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mercredi 13 février 2013

NOËL ET SES ORIGINES




Noël et ses origines






         Je suis très conscient que la majorité des personnes, dans les milieux chrétiens, croient que la fête de Noël est associée à la naissance du Christ. J'ai moi-même cru cela, dans un passé pas si éloigné. Cependant lorsque l'on regarde les Écritures, il est impossible que notre Sauveur soit né le 25 décembre, parce que la Bible nous le dit, dans l'Evangile de Saint Luc, les bergers dormaient à l'extérieur durant la nuit avec leurs troupeaux. Et jusqu'à maintenant les bergers en Israël ne rentrent pas leurs troupeaux dans l'enclos avant les dernières semaines d'octobre ; alors d'où vient cette date du 25 décembre? Et d'où vient cet arbre, le sapin de Noël, ainsi que toutes les autres traditions qui accompagnent cette fête de Noël?
         Voici un extrait du livre de Alexandre Hislop, intitulé Les deux Babylones, qui traite de la fête de Noël.


Noël et la fête de l'Annonciation
Les Deux Babylones,
Alexandre Hislop,
Librairie Éditions Fischbacher,
1972, Paris, p. 133-150 



         Si Rome est en effet la Babylone de l'Apocalypse ; si la Madone adorée dans ses sanctuaires n'est autre que la reine du ciel dont les adorateurs provoquaient la terrible colère de Dieu aux jours de Jérémie, il est de la dernière importance de bien établir le fait de manière à ce qu'il n'y ait plus aucun doute possible ; car si on peut le démontrer, tout homme qui tremble devant la parole de Dieu doit frissonner à la pensée de donner à un pareil système, soit comme individu, soit comme nation, la moindre protection ou le moindre soutien. Nous en avons déjà dit suffisamment pour montrer l'identité des systèmes romain et babylonien ; mais à chaque pas l'évidence devient plus écrasante. C'est ce que prouvera particulièrement la comparaison des différentes fêtes. 

         Les fêtes romaines sont innombrables ; mais il en est cinq parmi les plus importantes que nous pouvons mettre à part, ce sont : Noël, l'Annonciation, Pâques, la Nativité de Saint-Jean, et l'Assomption. Chacune de ces fêtes, on peut le prouver, est une fête babylonienne. 

         Prenons d'abord la fête en l'honneur de la naissance du Christ ou Noël. Comment se fait-il que cette fête ait été établie le 25 décembre? Il n'y a pas dans l'Écriture un seul mot sur le jour précis de sa naissance, ou sur l'époque de l'année où il naquit. Ce qui y est rapporté montre que quelle que soit l'époque de sa naissance, ce ne peut avoir été le 25 décembre. Lorsque l'ange annonça sa naissance aux bergers de Bethléem, ils paissaient leurs troupeaux pendant la nuit au milieu des champs. Sans doute, le climat de la Palestine n'est pas si rigoureux que le nôtre, mais bien que la chaleur de jour soit considérable, le froid de la nuit, de décembre à février, est très-vif, et les bergers n'avaient pas l'habitude de garder les troupeaux dans les champs après la fin d'octobre. Il est donc absolument incroyable que Christ soit né à la fin de décembre. Les commentateurs sont unanimes sur cette question. Sans parler de Barnes, Doddridge, Lightfoot, Joseph Scaliger, et Jennings dans ses Antiquités Juives, qui sont tous d'avis que le 25 décembre ne peut pas être l'époque de la naissance du Seigneur, le célèbre Joseph Mède énonce une opinion décisive dans le même sens.

