(Traduit de l'espagnol)
C'est
un témoignage vécu et écrit en langue espagnole par Bernarda FERNANDEZ. Son
mari et elle sont évangélistes itinérants aux États-Unis. Ils travaillent sous
la responsabilité de la Mission ''El Cristo Viene, Inc.'' (le Christ vient) qui
publie le magazine ''FE EN MARCHA ''
On peut écrire (en espagnol ou en anglais) à l'adresse
suivante :
Bernarda FERNANDEZ
c/o ''FE EN MARCHA '', P.O. Box 949, CAMUY, PUERTO-RICO, 006.27. (USA)
Première expérience :
Ce
matin-là, mon mari se levait pour se rendre à son travail. Voyant que je
n'étais pas bien, il me dit :
- Je ne veux pas te laisser seule.
Et je lui répondis : Va, je ne suis pas seule.
En effet, Oh ! Église du Seigneur, le Seigneur était
tout près de moi. Le moment décisif était arrivé pour moi, ce moment que nous
connaîtrons tous un jour. J'ai senti la mort tout près de moi. J'ai saisi le
téléphone pour appeler des êtres chers, des bien-aimés. Je commençais par
appeler ma belle-mère pour l'avertir que j'étais en train de mourir.
Et elle me fit cette réponse :
- Tu vas recevoir aujourd'hui, de la part de Dieu, une
bénédiction.
Ensuite, j'ai appelé un frère de la congrégation, et
il m'a fait la même réponse exactement, puis il a ajouté :
- Lève-toi de ton lit, et loue le Seigneur,
glorifie-Le, et crie à Lui.
Je lui ai répondu que je n'avais plus de force pour me
lever.
Mais malgré mon manque de force, j'ai crié au
Seigneur, en Lui disant :
- Seigneur, Tu es ma force, viens à mon aide.
J'ai essayé quand même de me lever, et je me suis
rendue compte que je titubais, que mes jambes ne me portaient plus. J'ai
compris que le Seigneur venait me chercher, et à ce moment-là, je m'aperçus que
ma voix n'était plus audible, mais je continuais dans mon esprit, à crier au Seigneur,
en lui disant :
- Viens Seigneur Jésus, Tu es réel, viens Seigneur
Jésus. Et soudain ma chambre s'est éclairée
d'une lumière qui ressemblait à un feu, et toute ma crainte a disparu. Je
compris alors que cette lumière et ce feu n'étaient pas d'origine terrestre,
mais céleste.
Je vis des
anges qui descendaient et se promenaient dans ma chambre. Je les entendis très
clairement parler entre eux, en allant d'une extrémité à l'autre de la
pièce. Je voudrais que vous sachiez que des anges sont envoyés de la part
du Dieu Très-Haut, pour nous protéger.
Je continuais
à crier à celui qui pouvait me rendre la vie. Subitement, j'ai vu un Être
merveilleux, plus merveilleux que les anges, que les archanges. Il était grand,
fort ; jamais je n'ai vu un homme d'une telle stature. Il était tout vêtu de
blanc, avec une ceinture en or. Sur sa poitrine, Il portait une inscription en
or, avec ces deux mots : FIDÈLE et VÉRITABLE. Il était chaussé de sandales ;
ses cheveux étaient frisés comme de feu et de laine blanche. Il brillait comme
le soleil. Ses yeux étaient comme des flammes, et son visage exprimait la
douceur et l'amour. Il était devant moi, le Roi des rois, le Seigneur des
seigneurs.
Tout à coup, mon corps s'est mis à trembler, car
devant Dieu, tremble la terre. Ma tête a glissé hors du lit, dans le vide.
D'un pas sûr, je Le vis s'approcher de moi. Il a pris ma tête entre Ses
mains, et m'a dit :
- Écoute, Je suis Jésus.
Et, à l'instant même, je suis tombée comme morte, à
terre. Lorsque je me suis réveillée, j'étais à nouveau sur mon lit, Jésus assis
à ma droite.
Avec mon corps immobile et
les yeux grands ouverts, je regardais les anges et ce Dieu Véritable qui me dit
:
- Je suis Jésus qui est mort pour toi. Regarde
ces marques dans Mes mains, elles sont encore là pour toi. Je suis
descendu de Mon trône de gloire, parce que Je dois parler avec toi.
Puis Il poursuivit, et me dit :
- Il y a beaucoup de choses dans ta vie que tu dois Me
donner.
Et moi qui croyais Lui avoir tout donné.
Il reprit de nouveau :
- Il y a en toi la paresse et la colère et toutes ces
choses font beaucoup de mal à Mon peuple. Ce ne sont pas les 25% qu'il faut Me
donner, ni les 50%, ni les 95%, mais les 100%, si vous voulez entrer dans le
royaume des cieux. Vous devez être saints, car celui qui vous a appelés est
saint. Je suis venu te chercher pour que tu fasses un voyage avec Moi.
Je lui demandai :
- Seigneur, s'agit-il du voyage missionnaire que je
dois faire ?
- Non.
Ensuite, Il me prit les mains, et me souleva. C'était
merveilleux de voir cet Être Souverain et Puissant, me parler comme à un frère,
à un ami, en toute simplicité. Il m'emmena jusqu'à la fenêtre de ma chambre qui
surplombe tout New-York. À ce moment-là, j'ai regardé Jésus, et j'ai vu que Son
visage s'était assombri.
Il commençait à pleurer, et me dit :
- On prêche beaucoup Ma parole, mais on ne l'écoute
point. Le péché de cette ville est monté devant Mon Père.
Et de nouveau, Il m'a répété cette même phrase
- On prêche beaucoup Ma parole, mais on ne l'écoute
point.
Dans cette ville, j'ai vu des homosexuels et, parmi
eux, des dirigeants du pays, des maires, en harmonie avec eux. Et le Seigneur
me dit :
C'est une autre Sodome. Celui qui parle est vivant,
les jugements de Mon Père vont tomber bientôt sur cette ville.
Je me suis prosternée devant le Seigneur, en pleurant,
et Il me dit :
- Ne crains point, car quand les jugements vont tomber
dans le monde, Mon Église ne sera plus sur la terre.
Ensuite le Seigneur m'a
reconduite à mon lit, et Il m'a cité le nom d'un frère de la congrégation,
qu'Il m'a demandé d'appeler, pour lui dire que mon esprit allait sortir de mon
corps, et qu'il ne devait m’emmener ni devant les autorités, ni dans les
hôpitaux, ni dans les monuments funéraires, et de dire à mon mari qu'il devait
faire confiance au Seigneur car Il est la Résurrection et la Vie.
