L’AMOUR VRAI EST LE PLUS GRAND AMOUR !
Ma douce et
tendre Suzanny, o sais-tu combien je t’aime…
Et moi,
comment te dirai-je ce bonheur que ton cœur sème !
Pourtant ce
doux langage, cette euphorie ne devait être durable ;
L’alliance
de cet amour s’étant avérée hélas bien friable.
L’essence
du Divin faisant défaut, en vérité nous l’avouons ;
Quoiqu’humaine,
c’était pourtant la plus sincère aspiration.
Bien-sûr,
le premier commandement de Dieu est celui de nous aimer.
Cet
impératif de Dieu, ne pourrions-nous donc le réaliser ?
Cet
impératif de Dieu, ne pourrions-nous donc le réaliser ?
Hélas bien
caduc le rend notre humaine faiblesse !
Là, nous
devons avouer l’échec par nos capacités en brèche.
Ce
commandement n’étant qu’un pédagogue révélant notre réelle identité.
Mais en
nous incitant à rechercher en Dieu seul, la vivante réalité ;
Recevant en
nous Christ, tout devient une merveilleuse vitalité.
Dès lors,
quelle Grâce, nous avons tout pleinement en Lui !
Ayant
purifié nos cœurs par Son Sang, en nous Son soleil luit.
En lieu et
place de nos aspirations souvent trop égoïstes,
Par cet
amour aux dimensions nouvelles, devenons christocentriques,
Comprenant
qu’il y a plus de joies à donner qu’à recevoir,
Comme Dieu
en Son essence d’amour ne peut nous décevoir.
Ce que par
la faute d’Adam, Satan a voulu détruire,
Christ en
venant offrir Sa Vie est venu tout reconstruire.
Transformant
notre accablante faiblesse en merveilleuse victoire.
Que ce soit
tôt le matin, que ce soit à midi, ou même tard le soir,
Toujours Il
est là, donnant à notre vie sa pleine signification,
Dans un
amour réciproque l’un pour l’autre, sans aucune restriction.
Cette Vie
d’En-Haut reçue en nos cœurs, nous l’assimilons,
C’est
l’amour vrai qui est invulnérable à l’humaine corrosion.
Il jaillit
du grand fleuve qui à travers le monde coule,
Rendant tous
les jours heureux dans le temps qui s’écoule.
Il n’y a
pas de plus grand bonheur que celui de vivre pour les autres !
Considérez
Pestalozzi en son vivant exemple : Rien pour moi, tout pour les
autres !
Et Nicolas
de Flue, et Winkelried, dans leur désintéressé élan d’amour,
Arrachèrent
le pays des griffes des insatiables et perfides vautours !
Oui, dit la
parole : Heureuse la nation dont l’Éternel est le Dieu !
Oui,
heureux celui, celle qui embrasé de cette
flamme du Saint-Lieu,
Est rempli
de cet amour sacré qui en son cœur coule et déborde,
En
sacrifice, en obéissance, en don de soi, reflet de Sa Miséricorde,
Pour
apporter la Glorieuse Étincelle de la Vie à tous les frères.
Afin qu’ils
partagent avec nous les fruits de l’humble prière :
Mon Dieu
protège Mon pays, Mon beau pays que Mon cœur
aime !...
Helvétie,
la fille de Mon peuple, o toi que J’aime,
Lève-toi,
vers Jésus t’élance et retrouve ton diadème !
Jean Schwab
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