         Après avoir longuement et minutieusement examiné le sujet, il donne entre autres l'argument suivant : lors de la naissance de Christ, chaque femme, chaque enfant dut aller se faire enregistrer à la ville à laquelle ils appartenaient, et plusieurs avaient à faire de longues marches ; mais le milieu de l'hiver n'était pas propre à une pareille besogne, surtout pour les femmes et les enfants. Christ ne peut donc pas être né au milieu de l'hiver. De plus, à l'époque de sa naissance, les bergers veillaient avec leurs troupeaux pendant la nuit, et cela ne pouvait se faire au milieu de l'hiver. Et si quelqu'un pense que l'hiver n'est pas rigoureux dans ce pays, qu'il se rappelle les paroles de Christ dans l'Évangile : Priez que votre fuite n'arrive pas en hiver. Or, si l'hiver était une mauvaise saison pour fuir, ce n'était assurément pas une saison où les bergers pouvaient demeurer dans les champs, où les femmes et les enfants pouvaient voyager. Les écrivains les plus instruits et les plus sincères de tous les partis reconnaissent que l'on ne peut pas déterminer le jour de naissance de notre Seigneur, que dans l'Église chrétienne on n'entendit jamais parler d'une fête pareille avant le III siècle, et qu'elle ne fut guère observée que bien après dans le IV Siècle. Comment donc l'Église Romaine a-t-elle fixé au 25 décembre la fête de Noël? En voici la raison : longtemps avant le IV siècle, et même bien avant l'ère chrétienne, les païens célébraient une fête à cette même époque de l'année, en l'honneur de la naissance du fils de la reine babylonienne ; or on peut présumer que pour se concilier les païens, et augmenter le nombre de ceux qui adhéraient de nom au christianisme, la même fête fut adoptée par l'Église romaine qui se contenta de lui donner le nom de Christ. Cette tendance de la part des chrétiens à faire des concessions au paganisme se développa de bonne heure ; et nous voyons Tertullien lui-même, vers l'an 230, déplorer amèrement la faiblesse des chrétiens à cet égard, et l'opposer à la stricte fidélité des païens à leur propre superstition :

« C'est nous, dit-il, nous qui sommes étrangers aux sabbats, aux nouvelles lunes, et aux fêtes, nous qui étions autrefois agréables à Dieu, c'est nous qui fréquentons maintenant les Saturnales, les fêtes du solstice d'hiver, les Matronales ; on porte çà et là des présents, les cadeaux du nouvel an se font avec fracas, les jeux, les banquets se célèbrent avec des cris ; oh! comme les païens sont plus fidèles à leur religion ; comme ils prennent soin de n'adopter aucune solennité chrétienne! »

Des hommes vertueux s'efforcèrent d'arrêter le flot, mais en dépit de tous leurs efforts, l'apostasie se développa, jusqu'à ce que l'Église, à l'exception d'un petit reste, fut engloutie sous la superstition païenne.
         Il est hors de doute que Noël était à l'origine une fête païenne. Ce qui le prouve, c'est l'époque de l'année où on la célèbre et les cérémonies qui l'accompagnent. En Égypte, le fils d'Isis, titre égyptien de la reine des cieux, naquit à cette même époque, au moment du solstice d'hiver. Le nom même sous lequel Noël est populairement connu en Angleterre, le jour d'Yule, prouve tout de suite son origine païenne. Yule est le nom chaldéen pour « enfant, ou petit enfant »; et comme le 25 décembre était appelé par les anciens païens saxons le jour « d'Yule » ou « le jour de l'Enfant » et la nuit qui le précédait « la nuit de la Mère », et cela longtemps avant qu'ils ne fussent en contact avec le christianisme, cela prouve suffisamment son véritable caractère. Ce jour de naissance était observé bien loin dans les contrées païennes. On a généralement cru que cette fête avait seulement un caractère astronomique, et qu'elle rappelait simplement la fin de la course annuelle du soleil et le commencement d'un nouveau cycle. Mais il est hors de doute que la fête en question avait une bien plus haute portée ; elle rappelait non seulement le symbole de la naissance du soleil au renouvellement de sa carrière, mais le jour de naissance du grand libérateur.