Le Seigneur reprit la parole, et dit :
- Moi, qui donne la vie, Je prends ton esprit, mais tu
reviendras, et tu rapporteras au peuple qu'il doit Me faire pleinement
confiance.
'' Celui qui croit en Moi vivra, quand même il serait
mort, et quiconque vit et croit en Moi, ne mourra jamais '' (Jean ch. 11 verset
25, 26).
Le Seigneur étendit la main, je
ressentis une douleur terrible, et mon corps tressauta et se tordit, et
subitement, je vis qu'un autre corps était sorti de mon corps, un corps habillé
en blanc, un corps resplendissant comme celui du Seigneur. Et le Seigneur me
dit :
- Regarde, ceci est le corps que Mon peuple aura
bientôt.
Je constatais que je pouvais traverser les murs. Le
Seigneur me tenait par la main, et Il me dit :
- Regarde !
Je me suis retournée, j'ai vu mon corps sans l'esprit.
Il m'expliqua que ce corps ne servait à rien, que ce n'était que la poussière,
et qu'il retournerait à la poussière.
Ce nouveau corps glorieux M'appartient, c'est l'esprit
que J'ai donné à l'homme. Je crus qu'Il allait m'emporter au Ciel, car j'avais
l'assurance de mon salut, mais nous descendîmes par un tunnel au cœur de la
terre. En nous approchant d'un certain lieu, nous sentîmes une odeur
pestilentielle, quelque chose qui me faisait horreur. Je me retournai vers le
Seigneur, et je Lui dis :
- Je ne veux pas aller dans ce lieu.
Et avec une voix très forte, le Seigneur me répondit :
- Il est nécessaire que tu y ailles d'abord, il faut que
tu voies ce qu'il y a dans ce lieu.
Nous sommes entrés, c'était un lieu très obscur et
terrible. J'ai entendu les gémissements dont parle la Parole de Dieu.
- Oh ! Église du Seigneur, je ne pourrai jamais les
oublier, mes frères bien-aimés.
Lorsque nous sommes arrivés au bout du tunnel, nous
nous sommes assis sur un rocher, et le Seigneur me dit :
- Regarde !
Et devant moi, j''avais ce terrible spectacle de
l'enfer, des corps dans un état lamentable, des hurlements terribles. Là-bas,
c'est chacun pour soi, personne ne s'occupe de personne. Il n'y a que pleurs,
lamentations et haines. Cet enfer est tellement réel ! Ce n'est pas un
conte, comme beaucoup le croient, ni une invention de l'Église de Jésus-Christ.
J'ai pleuré, pleuré, en regardant le Seigneur, et Il
me dit :
- Grave bien ceci en toi.
Je regardais ce spectacle et j'entendais : Aïe ! aïe !
aïe ! C'est pour toujours, c'est pour toujours ! Il n'y a que la douleur et la
haine pour les siècles des siècles.
Je me suis retournée vers le Seigneur, et je Lui ai
demandé :
-Y a-t-il quelqu'un de ma famille ici ?
Il m'a répondu :
- Je ne veux pas te permettre de voir un membre de ta
famille ici. Sais-tu pourquoi, Église du Seigneur ? Nous prêchons à d'autres, ce
que nous ne faisons pas pour nos familles, car nous craignons qu'elles ne se
fâchent ; mais il vaut mieux qu'elles se fâchent plutôt que d'aller en ce lieu
de tourments.
Je renouvelai ma question :
- Y a-t-il quelqu'un de ma famille ici ?
Et Il me fit exactement la même réponse. Je Lui
demandais encore :
- Y a-t-il quelqu'un que je connaisse ici ?
Il me répondit :
- Oui, et Je vais te permettre de le voir :
Et j'ai vu un jeune homme monter des profondeurs.
C'était Alexandre.
J'ai connu ce garçon, à l'occasion d'une campagne
d'Évangélisation avec mon mari, dans la République Dominicaine ; au nomment
même de cette campagne, j'avais entendu une voix audible qui me disait :
- Lève-toi et va, tu vas rencontrer Alexandre qui va
passer par là. Tu lui diras que Je lui donne une dernière opportunité.
Lorsque j'ai communiqué cela à ce jeune homme, il m'a
répondu :
- Vous êtes tous des fous, les chrétiens, vous allez
partout en disant que Jésus-Christ revient.
Puis sur un ton ironique, il me dit qu'il ne croyait
pas que tout cela soit vrai.
Et je lui répondis :
- Mais Dieu donne la vie, et l'enlève quand Il veut.
Alexandre, tu vas mourir bientôt.
- Je suis trop jeune pour mourir, il me reste
de nombreuses et belles années pour me réjouir sur cette terre.
Puis, deux ou trois semaines plus tard, Alexandre est
mort en état d'ivresse. Et ainsi il tombait dans ce lieu de tourments, car les
ivrognes n'hériteront pas le royaume des cieux, dit le Seigneur Tout-Puissant.
J'ai vu Alexandre attaqué par deux grands vers, et je l'entendais dire : Aïe !
aïe ! aïe ! d'une voix tourmentée.
Il m'a reconnu et m'a dit :
- J'ai négligé cette dernière opportunité, mais va à
ma maison, et dis à ma famille qu'elle ne vienne pas dans ce lieu !
Il est temps, Église de Jésus-Christ, que tu parles à
ta famille, dans ton travail, partout où tu vas, pour leur dire que Jésus
libère.
Le Seigneur me dit : Je veux que tu voies
encore quelque chose !
Il me fit voir une multitude de gens tourmentés. Puis
Il me dit encore :
- Une partie de ces gens, un jour m'ont connu.
Beaucoup marchent dans les rues sans savoir où ils vont. Mais Je voudrais vous
dire, mes frères que le chemin du ciel est très étroit, et qu'il va rétrécir
encore. Des épreuves viendront, vous allez être purifiés comme l'or. Mais ne
craignez rien, dit le Seigneur, Je vais devant vous, comme un puissant géant.
Je lui demandais :
- Y a-t-il de Tes enfants dans cette foule ?
Il me répondit :
- Oui, Sais-tu pourquoi ils ont perdu leur salut ? Par
le mauvais témoignage rendu sur la terre. Ils sont nombreux ceux qui ne rendent
un bon témoignage que lorsqu'ils sont dans les salles de réunion, devant leur
pasteur, et devant leur famille. Mais ils se trompent lourdement parce que les
yeux de Mon Père voient tout, et Il entend toutes les paroles, où que vous
soyez. Les yeux de Mon père voient tout ce qui se fait sur la terre.
