs allant à la perdition puisque rejetant Jésus-Christ. Se baser donc sur Actes des Apôtres pour légitimer la désastreuse pratique ayant cours dans les Églises est une grave erreur.
        Le Seigneur ne nous a-t-Il pas déclaré en Matthieu 7. 6 de ne pas donner les choses saintes aux chiens, et de ne pas jeter nos perles devant les pourceaux, de peur qu’ils ne les foulent aux pieds, ne se retournent et ne nous déchirent ?
        Les chiens sont les apostats, les mauvais ouvriers (Phil. 3. 2 ; Apocalypse 22. 15) et les pourceaux sont les incrédules, ceux qui à l’image des porcs se vautrent dans le bourbier c’est-à-dire le péché.
        Seuls ceux qui sont nés de nouveau peuvent apprécier les choses spirituelles selon qu’il est écrit que :
 
  I Corinthiens 2. 14 : « Mais l’homme naturel ne reçoit pas les choses de l’Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge. »
 
 En laissant les non-croyants venir participer sans condition à l’adoration que nous rendons à Dieu, nous rendons impur le temple de Dieu qui est l’assemblée (II Corinthiens 6. 16 ; Éphésiens 2. 19-22 ; Matthieu 16. 18 ; I Pierre 2. 4, 5), mais aussi chaque chrétien (I Corinthiens 6. 19 ; I Cor. 3. 16).
      Dans la loi de Moïse, Dieu interdit strictement que les étrangers incirconcis de cœur et de chair ou ceux qui sont souillés ne mettent les pieds dans Son saint temple (Éphésiens 2. 11-19 ; Nombres 1. 51 ; Ézéchiel 44 ; Actes 11. 2 ; Actes 10. 28). C’est à cause de cela que les Juifs non messianiques ont réagi vivement dans Actes 21. 27-29 à l’égard de Paul croyant qu’il avait introduit dans le temple un incirconcis grec : Trophime d’Éphèse.
      L’étranger incirconcis de cœur et de chair est typologiquement le non-croyant.  Même I Corinthiens 14. 23 nous montre clairement que les hommes du peuple (Juifs non messianiques) et les non-croyants (païens) ne participent pas à l’adoration avec les chrétiens, parce que le verbe survenir signifie « arriver de façon imprévue, brusquement », « arriver inopinément ».
       En effet, celui qui participe habituellement à quelque chose, en un certain lieu, ne peut plus surprendre par son entrée, puisqu’il y est attendu. Si donc les non-croyants ou les hommes du peuple étaient membres de l’assemblée ou visiteurs réguliers ou même autorisés à suivre les réunions de disciples, ils ne peuvent être considérés comme des personnes qui ne sont pas attendues, qui font irruption.
 
Que faire donc ?
 
       Réservons-leur des jours, ou des heures où ils peuvent venir écouter l’Évangile.  Qu’importe le jour (Colossiens 2. 16, 17 ; Romains 14. 5, 6), pourvu que ces moments ne servent ni à l’intercession, ni à la louange collective, ni à l’enseignement, de sorte que le sacrifice que nous amenons à l’autel ne soit pas souillé par leurs impuretés ; car il est écrit :
 
Proverbes 28. 9 : « Si quelqu’un détourne l’oreille pour ne pas écouter la loi, sa prière même est une abomination.»
Et encore :
Proverbes 21. 27 : « Le sacrifice des méchants est quelque chose d’abominable ; combien plus quand ils l’offrent avec des pensées criminelles ! »
 
      Laissez donc vos enfants, vos amis, vos femmes, ou vos maris non sauvés en dehors de l’exercice de la sacrificature (Apocalypse 1. 5, 6) pour que Dieu ne dise pas :
 
Ézéchiel 44. 7-8 : « Assez de toutes vos abominations, maison d’Israël ! Vous avez introduit dans Mon sanctuaire des étrangers incirconcis de cœur et incirconcis de chair, pour profaner Ma maison ; (...) vous avez rompu Mon alliance. Vous n’avez pas fait le service de Mon sanctuaire, mais vous les avez mis à votre place pour faire le service dans Mon sanctuaire. »
 
Pourquoi donc devons-nous jeter nos perles devant les pourceaux ? (Matthieu 7. 6).
 

