O Afrique!…
Comme les Israélites en captivité,
aurais-tu suspendu ta harpe au saule du rivage,
Peut-être incommodé par les fièvres
et les piqûres des moustiques des marécages ?
Ou sous un soleil de plomb, as-tu
succombé à la fatigue,
Faisant de ton cœur la solitude d’un
désert aride ?
Pourtant, Il est des déserts où
coulent des ruisseaux aux eaux limpides ;
Là où des larmes jaillissent comme
d’un jardin des plus fertiles,
Parce que souvent les pleurs et la
souffrance consolident un critère,
Bien caché parfois dans les
béatitudes comme parfois dans une apparente misère.
Mais un jour, apparaîtra semblable à
un parterre émaillé des plus belles fleurs !
Car c’est bien en face de la détresse
que se révèlent les intentions du cœur.
Mon frère, ma sœur, aujourd’hui
écoute ce que dit le Seigneur des Seigneurs :
Il y a dans cette ville et dans ce
pays que J’aime, si peu de ferveur !
Tant de rachetés qui ont perdu du
premier amour, la vraie ardeur !
Oubliant négligemment la pureté et la
sainteté de leur cœur !
Mais toi, Mon frère, toi, Ma sœur,
souviens-toi de Gethsémané,
Mes pleurs, Mon agonie, tout ce que
pour toi J’ai enduré.
Priant pour toi, qui que tu sois,
afin que ta foi ne défaille pas,
Pour Mes disciples, comme pour vous
tous dans la grande diaspora !
Si souvent, j’ai pleuré sur la belle
Jérusalem !
Cela, tellement, J’aimerais que tu le
comprennes !
Comme la douce colombe, sur ses œufs,
étendant ses ailes,
Par sa chaleur fécondatrice donne la
vie à ceux qu’elle aime…
Par la chaleur de ton cœur, répands
aussi la Vie sur ceux que J’aime !
Sans te lasser, dans les larmes,
lutte et prie sans aucune trêve !
Car celui qui ainsi arrose dans
l’amour et la persévérante Foi,
Verra de ses entrailles de
miséricorde, naître une œuvre de Foi :
Le souffle puissant de la Vie passera
sur toi,
Et cette nation entière, Je
l’engendrerai par toi,
Si de toute ton âme, vers Moi tu
cries ta détresse,
En voyant Mon pays choisi, dans une
telle disette.
N’oublie point Celui qui pour lui
intervint par tant de miracles ;
Écoute donc et de tout ton cœur, reçois de Ma bouche
les divins oracles.
Tout à nouveau, découvre donc pour
ton salut, Ma pleine Vérité.
Retire-la de dessous le boisseau et avec une nouvelle
fidélité,
Embrasse-la de toute l’ardeur
reconsacrée de ton âme ;
Et que tout Mon peuple reçoive la
paix que tu proclameras,
Dans la repentance et le pardon de
Celui avec qui le Père tu adoreras ;
Mon frère, Ma sœur, écoute ce que
l’Esprit dit à l’Eglise
Et que : « Sauvé pour Me
servir » devienne ta sainte devise.
Afin que toute l’Afrique se lève,
invoque et prie,
Celui qui pour nous tous est descendu
pour donner Sa Vie !
Esprit du Dieu vivant, viens et
souffle sur nous tous !!!
Jean Schwab
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