         Les Sabéens d'Arabie, qui regardaient la lune et non le soleil comme le symbole visible de l'objet favori de leur culte, observaient la même époque comme la fête de la naissance. Nous lisons dans la Philosophie Sabéenne de Stanley : Le 24e jour du 10e mois, c'est-à-dire décembre, selon notre manière de compter, les Arabes célébraient le jour de la naissance du Seigneur, c'est-à-dire, la Lune. Le seigneur Lune était le grand objet de culte des Arabes, et ce seigneur Lune était né, disaient-ils le 24 décembre, ce qui montre clairement que la naissance qu'ils célébraient n'avait aucun rapport nécessaire avec le cours du soleil. Il importe de remarquer aussi que si le jour de Noël chez les anciens Saxons d'Angleterre était observé pour la célébration de la naissance d'un Seigneur de l'armée des cieux, le cas doit avoir été précisément le même ici qu'en Arabie. Les Saxons, on le sait, regardaient le soleil comme une divinité femelle, et la Lune comme une divinité mâle. C'est donc du soleil qu'ils célébraient le 25 décembre, comme les Arabes observaient le 24 décembre parce que c'était le jour de naissance de ce même seigneur Lune. En Orient, il parait que le nom de ce dieu Lune était Méni ; c'est là en effet croyons-nous l'interprétation la plus naturelle de la déclaration divine faite dans Esaïe 65:11 « Mais vous qui abandonnez l'Éternel, qui oubliez ma montagne sainte, qui dressez la table à Gad et remplissez la coupe pour Méni ». On a des raisons de croire que Gad se rapporte à la divinité du Soleil, et Méni à la divinité de la Lune. Méni, ou Manai, signifie celui qui compte, et ce sont les changements de la lune qui aident à compter les mois. Ps 104:19. « Il a fait la lune pour marquer les temps ; le soleil connaît son coucher ». Le nom « d'homme de la lune » ou du dieu qui présidait à ce luminaire chez les Saxons était Mané, comme on le voit dans l'Edda, et Mani, dans le Voluspa. Ce qui prouve bien que c'était la naissance de ce dieu Lune que célébraient à Noël les anciens Saxons, c'est le nom donné encore dans les Pays-Bas d'Écosse à la fête du dernier jour de l'année, et qui parait être un reste de l'ancienne fête de la naissance ; en effet, les gâteaux qu'on fait à cette occasion s'appellent gâteaux de Nûr, ou de naissance. Ce nom, c'est Hogmanay.
         Or, Hogmanay en Chaldéen veut dire « la fête de celui qui compte » - en d'autres termes, la fête de deus Lunus ou de l'homme de la Lune. Pour montrer le rapport qu'il y a entre une contrée et une autre, et la persistance invétérée des anciennes coutumes, il est bon de remarquer que Jérôme, commentant les paroles d'Esaïe que nous venons de citer, sur l'usage qui consiste à dresser une table pour Gad et à offrir des libations à Méni, déclare que de son temps (au IV siècle), c'était encore la coutume dans toutes les villes et surtout en Égypte et à Alexandrie, de préparer des tables et de les charger de toutes sortes de mets recherchés, et de coupes contenant du vin nouveau, le dernier jour du mois et de l'année : la foule en tirait des présages sur la fertilité de l'année. L'année égyptienne commençait à une époque différente de la nôtre ; mais c'est aussi exactement que possible (en remplaçant seulement le vin par le whisky) la manière dont on observe encore Hogmanay en Écosse, le dernier jour du mois de l'année. Je ne sais pas si on tire de présage de ce qui se fait alors, mais tout le monde, dans le sud de l'Écosse, sait parfaitement qu'à Hogmanay, ou la veille du nouvel an, parmi ceux qui observent encore les vieilles coutumes, on prépare une table, et que pendant qu'on offre des gâteaux et autres friandises, on distribue des galettes de gruau et de fromage à ceux qui n'en voient jamais qu'à cette occasion, et que la boisson forte entre pour une large part dans le menu du jour. 