Le Seigneur me redit encore :
- Sais-tu pourquoi ils ont perdu leur salut ? Parce
qu'ils ne se comportent pas comme des croyants. Dis à Mon peuple, qu'il est
temps de mener une vie irréprochable devant Mon Père, devant le Diable, et
devant le Monde. Que le Diable n'ait aucune raison d'accuser Mon peuple, et que
le monde ne montre pas Mon peuple du doigt.
Dans Mon peuple, il y a de nombreuses personnes que le
Diable et le monde accusent, et ils ont des raisons d'accuser.
Il est temps de chercher la sanctification et la
consécration.
Il est temps de dire, Église du Seigneur, à notre
égoïsme, à notre ''Moi'' : NON ! Laissons notre orgueil, pour que le Seigneur
fasse son œuvre en nous.
Ensuite, nous nous sommes
dirigés vers un autre lieu, où il y avait un lac de feu. Au fur et à mesure que
nous approchions de ce lac, nous sentions une odeur très désagréable ; et
le Seigneur me dit :
- Ce que tu vois là-bas, c'est le lac de soufre qui
est déjà prêt pour le diable, le faux prophète et l'antichrist. Je n'ai pas
préparé ce lac pour l'homme, mais là-bas iront tous ceux qui ne M'acceptent pas
comme Sauveur, et ceux qui n'accomplissent pas Ma parole.
Et, à ce moment, j'ai vu le Seigneur pleurer et Il me
dit encore :
- Ils sont plus nombreux ceux qui se perdent, que ceux
qui vont au ciel.
À cet instant, le Seigneur me fit voir combien d'êtres
tombaient par minute. Il me dit :
- Regarde, combien se perdent ! Mon
Église dort. Elle qui a pourtant reçu Ma Puissance, qui possède Ma Parole et le
Saint-Esprit, Elle dort, Elle est paresseuse et fatiguée. Il y a sur la terre
des religions qui enseignent Ma Parole, en disant que l'enfer n'existe pas. Va
leur dire que ce lieu est bien réel.
Je me trouvais très loin de ce lieu mais je sentais la
chaleur qui venait jusqu'à moi.
Nous sommes remontés des profondeurs de la terre, et
nous sommes arrivés au ciel. Et là, le Seigneur m'a montré le soleil et les
étoiles. Il me dit :
- Regarde ! Ces étoiles, Je les appelle toutes par
leur nom.
Combien Il est Grand et Magnifique notre Dieu !
-Tu vois ce soleil, c'est par Mon autorité qu'il
éclaire les bons et les méchants. Mais il viendra un jour où le soleil ne
brillera plus ; tout sera obscur.
Nous avons continué à monter, et nous sommes arrivés
au troisième ciel.
- Celui-là, c'est le ciel de Dieu.
Si, lorsque je suis allée dans les profondeurs de la
terre, j'étais triste, ici, au troisième ciel, j'étais ravie.
Devant moi, il y avait une cité merveilleuse, qui n'a
pas été créée par des mains d'hommes, mais par le Roi des rois, le Seigneur des
seigneurs. Je voyais des murs très hauts, faits d'or et de pierres
précieuses, et douze portes de perles. À chaque porte, un ange montait la
garde. Chacune de ces portes portait le nom d'une des douze tribus d'Israël
Je pensais que je ne pourrais entrer, mais le Seigneur
m'a regardée, et m’a dit :
- Est-ce que tu veux entrer ?
- Oh ! oui Seigneur, je le veux.
-Eh bien ! Entre, car Je suis la porte.
Et à cet instant, je suis entrée par une porte
précieuse, et j'ai vu un jardin de fleurs magnifiques.
- Veux-tu entrer dans ce jardin ? Alors, vas-y, car Je
l'ai préparé pour toi et pour Mon peuple.
Je suis entrée dans ce jardin, je cueillais et faisais
de gros bouquets de fleurs, et je courais d'un bout à l'autre de ce jardin,
comme une petite fille. Les fleurs que je cueillais étaient de toutes les
couleurs, et avaient un parfum formidable.
Ensuite, le Seigneur, d'une voix puissante, a fait
appeler quelqu'un. Et j'ai vu ce ''quelqu'un'' s'approcher. C'était un ange
fort et d'une beauté inexprimable. Et le Seigneur me dit :
Tu vois, celui-ci, c'est l'archange Michel, c'est lui
qui dirige Mon armée.
- Regarde encore ! Et j'ai vu une armée puissante à
cheval. Et le Seigneur m'expliqua : ce n'est pas une armée d'hommes, c'est
l'armée de Mon Père.
Cette armée est à la disposition de Mon peuple. Ne
crains point, car Notre armée est plus puissante que celle qui est dans le
monde.
Alléluya !
Puis Il m'a fait voir un autre ange. Celui-là, c'est
le messager de Mon peuple. J'étais très heureuse d'avoir entendu cela.
- Sois attentive ! Je suis le Dieu d'Abraham, le Dieu
de Moïse, le Dieu d'Élie, celui qui faisait tomber le feu du ciel.
Je n'ai jamais changé, Je suis toujours le même, c'est
vous qui avez changé. Vous avez un Dieu médiocre, un Dieu limité. Mais Je suis
le Dieu Tout-Puissant qui a créé les cieux et la terre, et c'est celui-là que
vous servez. Je vais te faire voir la condition dans laquelle vit Mon peuple,
dans ces derniers jours qui lui restent.
Le Seigneur m'a dit :
- Fais bien attention à ce que Je vais te montrer.
Et j'ai vu les chrétiens faibles et languissants.
Le Seigneur reprit la parole, et me fit cette question
:
- Crois-tu que Je peux relever cette Église (peuple de
Dieu) dans l'état où elle se trouve ?
Il me dit encore :
- Les chrétiens que Je vais relever, seront glorieux,
triomphants, sans taches, sans rides. Il y a parmi Mon peuple des mensonges,
très peu d'amour, Mon peuple est divisé.
Le Seigneur reprit en me disant :
- Je t'ai fait voir la condition de vie de Mon peuple
dans ces derniers jours qu'il reste à vivre. Maintenant, Je vais te faire voir
comment ont marché les chrétiens primitifs.
Pour moi, c'était comme si j'étais au milieu d'eux.
Ces frères et sœurs étaient remplis de la gloire de Dieu, ils jeûnaient et
priaient constamment, ils prêchaient la Parole de Dieu sans aucune crainte.
Le Seigneur me dit :
- Parce qu'ils croient que J'ai changé, ils croient
aussi que Mon Esprit a changé. La plus grande erreur de Mon peuple, c'est de
s'être créée une vie routinière programmée par l'homme. Ainsi, il a oublié que
les messages sont du Saint-Esprit donnés d'en Haut. Dis à Mes serviteurs, les
pasteurs, que le temps est venu de mettre fin à ces programmes de routine, mis
en œuvre par eux-mêmes.