CONCLUSION


      La séparation spirituelle nous enseigne à nous séparer non seulement de tout frère qui pratique le péché, mais également des non-croyants. Elle n’est pas un acte de rejet, de mépris ou de haine vis-à-vis du pécheur, mais au contraire un acte d’amour. En effet, la Bible déclare que l’amour de Dieu et de Ses enfants consiste à garder Ses commandements(I Jean 5.2 ; 3). Or voici que la séparation spirituelle est un commandement de Dieu.
        C’est pourquoi, ceux qui aiment effectivement les enfants de Dieu doivent les séparer de tout ce qui peut les couper de Dieu et les pousser à la perdition éternelle. En gardant dans l’assemblée le frère qui pèche, on fortifie sa main dans le mal. En l’excluant, il devient conscient du rejet unanime des autres dû à sa conduite scandaleuse, et en éprouve du remords pour parvenir grâce à la prière de l’Église à la repentance (Ecclésiaste 8. 11). Suite à cette repentance, il se dégage des mains du diable (II Timothée 2. 25, 26) et est à nouveau rempli de zèle pour son Seigneur et Sauveur Jésus-Christ.
        En vérité, en vérité, ceux qui refusent d’obéir à Dieu en violant le principe de la séparation spirituelle sont ceux qui en réalité n’aiment pas leurs frères. Ils font juste preuve d’affection naturelle pour ne pas dire charnelle. Ils empêchent Dieu de purifier Son Église et de sauver les perdus. Car une Église pure est plus virulente contre le royaume du diable pour la simple et bonne raison que Dieu l’exauce davantage. Penser un seul instant que la doctrine de la séparation spirituelle est un enseignement d’homme est un acte de folie.
         Quiconque communie ou collabore dans une œuvre à caractère spirituel avec une personne chrétienne ou non vivant dans le péché sera vaincu par le diable et son royaume. Aussi vaillant que soit ce chrétien, aussi saint soit-il, il tombera devant le diable pour le simple fait qu’il s’est associé avec un impie (II Chroniques 25. 7, 8).
 
Josaphat, à plusieurs reprises dans les Écritures, l’a expérimenté :
 
  II Chroniques 20. 35-37 : « Après cela, Josaphat, roi de Juda, s’associa avec le roi d’Israël, Achazia, dont la conduite était impie. Il s’associa avec lui pour construire des navires destinés à aller à Tarsis, et ils firent les navires à Etjon-Guéber. Alors Eliezer, fils de Dodava, de Maréscha, prophétisa contre Josaphat, et dit : Parce que tu t’es associé avec Achazia, l’Éternel détruit ton œuvre. Et les navires furent brisés, et ne purent aller à Tarsis. »
 
Avant cet épisode de perte de navires, Josaphat, roi de Juda, avait failli se faire tuer en allant à la guerre avec le roi Achab, mari de la très mauvaise Jézabel et père d’Achazia l’impie (I Rois 22 ; II Chroniques 18).
Les syriens qu’ils sont allés combattre ensemble les ont proprement vaincus ; ce fut un sauve-qui-peut général (I Rois 22. 36). Pourquoi ?
Parce que Achab vivait dans le péché, allant après Baal et Astarté, un peu à l’image des nombreuses dénominations protestantes, évangéliques et pentecôtistes qui s’associent avec le catholicisme romain, Babylone la grande, au travers du Conseil Œcuménique des Églises (C.O.E), de la société biblique “Alliance Biblique Universelle et de bien d’autres structures du genre.
 
        L’unité spirituelle, à laquelle nous aspirons aussi, ne peut se réaliser en dehors du corps du Christ. Comment pouvons-nous accueillir celui que Dieu rejette ? Celui qui pratique un péché donné est déchu de sa position céleste puisqu’il retourne sous l’autorité du diable (I Jean 3. 8) ; il met une division entre Dieu et nous, selon qu’il est écrit :
 
  II Corinthiens 6. 16-18 : « Quel rapport y a-t-il entre le temple de Dieu et les idoles ? Car nous sommes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l’a dit. J’habiterai et Je marcherai au milieu d’eux ; Je serai leur Dieu, et ils seront Mon peuple. C’est pourquoi, sortez du milieu d’eux, et séparez-vous, dit le Seigneur ; ne touchez pas à ce qui est impur, et Je vous accueillerai. Je serai pour vous un père, et vous serez pour Moi des fils et des filles, dit le Seigneur Tout-Puissant. »
 
      Il est donc clair que pour que l’unité se réalise entre chrétiens d’une manière effective, il faut que nous nous séparions de ceux que Dieu rejette. C’est cela la Séparation Spirituelle. Elle est aussi clairement recommandée dans la Bible que l’Unité Spirituelle.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.