         Là même où le soleil était l'objet favori du culte, comme à Babylone et ailleurs, il était adoré à cette fête, non seulement comme le globe du jour, mais comme le dieu incarné. C'était un principe essentiel du système babylonien, que le soleil ou Baal était le seul dieu. Lors donc qu'on adorait Tammuz comme étant le dieu incarné, cela voulait dire aussi qu'il était une incarnation du soleil. Dans la mythologie indoue, qui, on le sait, est essentiellement babylonienne, ce fait ressort distinctement. Surya, ou le soleil, y est représenté comme étant incarné, et venant dans le monde pour soumettre les ennemis des dieux qui, sans cette naissance, n'auraient jamais été soumis. 

         Ce n'était donc pas une fête astronomique que les païens célébraient au solstice d'hiver. Cette fête s'appelait à Rome la fête de Saturne, et la manière dont on la célébrait montre bien son origine. Organisée par Caligula, elle durait cinq jours. L'ivrognerie et la débauche se donnaient libre carrière, les esclaves étaient provisoirement émancipés, et avaient avec leurs maîtres toutes sortes de liberté. C'était précisément de cette manière qu'on célébrait à Babylone, suivant Berose, la fête du mois Thebeth, correspondant à notre mois de décembre, ou en d'autres termes, la fête de Bacchus : c'était l'usage, dit-il, pendant les cinq jours qu'elle durait, que les maîtres fussent soumis à leurs serviteurs, et que l'un d'eux, vêtu comme un roi d'une robe de pourpre, gouvernât la maison. On appelait ce domestique ainsi vêtu, Zoganes, l'homme du plaisir et de la dissipation ; il correspondait exactement au « dieu du tumulte » qui dans les époques de ténèbres, fut choisi dans tous les pays catholiques pour présider aux fêtes de Noël. La coupe des festins de Noël a son contre-pied dans « le festin de l'ivresse » à Babylone, et plusieurs autres coutumes encore observées à Noël ont la même origine. Les bougies qu'on allume la veille de Noël, dans quelques parties de l'Angleterre, et qu'on garde pendant toute la durée des fêtes, étaient aussi allumées par les païens la veille de la fête de la naissance du dieu babylonien et en son honneur ; car c'était l'une des particularités de son culte d'avoir des bougies allumées sur ses autels. L'arbre de Noël, si connu aujourd'hui parmi nous, était aussi connu dans la Rome et dans l'Égypte païennes. En Égypte c'était le palmier, à Rome le sapin ; le palmier dénotait le Messie païen, Baal-Tamar, le sapin se rapportait à lui sous son caractère Baal-Berith. La mère d'Adonis, le dieu soleil, la divinité médiatrice avait été, disait-on, changée en arbre, et dans cet état elle avait enfanté son fils. Si la mère était un arbre, le fils doit avoir été reconnu comme l'homme-branche. Et c'est ce qui explique pourquoi on mettait au feu la bûche de Yule la veille de Noël, et pourquoi le lendemain on trouvait l'arbre de Noël. En qualité de Zero ashta, la semence de la femme, qui signifie aussi Ignigena, ou né du feu,  doit entrer dans le feu pendant la nuit de la Mère, afin de pouvoir naître le lendemain, comme branche de dieu, ou l'arbre qui donne aux hommes tous les dons célestes. Mais pourquoi, demandera-t-on, entre-t-il dans le feu sous le symbole d'une bûche? Pour le comprendre, il faut se rappeler que le divin enfant né au solstice d'hiver était comme une nouvelle incarnation du grand dieu, (après que ce dieu eut été mis en pièces) afin de venger sa mort sur ses meurtriers. Or le grand dieu, brisé au milieu de son pouvoir et de sa gloire, était représenté sous la forme d'un gros arbre, dépouillé de ses branches, et coupé presque à hauteur de terre. Mais le grand serpent, symbole d'Esculape qui rend la vie, s'enroule autour du trône sans vie, et voici qu'à ses côtés surgit un jeune arbre, un arbre d'une espèce entièrement différente, qui ne doit jamais être abattu par aucune puissance ennemie, un palmier, le symbole bien connu de la victoire. 