Vous allez voir agir avec
puissance au milieu de vous le Saint-Esprit, celui-là même qui agissait
autrefois dans l'Église primitive. Il va faire des miracles, des prodiges, des
merveilles sans nombre, ressuscitant les morts.
L'Esprit-Saint est resté le même, c'est vous qui avez
changé.
Église ! il est temps pour vous
de changer. Il est indispensable que vous reveniez aux sentiers anciens.
Vous avez oublié la louange qui
M'est due en négligeant ainsi la prière, en ne vous souvenant pas que J'habite
au milieu de la louange de Mon peuple.
Le temps est venu de
louer Dieu. Vous devez commencer par la louange, et donner la gloire à celui
qui vit pour l'éternité, à celui qui libère, à celui qui guérit, à celui qui
sauve. Le temps est venu de fléchir les genoux, Mes enfants, il est temps de
jeûner, d'invoquer Dieu.
Vous êtes dans le
monde, mais vous n'appartenez pas à ce monde.
Le Seigneur reprit la parole et dit :
L'homme s'oppose, le diable s'oppose, mais qu'ils le
veulent ou non, il va arriver le temps des bénédictions et le grand réveil pour
Mon peuple, dans ces derniers jours à vivre sur la terre. Mon Esprit-Saint va
prendre tous les contrôles. Il va faire sortir ce qui est caché et tout ce qui
est honteux parmi Mon peuple.
Lors du temps
des bénédictions et du réveil, reviendra aussi le temps de Ananias et Saphira
(Actes des apôtres ch. 5 vers. 1), car il y a beaucoup de menteurs parmi Mon
peuple.
Oh ! Église du
Seigneur, j'ai quitté alors ce merveilleux jardin, et je suis arrivée dans une
magnifique rue en or. Et le Seigneur me dit :
- Touche ! Oui, c'est bien de l'or. Car lorsque Mon
serviteur Jean disait que c'était de l'or, c'est parce que c'était bien de l'or.
Va ! Et dis à Mes enfants que très bientôt, ils se
promèneront dans ces rues en or, par la main de celui qui donne la Vie.
Oh ! Qu’est-ce que c'est bon de marcher dans ces rues
en or.
Ensuite j'ai vu un trône
magnifique, entouré d'anges, d'archanges et de séraphins, qui ne cessaient de
louer celui qui était sur le trône. Ils disaient : Saint, Saint, Saint est le
Seigneur, Dieu Tout puissant. Les cieux et la terre sont remplis de Sa gloire.
Amen.
Le Seigneur me dit encore :
- Si eux Me louent, qui êtes-vous, vous, pour ne pas
louer et glorifier celui qui est mort pour vous et vous a donné la vraie vie.
Le temps est venu de louer Dieu et de lever les mains,
mais des mains pures.
Un fleuve d'eau vive est
sorti de ce trône, j'ai vu aussi l'arbre de vie, et à l'autre extrémité je
voyais l'arc-en-ciel et la mer de cristal.
Et je demandai au Seigneur :
- Qui est celui qui est sur le trône ?
Et Il m'a répondu :
- C'est Mon Père, Dieu, Seigneur des armées.
Et je Lui dis :
- Laisse-moi voir le Père.
- Non ! Il n'est pas encore temps.
Mais là-bas, il y avait un Dieu
Merveilleux, Puissant. Je voyais le tonnerre et des éclairs qui sortaient de ce
trône. J'entendais la louange. Et le Seigneur reprit la parole, et dit :
- Entends-tu la louange ?
Ces louanges, ce sont vous, les rachetés.
Je regardais, et j'ai vu sept anges qui tenaient
chacun une coupe en or, et sept autres anges qui tenaient chacun une trompette.
Ces anges m'ont profondément touchée.
Je demandais au Seigneur qui étaient ces anges.
- Les sept coupes que tiennent les anges, remplies de
la colère de Dieu, seront bientôt versées sur les habitants de la terre.
Le Seigneur m'a dit quelques paroles très importantes
:
- Lorsque ces coupes seront versées, et que les
trompettes retentiront, Mon peuple sera déjà enlevé, il ne sera plus sur la
terre, lors de la grande tribulation. Avant que se manifeste l'inique, cet
homme de péchés, Mon peuple entendra les dernières notes des trompettes et nous
nous rencontrerons dans les nuées.
Oh ! Église du Seigneur, je me
trouvais encore devant le trône, je n'avais plus la notion du temps. Un moment
s'est écoulé, lorsque le Seigneur m'a montré comment Son Église allait être
enlevée. Des milliers de gens disparaissaient. Dans les hôpitaux, les
nouveau-nés disparaissaient aussi. Les parents, bouleversés, cherchaient
désespérément leur enfant. Le monde entier était consterné. La radio et la
télévision donnaient la nouvelle ; les journaux, par de gros titres en rouge,
donnaient aussi la nouvelle.
Le Seigneur me dit :
- La nouvelle paraîtra bientôt.
Si les jugements de Dieu ne sont pas encore tombés sur
la terre, c'est grâce à Mes fidèles, ceux qui M'aiment.
Et quand j'ai vu que le peuple de
Dieu était enlevé au ciel, que les gens cherchaient ceux qui avaient disparu,
je voyais l'homme de péchés faire son apparition, en s'adressant au peuple en
ces termes.
- Je vous apporte la paix et la sécurité. Et aussitôt,
les gens avaient déjà oublié l'événement qui venait d'avoir lieu. Ensuite, il y
a eu la paix, de l'argent en quantité, du travail. Les gens se disaient :
''Celui-ci est celui qui vient résoudre tous les problèmes''.
Il s'est écoulé encore un peu de temps, et le Seigneur
reprit la parole, et dit :
- Regarde bien et sois attentive.
Et, j'ai vu les anges avec les sept coupes ; ce qui se
passait ensuite était affreux.
J'ai vu les anges verser les sept coupes de la colère
de Dieu, et les trompettes commençaient à sonner. Je ne pouvais pas supporter
ce que je voyais, je m'agrippais au Seigneur. Les jugements se succédaient sur
les habitants de la terre. Des pays entiers disparaissaient. J'ai vu une
guillotine sanglante. Le Seigneur me dit :
- Regarde ! Tous ces gens faisaient partie de Mon
peuple, dans le passé ; ils étaient pasteurs.
