LA SOUFFRANCE HUMAINE
Qui dans cette vie, n’a pas ses
problèmes,
Qui parfois le touchent jusqu’à son
emblème ?
Combien de soucis souvent nous
assiègent
Et sans relâche persistent dans leur
siège.
Tous nous sommes si vulnérables.
Et par voie de faits si misérables.
Supportant si mal le joug de la
souffrance,
Devenons parfois agressifs par intolérance ;
Ou par manque de combativité,
Succombons à une crise d’ébriété.
Pour nous retrouver après tout cela
Malgré nous, dans un pire état.
L’homme est-il destiné à cet
impondérable labyrinthe,
À ce tourment moral qui vous mine et
vous esquinte.
Où des joies les plus naturelles suintent
Le goût trop amer de l’absinthe.
Il y a tant de questions ambiguës
sans réponse
Où dans le plus sombre des marasmes,
l’on s’enfonce ;
Où presque sans aucun espoir d’en
sortir,
Végétons vainement dans d’inexprimables
soupirs
Entrecoupés par les vagues du
découragement
Qui nous touchent par leur
impitoyable déferlement.
Mais sais-tu que là, tout près de toi
Se tient Celui qui a compassion de
toi ?
Là, debout sur les vagues qui
passent,
Étendant Sa main qui jamais ne se
lasse
De secourir l’homme dans sa détresse,
Pour le libérer de son implacable
tristesse
Et lui donner la paix imperturbable
Qui ne s’exprime par aucun vocable.
Tant de larmes amères qui pourraient
être essuyées,
Si le grand Auteur de toutes choses
était invoqué !
Tant de cruelles douleurs seraient
apaisées,
Si du Christ, la douce main percée,
Comme un baume d’amour se posait sur
toi,
Quel amour pour Lui s’éveillerait en
toi !
Quand chaque jour, de Son empreinte,
Tu réaliserais sur le chemin Son
étreinte,
Celle d’un si précieux Ami, d’un tel
Sauveur.
Quelle reconnaissance déborderait de
ton cœur.
Pour une si Glorieuse manifestation
d’amour :
Ta vie, ne veux-tu Lui consacrer en
retour ?
C’est pourquoi, dès le matin, vers le
ciel
Élève ton âme, cherche ce secours sans
pareil.
Il t’a acquis ce droit en donnant Sa
Vie,
Dans un bonheur où tout n’est que
vivante réalité,
En attendant la grande apothéose de
l’Éternité.
Comme Jésus, le Verbe Créateur l’a
dit : Là où Je serai,
Là aussi, Je désire que vous tous, Mes
disciples y soyez.
Cher ami lecteur, dans cette félicité,
Aurai-je la joie de t’y
rencontrer ?
Pour Lui avoir dit : Je t’aime
et Je crois,
De tout mon cœur, ma vie est pour
Toi !
En Son Nom : J. Schwab
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