         L'arbre de Noël, comme on l'a déjà vu, était ordinairement à Rome un arbre différent, c'était le sapin ; mais le palmier rappelait la même idée que le sapin de Noël ; car il symbolisait mystérieusement le dieu né de nouveau, Baal-Berith, le Seigneur de l'alliance, et ainsi témoignait de la perpétuité et de la nature de son pouvoir, maintenant qu'après avoir succombé sous ses ennemis, il s'était élevé en triomphe au dessus d'eux. Aussi le 25 décembre, jour qu'on observait à Rome comme le jour où le dieu victorieux était réapparu sur la terre, était-il considéré comme « Natalis invicti solis », le jour de naissance du soleil invaincu. Or, la bûche de Yule est le tronc mort de Nemrod, déifié comme dieu-soleil, mais renversé par ses ennemis ; l'arbre de Noël est Nemrod redivivus, le dieu mis à mort rendu de nouveau à la vie. À la lumière jetée par ce fait sur les coutumes qui persistent encore en Angleterre, et dont l'origine s'est perdue au milieu d'une antiquité reculée, que le lecteur considère la singulière pratique encore en usage dans le sud la veille de Noël, celle de s'embrasser sous la branche de Gui. La branche de Gui, dans la superstition druidiques qui, nous l'avons vue, venait de Babylone, était une représentation du Messie, l'homme-branche. Le Gui passait pour une branche divine, une branche qui venait du ciel et poussait sur un arbre qui sortait de la terre. Ainsi en greffant la branche céleste sur un arbre terrestre, le ciel et la terre que le péché avait séparés, étaient réunis, et ainsi la branche de Gui devint le gage de la réconciliation de Dieu avec l'homme ; le baiser en effet, est le gage bien connu du pardon et de la réconciliation. D'où pouvait venir une pareille idée? Ne serait-ce pas du Psaume 85:10 et 11 : « La grâce et la vérité se sont rencontrées ; la justice et la paix se sont entrebaisées ; la vérité jaillira de la terre (à cause de la venue du Sauveur promis) et la justice regardera du haut des cieux » ? C'est possible ; mais il est certain que ce psaume fut écrit bientôt après la captivité de Babylone, et comme des foules de Juifs, après cet événement, demeuraient à Babylone sous la direction d'hommes inspirés, comme Daniel, il doit leur avoir été communiqué comme partie de la Parole divine aussi bien qu'à leurs frères de Palestine. Babylone était à cette époque le centre du monde civilisé, et ainsi le paganisme, corrompant le divin symbole comme il l'a toujours fait, avait des facilités pour propager jusqu'aux extrémités de la terre son odieuse contrefaçon de la vérité, grâce aux mystères affiliés avec le grand système qui avait son centre à Babylone. Ainsi les coutumes de Noël qui existent encore jettent une lumière étonnante sur les révélations de la grâce faite à toute la terre, et sur les efforts tentés par Satan et ses émissaires pour les matérialiser et les rabaisser! 