Je ne comprenais pas très bien tout cela, et je
demandais au Seigneur :
- Comment se fait-il que Ton peuple soit resté aussi
nombreux dans la grande tribulation ? Comment se fait-il qu'il y ait des
pasteurs, eux qui ont prêché Ta Parole ?
Et Il m'a répondu :
- Oui, ils ont prêché Ma Parole, mais ils ne vivaient
pas conformément à cette parole. Non seulement il faut prêcher Ma parole, mais
il faut aussi la vivre.
Puis le Seigneur m'a fait voir une autre multitude de
pasteurs, et Il dit :
- Ceux-là ne prêchaient pas Ma parole ; car au temps
où ils vivaient, Ma parole ne s'adaptait pas à ce siècle, telle qu'elle est
écrite. Ils avaient beaucoup d'égards pour les personnes qui donnaient la dîme
la plus élevée, car ils étaient intéressés par tout ce qui était matériel.
Ensuite, le Seigneur m'a dit des choses très belles.
- Va, et dis à Mes serviteurs que c'est Moi qui les ai
appelés, que l'or et l'argent M'appartiennent, et que Je leur distribuerai
selon Ma grandeur et Ma gloire. Il faut prêcher Ma Parole telle qu'elle est.
Ils sont nombreux ceux qui disent que Ma parole n'est pas interprétée comme il
se doit. Mais on ne peut pas changer Ma Parole. Telle qu'elle est écrite, elle
doit être prêchée. Dans Mon peuple, ils sont nombreux ceux qui adultèrent Ma
Parole.
Ensuite, j'ai vu une porte
très belle. Et nous sommes arrivés dans un salon de cette nouvelle Jérusalem.
Et le Seigneur me dit :
- Ce que tu vois, c'est le Paradis.
Et là, j'ai vu tous les apôtres qui ont vécu avec le
Seigneur Jésus. Et je Lui demandais :
- Seigneur, où est Abraham ?
Je m'attendais à voir un vieillard. Et, tout à coup
j'ai vu s'approcher un jeune homme âgé d'environ 25 ans. Et le Seigneur me dit
:
- Voici Abraham, c'est le père de la Foi.
Là-bas, il n'y avait pas de supériorité, tout le monde
était à égalité. Dans ce ciel merveilleux, tous louent et glorifient le
Seigneur.
Le Seigneur a fait appeler une femme d'une beauté
inexprimable, comme toutes celles que j'avais vues là-bas. Et Il me dit :
- Celle-ci, c'est Marie. Va, et dis à tous que Marie
n'est pas la reine du ciel, que le Roi du ciel c'est Moi, le Roi des rois et le
Seigneur des seigneurs.
Celui qui dit : Je suis le Chemin, la Vérité et la
Vie. C'est seulement à travers Jésus-Christ que l'on arrive au Père.
Va, et dis encore à cette humanité qui a les yeux
bandés, qu'il n'existe pas de purgatoire, car s'il y en avait eu un, Je te
l'aurai fait voir.
Il y a l'enfer que Je t'ai fait voir, le lac de feu,
la précieuse Jérusalem et le Paradis ; mais il n'y a pas de purgatoire, dis-le
leur. C'est un mensonge du diable et de l'homme, pour leur bénéfice. Il
n'y a pas de purgatoire.
Le Seigneur m'a conduite ensuite dans un arsenal, où
il y avait des habits blancs de fin lin. Et je Lui demandais :
- Qu'est-ce que ces habits blancs ?
Il m'a répondu :
- Ils sont prêts, car bientôt ils vont être utilisés
pour les noces de l'Agneau.
J'ai vu aussi un autre arsenal de couronnes.
- Ceci, ce sont les couronnes de la vie.
Nous sommes arrivés ensuite vers un autre lieu, où se
trouvait un grand livre.
Je n'osais pas m'en approcher, mais le Seigneur me dit
:
- Approche-toi. C'est le livre de la vie.
Et à aucun moment, je n'avais pensé que j'avais des
enfants et un époux.
Le Seigneur me dit encore :
- Qu'est-ce que tu vois ?
Je voyais ma congrégation, mais je ne voyais pas le
nom de cette congrégation. Je l'ai cherché, je ne l'ai pas vu. Je
voyais les gens de cette congrégation qui chantaient et prêchaient. Je
demandais :
- Pourquoi le nom des frères de ma congrégation
n'est-il pas inscrit dans le livre ?
Et Il me dit :
- À cause des mauvaises actions qu'ils commettent sur
la terre.
Ensuite, j'ai vu quelque chose de merveilleux. J'ai vu
comment, plus tard, ces frères allaient se réconcilier avec Jésus, sur la
terre.
Deuxième expérience :
Je vais vous
parler maintenant de ma dernière expérience.
Dans ma
maison, nous faisions une réunion, nous étions en tout une vingtaine. La
première chose que nous faisions, c'était de louer et d'adorer le Seigneur. Et
soudain, nous avons senti la présence de Dieu, avec une telle force et une
telle puissance que c'était vraiment la Pentecôte. Je me souviens que la maman
de mon mari, une femme très âgée, mais très active dans l'œuvre du Seigneur,
venait me dire :
- Bernarda ! Il faut baisser un peu la voix pendant la
louange, car nous faisons beaucoup de bruit.
C'est vrai que nous faisions beaucoup de bruit. La
louange ressemblait au bruit d'une cascade d'eau. Je me suis levée, dans
l'intention de dire à mes frères de baisser la voix, lorsque j'ai entendu la
voix du Seigneur me dire :
- Ne dis rien ! Car dans le monde, lorsqu'il y a
tapage, nul n'y prend garde. Alors, pourquoi arrêteriez-vous la louange ?
Nous avons donc continué à louer et glorifier le
Seigneur, et j'ai senti que quelque chose de très grand allait arriver. Et,
subitement je me suis souvenue des paroles que m'avait dites le Seigneur,
lorsque j'étais montée au ciel la première fois. Il m'avait dit : ''Je viendrai
te chercher et tu resteras avec Moi ''. Alors, j'ai loué le Seigneur.
- Oh ! Seigneur, il n'est pas encore venu le temps que
je m'en aille avec Toi, car je dois d'abord porter le message à Ton peuple pour
qu'il soit prêt.
Le Seigneur ne me fit aucune réponse.
