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dimanche 10 février 2013

SEIGNEUR, PARLE À MON CŒUR !


     
 
                          

  O Afrique!…


Comme les Israélites en captivité, aurais-tu suspendu ta harpe au saule du rivage,
Peut-être incommodé par les fièvres et les piqûres des moustiques des marécages ?
Ou sous un soleil de plomb, as-tu succombé à la fatigue,
Faisant de ton cœur la solitude d’un désert aride ?
 
Pourtant, Il est des déserts où coulent des ruisseaux aux eaux limpides ;
Là où des larmes jaillissent comme d’un jardin des plus fertiles,
Parce que souvent les pleurs et la souffrance consolident un critère,
Bien caché parfois dans les béatitudes comme parfois dans une apparente misère.
Mais un jour, apparaîtra semblable à un parterre émaillé des plus belles fleurs !
Car c’est bien en face de la détresse que se révèlent les intentions du cœur.
 
Mon frère, ma sœur, aujourd’hui écoute ce que dit le Seigneur des Seigneurs :
Il y a dans cette ville et dans ce pays que J’aime, si peu de ferveur !
Tant de rachetés qui ont perdu du premier amour, la vraie ardeur !
Oubliant négligemment la pureté et la sainteté de leur cœur !
 
Mais toi, Mon frère, toi, Ma sœur, souviens-toi de Gethsémané,
Mes pleurs, Mon agonie, tout ce que pour toi J’ai enduré.
Priant pour toi, qui que tu sois, afin que ta foi ne défaille pas,
Pour Mes disciples, comme pour vous tous dans la grande diaspora !
 
Si souvent, j’ai pleuré sur la belle Jérusalem !
Cela, tellement, J’aimerais que tu le comprennes !
 
Comme la douce colombe, sur ses œufs, étendant ses ailes,
Par sa chaleur fécondatrice donne la vie à ceux qu’elle aime…
Par la chaleur de ton cœur, répands aussi la Vie sur ceux que J’aime !
Sans te lasser, dans les larmes, lutte et prie sans aucune trêve !
Car celui qui ainsi arrose dans l’amour et la persévérante Foi,
Verra de ses entrailles de miséricorde, naître une œuvre de Foi :
 
Le souffle puissant de la Vie passera sur toi,
Et cette nation entière, Je l’engendrerai par toi,
Si de toute ton âme, vers Moi tu cries ta détresse,
En voyant Mon pays choisi, dans une telle disette.
 
N’oublie point Celui qui pour lui intervint par tant de miracles ;
Écoute  donc et de tout ton cœur, reçois de Ma bouche les divins oracles.
Tout à nouveau, découvre donc pour ton salut, Ma pleine Vérité.
Retire-la de  dessous le boisseau et avec une nouvelle fidélité,
Embrasse-la de toute l’ardeur reconsacrée de ton âme ;
Et que tout Mon peuple reçoive la paix que tu proclameras,
Dans la repentance et le pardon de Celui avec qui le Père tu adoreras ;
 
Mon frère, Ma sœur, écoute ce que l’Esprit dit à l’Eglise
Et que : « Sauvé pour Me servir » devienne ta sainte devise.
Afin que toute l’Afrique se lève, invoque et prie,
Celui qui pour nous tous est descendu pour donner Sa Vie !
Esprit du Dieu vivant, viens et souffle sur nous tous !!!


Jean Schwab

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