Tout à coup, j'ai vu une
lumière éclatante qui inondait ma chambre ; tous mes frères ont vu aussi cette
lumière. Et tous se sont mis à genoux devant la puissance de ce Dieu Vivant et
Véritable. Je ne savais que faire, je suis restée immobile. Cette lumière
devenait de plus en plus intense, et prenait une forme humaine, j'avais devant
moi ce Dieu Glorieux, avec un regard serein, un visage magnifique et plein
d'amour. Je n'ai jamais vu, ici sur terre, une telle expression sur un visage
d'homme. Il allait et venait dans la chambre. Il s'approchait de chacun de mes
frères. Je voulais dire à ces frères que Dieu était venu pour m'emmener. Au
moment où j'allais parler, les paroles ne me venaient pas dans ma langue
courante, mais en d'autres langues, (1er Corinthiens, chapitre
14). Le Seigneur s'est approché de moi, et sans dire un mot, mais en me
regardant seulement, mon esprit est sorti de mon corps ; ce corps ensuite est
tombé. Mon esprit se mouvait dans l'air, et je voyais tout ce qui se passait
dans la chambre. On sonna à la porte. Mon mari alla ouvrir, et se trouva face à
deux policiers qui lui dirent :
- Nous avons appris qu'une femme est décédée, nous
voudrions savoir ce qui s'est passé.
Mon mari leur avait répondu : Non, non, ici, nous nous
réunissons pour louer et adorer le Seigneur.
Les policiers doutaient de cette réponse, voulaient
pénétrer dans la maison, puis finalement ont renoncé, en disant :
- Bon ! ça va ! Continuez mais faites un peu moins de
bruit.
Ensuite, le Seigneur m'a prise par la main, et
transportée vers la République Dominicaine. Lorsque nous sommes arrivés dans la
capitale, le Seigneur me dit :
- Tu viendras bientôt dans ce pays, car il y a deux
grands péchés devant Mon père : ce sont la sorcellerie et l'idolâtrie.
Je voyais les gens de ce pays qui se précipitaient
vers la sorcellerie et les idoles.
Puis le Seigneur reprit la parole, et dit :
- Mon serviteur, YIYE AVILA, arrivera avant toi dans
ce pays, et, lorsqu'il en partira, c'est toi qui y arriveras.
En effet, je n'ai pas rencontré ce frère pour lui
transmettre le message. Tout s'est passé comme le Seigneur l'avait dit.
Après, le Seigneur m'a transportée au Venezuela, et Il
m'expliquait qu'il y avait dans ce pays les mêmes péchés que dans la République
Dominicaine, et, que si le peuple ne se repentait pas, le jugement tomberait
sur ce pays.
De là, Il m'a encore transportée cette fois au
Mexique. Et là, Il m'a dit de ce pays exactement la même chose que pour les
deux autres. Je voyais des autels, où des gens se réunissaient pour adorer le
démon. Le Seigneur me dit :
- La pestilence de ce péché est montée devant Mon
Père.
Le premier signe que Je te donne, c'est qu'il y aura
au Mexique un tremblement de terre, s'ils ne se repentent et ne reviennent à Moi.
Je suis allée au Mexique pour leur faire part de ce
message, et qu'il fallait qu'ils abandonnent la sorcellerie et l'idolâtrie,
qu'ils se repentent sinon le jugement allait tomber sur eux. Lorsque j'ai
appris la nouvelle concernant le tremblement de terre qu'il y a eu récemment au
Mexique, je me suis agenouillée devant le Seigneur, et je Lui ai dit :
Par cette nouvelle, j'ai compris qu'ils ne se sont pas
détournés de leurs péchés, car Tu m'avais dit que s'ils revenaient vers Toi, le
jugement ne tomberait pas.
Je voyais des jugements terribles. Le Seigneur me dit
:
- La main de Mon Père est étendue sur tous les
habitants de la terre, mais pas pour bénir.
J'ai vu la mer qui se soulevait avec des vagues
gigantesques. Je la regardais, elle ressemblait à un monstre. Je voyais aussi
des ouragans qui arrivaient sur la terre. Sachant que dans ce lieu, il y avait
beaucoup de chrétiens, je posais cette question au Seigneur :
- Seigneur ! Lorsque tout cela arrivera, que deviendra
Ton peuple ?
Et Il m'a répondu :
- Va leur dire qu'à ceux qui Me sont fidèles, pas un
cheveu de leur tête ne sera touché.
Ensuite, le Seigneur m'a emmenée encore dans un autre
lieu. J'ai vu que par endroits, la terre était fendue. Le Seigneur me dit :
- Bientôt, de nombreux pays seront engloutis.
Puis, nous avons quitté ce
lieu pour aller dans un autre, où il y avait des eaux très agitées. Nous sommes
entrés dans ces eaux, et nous sommes arrivés au cœur de la terre, par un
tunnel. J'ai vu de grandes portes, ce n'était pas les mêmes que celles que
j'avais vues dans ma première expérience.
A ces portes, il y avait de
grandes chaînes. Le Seigneur s'était approché de ces portes pour enlever ces
chaînes. Il m'a fait entrer, Il était très pressé. C'était un tunnel très long,
on n'en voyait plus la fin. J'étais figée par le spectacle que j'avais devant
les yeux. Je voyais des multitudes de gens, la tête baissée, portant des habits
déchirés, attachés par de grosses chaînes qui faisaient un vacarme
assourdissant. Et je dis :
- Mais qu'est-ce que cela veut dire, Seigneur ?
Il m'a répondu :
- Cette humanité marche vers l'enfer.
Je dis encore :
- Seigneur, Tu es le Dieu de la miséricorde.
Dans la foule, j'avais reconnu un
visage qui m'était très familier. C'était le frère aîné de mon mari, Adolfo.
C'était un homme très dur, il maudissait Dieu, se mariait et divorçait chaque
année.
Je suppliais le Seigneur de me laisser repartir un
moment sur la terre, afin de prévenir Adolfo qu'il allait en enfer.
Le Seigneur ne m'a pas répondu.
Et, j'ai vu une dernière
fois Adolfo et sa femme marcher vers le tunnel, au bord même de l'enfer. J'ai
encore supplié le Seigneur de me laisser aller vers le monde, pour lui dire
qu'ils sont trop nombreux ceux qui vont dans ce lieu. Le Seigneur leva les
mains et, d'une voix forte et sur un ton de défi, me dit :
- Va, et dis-leur que le temps touche à sa fin.
Il m'a répété trois fois cette phrase, et Il dit
encore :
- Des milliers et des milliers de gens iront en enfer.
Le temps pour Adolfo est terminé, il va bientôt mourir.
Un jour, mon beau-frère Adolfo, rentra du travail plus
tôt, et dit à sa femme :
- Je ne peux plus travailler, quelque chose me dit que
je vais mourir.
Et sa femme lui répondit :
- Tu es ivre, comme d'habitude.
Puis ils sont allés tous deux se coucher. Quelques
minutes plus tard, elle eut une vision. Elle se voyait avec son mari, dans un
tunnel, vêtus de vêtements sales, se dirigeant vers l'enfer. Puis elle entendit
la voix du Seigneur qui lui dit :
- Votre temps à tous les deux est fini.
Le Seigneur me dit :
- Sais-tu pourquoi Je t'ai fait venir encore une fois
dans ce lieu ?
C'est pour te faire voir que lors de ta première
visite ici, les perdus étaient moitié moins nombreux que cette fois.
Oh ! Église du Seigneur,
prenons moins de temps pour nous-mêmes et occupons-nous de cette humanité qui
se perd. Il faut travailler dans ce sens, et annoncer que Jésus-Christ revient.
Puis, nous sommes sortis du
cœur de la terre à la vitesse d'un éclair, et nous sommes arrivés au premier
ciel, puis au deuxième. Lorsque nous avons atteint le troisième ciel, je voyais
des anges qui s'agitaient, en allant d'un côté et d'un autre, alors que je
n'avais pas vu cela lors de ma première visite. Je demandais au Seigneur :
Pourquoi ces anges s'agitent-ils ?
Il me répondit !
- C'est vrai qu'il y a une grande agitation, mais Je
vais t'expliquer pourquoi. Je vais d'abord te faire voir l'agitation qu'il y a
sur la terre. Prends bien garde aux démons qui envahissent l'humanité. Les
démons et le diable s'élancent furieusement contre elle et contre Mon peuple.
Sais-tu pourquoi ? C'est parce qu'il reste très peu de temps.
Le Seigneur m'avait permis de les voir dans une colère
terrible.
Il me dit encore :
- Ces démons sont des démons d'adultères. Ils vont
attaquer des milliers de Mes serviteurs, et beaucoup vont tomber dans ce péché.
Cessez de mettre toute votre confiance en vous-mêmes, car c'est en Moi que vous
devez avoir pleinement confiance. Sais-tu pourquoi le diable a une porte
ouverte ? Parce qu'ils volent Ma gloire et la prennent pour eux, ils en
deviennent très orgueilleux et l'orgueil
est le premier péché. La gloire doit être toujours pour Moi. La deuxième porte
que le diable a ouverte, c'est parmi les ministres de l'évangile. Il y a en
leurs femmes un grand désordre spirituel. Elles n'ont pas bâti leur maison avec
la sagesse de la femme vertueuse.
Oui, il y a une très grande agitation des démons, mais
il y a aussi une très grande agitation dans le ciel.
Je voyais une multitude d'anges,
impossible à compter, équipés pour la bataille. Le Seigneur me dit :
- Maintenant, cette multitude d'anges, Je l'envoie sur
la terre, pour qu'elle protège Mon peuple. Dans les derniers jours, la garde
sera doublée.
La garde du diable sera doublée aussi, mais vous ne
devez pas oublier que votre Dieu est Grand et Puissant. Si tu es attachée au
Seigneur, rien ne t'arrivera.
Le Seigneur
m'a de nouveau emmenée vers l'arsenal de couronnes, mais elles n'étaient plus
là.
Je demandais au Seigneur, où étaient passées les
couronnes. Il ne me répondit pas. Nous sommes allés ensuite vers l'arsenal où
se trouvaient les habits blancs de fin lin, mais ils n'étaient plus là non
plus. Je reposais la même question au Seigneur, et Il ne me répondit toujours
pas.
Il m'amena ensuite
dans un autre lieu. Et, j'ai vu une table immense, autour de laquelle se
trouvaient des chaises en or, et sur chacune d'elle, un nom était inscrit, une
robe de fin lin était posée. Face à chaque chaise, sur la table, étaient
disposées les couronnes.
Lors de ma première visite, j'avais vu la table et les
chaises, mais les robes et les couronnes étaient dans un arsenal.
- Mon frère, si tu es intelligent, tu comprendras que
tout cela signifie que très bientôt nous allons partir pour célébrer la Sainte
Cène avec le Roi des rois, le Seigneur des seigneurs. Gloire à Dieu, quelle
merveille !
Puis, j'ai remarqué une chaise bien plus grande que
les autres, et, devant cette chaise, une gigantesque coupe en or.
Et le Seigneur me dit :
- Va voir ce qu'il y a dans la coupe.
Elle était remplie de vin, prête à l'usage. Il me dit
encore :
- Sais-tu pourquoi ? Va et dis à Mon peuple que cela
ne veut pas dire que Je reviens bientôt, mais que Je suis déjà là.
Puis, le Seigneur m’a tendu une robe de lin, et m'a
demandé de m'en revêtir.
Il fit de même avec une couronne, que je posais
délicatement sur ma tête.
Ensuite, Il m'a emmenée dans un autre lieu, que
j'appelais, ''le miroir de Dieu''.
Je me regardais, et Il me dit :
- Il n'y a pas de taches et de faux plis, n'est-ce pas
?
- Non, Seigneur.
- Personne n'entrera par cette porte, ni prendra place
à cette table, s'il n'est revêtu de cet habit (vie sans reproche devant Dieu).
Certains parmi Mon peuple sur la terre ont sali cet habit, d'autres l'ont
froissé, et d'autres encore l'ont mis de côté et l'ont oublié. Dis à Mon peuple
qu'il est temps de laver cet habit, pour ceux qui l'ont sali, de le repasser,
pour ceux qui l'ont froissé et de le reprendre, pour ceux qui l'ont oublié. Ils
doivent pour cela demander au Saint-Esprit de les aider à remettre leur habit
en état.
- Le Roi va bientôt célébrer les noces dans le royaume
de Mon Père.
Le Seigneur a pris ma main, et
m'a conduite au paradis. Lorsque j'y étais allée la première fois, le Seigneur
m'avait promis quelque chose.
Je suis d'une famille dont mes parents sont divorcés.
J'ai vécu avec mon père.
Ma mère est une femme très religieuse, et mon père,
athée. J'ai une sœur dans un couvent, (je sais que bientôt, elle sortira de ce
couvent pour prêcher l'Evangile de Jésus-Christ, avec moi). En pensant à ma
mère qui vit dans une religion néfaste, je pleurais devant le Seigneur, en lui
disant :
- Seigneur, ma mère va se perdre. Pourtant, je lui ai
tant parlé de Toi, mais elle ne m'a jamais écoutée. Elle s'attache de plus en
plus à cette religion païenne.
Voici ce que le Seigneur m'avait promis, Il dit :
- Je sauverai ta mère, mais Je vais la prendre tout de
suite, car elle ne va pas persévérer dans le salut.
Pendant ces années, je pleurais, je soupirais, je
rappelais au Seigneur la promesse qu'il m'avait faite, car je voyais ma mère
s'accrocher de plus en plus à l'idolâtrie de sa religion.
Le Seigneur a utilisé mon fils pour le salut de sa
grand-mère, et trois jours plus tard ma mère mourait.
Lors de ma deuxième visite au Paradis, le Seigneur me
faisait voir qu'Il avait tenu sa promesse. Il me dit :
- Regarde ! Ce que Ma bouche dit, Ma main l'accomplit.
Et j'ai vu ma mère, je l'ai reconnue parmi beaucoup
d'autres femmes qui attendent que le nombre des élus soit complet, et que
l'Église soit enlevée.
Oh ! Église du Seigneur.
Le Seigneur m'a conduite ensuite dans un lieu où il y
avait une multitude d'enfants vêtus de blanc, qui louaient et glorifiaient
Dieu.
Le Seigneur me dit :
- Tu vois ces enfants ? Ce sont les bébés qui ont été
avortés par des parents et des médecins criminels. Des bébés que l'on tue jour
après jour dans le ventre de leur mère, et que l'on retrouve dans des poubelles
et des rivières. Ces enfants, tu vois, ils sont là.
Oh ! Quel Dieu merveilleux nous avons !
- Contrairement à ce que beaucoup croient, le fœtus
est vivant dès la conception. Dès que la femme est enceinte, la vie est
là.
Le Seigneur me dit encore :
- Travaille avec beaucoup de précision, sans répit.
Travaille, Je suis ta force. Ce message doit être diffusé dans le monde entier.
Ce message est pour tous, toi inclus, et les pasteurs inclus. Que celui qui est
saint se sanctifie encore davantage.
À cet instant, les portes du ciel se sont ouvertes, il
y avait un escalier magnifique. Le Seigneur a fait appeler une multitude
d'anges qui sont venus.
Ce même Seigneur qui était venu prendre mon esprit me
raccompagnait à mon foyer.
Lorsque nous sommes arrivés dans ma maison, j'ai vu
mon mari et les frères chrétiens qui attendaient le retour de mon esprit.
Le Seigneur avait transformé mon mari et ces frères.
Je regardais mon corps de chair qui était resté par
terre, il avait les yeux complètement enfoncés et les lèvres boursouflées. Je
dis au Seigneur :
- Oh non ! Seigneur, je ne veux pas retourner dans ce
corps si laid, je veux repartir avec toi.
- Tu ne peux pas revenir avec Moi, car ce n'est pas
encore ton temps.
Tu dois d'abord porter ce message à Mon peuple pour
qu'il soit prêt.
Et d'une voix puissante, Il ajouta :
- Entre et reçois vie !
Et mon esprit a commencé à bouger en tremblant, parce
que cet ordre-là n'a pas été donné par un homme quelconque ou par un prophète
quelconque.
Cet ordre a été donné par celui qui est la VIE.
Le Seigneur s'approcha de mon corps, et dit une fois
encore :
- Entre et reçois vie !
Je suis la Résurrection et la Vie, et celui qui croit
en Moi vivra, quand même il serait mort.
Église du Seigneur ! Ce message que je vous donne,
c'est le Seigneur qui vous l'envoie ; afin que vous soyez prêts.
(Traduit par Madame A. Bernard)
« Car tous ont péché et sont privés de la gloire de
Dieu ; et ils ont gratuitement justifiés par Sa grâce, par le moyen de la
rédemption qui est en Jésus-Christ. » Romains 3. 23. 24
La Bible dit : '' Ils seront tous enseignés de
Dieu '' (Jean 6. 45). Lis toi-même la parole de Dieu. Prends chaque
jour un peu de temps pour la lire chez toi.
La prière
Extrait de
''FE EN MARCHA'' (traduit de l'espagnol)
Prier, c'est parler avec Dieu. Il est nécessaire de lui parler souvent.
Pour grandir spirituellement, il faut prier en abondance. À Gethsémané, Jésus a
dit à Ses disciples : '' Priez afin que vous ne tombiez pas en
tentation.'' La prière nous fortifie pour repousser les tentations du
diable. Beaucoup de chrétiens tombent par manque de prière.
D'autres sont tièdes par manque de prières abondantes et
efficaces. Des multitudes de chrétiens évangélistes resteront dans la grande
tribulation faute d'avoir suivi le Christ dans Sa demande de prières
abondantes.
Jésus a dit : '' Veillez donc et priez en tout temps afin
que vous ayez la force d'échapper à toutes les choses qui arriveront et de
paraître debout devant le Fils de l'homme '' (Luc 21. 36)
Des hommes comme David et Daniel priaient trois fois par jour. Un
homme comme Paul pouvait dire que sa vie était faite de prières, de jeûnes et
de veilles : en d'autres mots, de profonde communion avec Dieu. C'est de
cette manière que nous serons plus que vainqueurs. Alléluia !
Il y a des secrets de prières dans la Bible qui sont décisifs pour
notre victoire spirituelle. L'un d'entre eux est de lier les démons. Le nom de Jésus est l'instrument puissant de la
lutte contre le diable. En Son nom,
nous chassons les démons des
êtres chers qui étaient opprimés, et nous croyons par la foi à leur libération.
Puisque nous l'avons fait avec l'autorité de Dieu, nous affirmons
que la victoire est acquise. Ne permettez pas au diable d'opprimer vos pensées.
Engagez-vous dans le bon combat de la foi. Croyez de
tout votre cœur que ce que dit la Parole de Dieu est vrai.
Si vous les avez liés en Son nom, ils sont liés. Ne permettez pas à
votre esprit d'en douter. N'essayez pas de régler vos problèmes avec votre
intellect ; cela n'amène que confusion, préoccupations et échecs.
Dans
le Nom de Jésus et dans la Parole de Dieu est la victoire. Si vous avez utilisé le Nom et cru à la Parole, c'est
fait, même si vous ne le voyez pas. Maintenez-vous fermes dans la foi, ne
faites pas un seul pas en arrière, ne
vous permettez pas une seule pensée négative. Par la parole vous l'avez obtenu, et en le confessant
vous glorifiez Dieu : Il ne peut faire défaut. Gloire à Dieu.
Un autre secret décisif pour la victoire spirituelle, c'est de faire de
la prière notre occupation première. Si vous le faites, Dieu vous oindra
chaque jour un peu plus pour prier. En tout il faut s'efforcer ; si chaque jour
vous priez plusieurs fois, vous serez plus efficaces dans cette tâche qui est
source de Vie... et vous serez un vainqueur, et une grande bénédiction pour
l'Eglise de Jésus-Christ. Amen