         Dans bien des pays, on sacrifiait au dieu un sanglier pour expier l'injure que, d'après la légende, un sanglier lui avait faite. Suivant une version de l'histoire de la mort d'Adonis, ou Tammuz, ce dieu mourut de la blessure faite par la dent d'un sanglier. La fable raconte que le Phrygien Attes, le bien-aimé de Cybèle, dont l'histoire était identifiée à cette d'Adonis, mourut de la même manière. Aussi Diane qui, représentée ordinairement dans les mythes populaires comme une chasseresse, était en réalité la grande mère des dieux, a-t-elle souvent près d'elle une tête de sanglier, non pas en signe d'une chasse heureuse, mais bien de triomphe, sur le grand ennemi du système idolâtre dans lequel elle occupait une place si importante. D'après Théocrite, Vénus se réconcilia avec le sanglier qui tua Adonis, parce que le jour où on l'amena enchaîné à ses pieds, il se défendit éloquemment, en disant qu'il n'avait point tué son époux par méchanceté, mais simplement par accident. Cependant, en souvenir de la mort causée par le sanglier du mythe, plus d'un sanglier perdit sa tête ou fut offert en sacrifice à la déesse irritée. Smith nous représente Diane avec une tête de sanglier auprès d'elle, au haut d'un monceau de pierres, dans la gravure ci-contre où l'on représente l'empereur Trajan brûlant de l'encens à cette même déesse, et où la tête du sanglier est très apparente. Le jour de Noël, les Saxons du continent offraient un sanglier en sacrifice au soleil pour se rendre propice cette déesse, à cause de la perte de son bien-aimé Adonis. À Rome il y avait une coutume semblable ; le sanglier formait le centre principal de la fête de Saturne.

         C'est pour cela que la tête du sanglier est encore un plat important en Angleterre aux dîners de Noël, alors que la raison en est depuis longtemps oubliée. Bien plus, l'oie de Noël et les gâteaux de Yule, étaient des articles essentiels du culte du Messie babylonien, tel qu'il était pratiqué en Égypte et à Rome. Wilkinson, parlant de l'Égypte, nous apprend que l'offrande préférée d'Osiris était une oie, et de plus que l'oie ne pouvait se manger que dans le cœur de l'hiver. À Rome, nous dit Juvénal, si l'on offensait Osiris, on ne pouvait l'apaiser que par une belle oie et un gâteau mince. 

         Dans bien des pays, nous en avons la preuve, l'oie avait un caractère sacré. On sait fort bien que le Capitole de Rome fut sauvé, au moment où les Gaulois allaient le prendre au milieu de la nuit, par les cris des oies sacrées de Junon qu'on gardait dans le temple de Jupiter. Dans l'Inde, l'oie occupait une position semblable ; ou des oies consacrées à ce dieu. Enfin les monuments de Babylone nous apprennent que l'oie avait en Chaldée un caractère mystique, et qu'on l'y offrait en sacrifice aussi bien qu'à Rome ou en Égypte, car on y voit le prêtre tenant dans une main une oie, et dans l'autre son couteau de sacrifice. Il n'y a donc pas à douter que la fête païenne du solstice d'hiver, en d'autres termes, Noël, ne fût observée en l'honneur du Messie babylonien. 

         Si nous passons maintenant à la grande fête suivante du calendrier romain, nous avons la confirmation de ce qui vient d'être dit. Cette fête, appelée l'Annonciation, se célèbre à Rome le 25 mars, en souvenir, dit-on, de la conception miraculeuse de notre Seigneur dans le sein de la Vierge, le jour où l'ange vint lui annoncer l'honneur éclatant qui lui serait accordé, comme mère du Messie. Mais qui pourrait dire à quelle époque cette nouvelle lui fut apportée? L'Écriture ne donne aucun renseignement là-dessus. Mais cela importait peu. Avant la conception ou la naissance de notre Seigneur, ce jour qui est marqué dans le calendrier papal pour l'Annonciation de la Vierge était observé dans la Rome païenne en l'honneur de Cybèle, la mère du Messie babylonien. Or, il est évident qu'il y a une relation étroite entre le jour de l'Annonciation et celui de Noël. Entre le 25 mars et le 25 décembre, il y a juste 9 mois. Si donc, le faux Messie fut conçu en mars et naquit en décembre, peut-on croire un seul instant que la conception et la naissance du véritable Messie aient pu s'accorder d'elles-mêmes avec ces deux dates d'une manière si exacte, non seulement pour le mois, mais même pour le jour? Non, la chose est impossible. L'Annonciation et la fête de Noël sont donc des fêtes babyloniennes.



Ainsi a dit l'Éternel : N'apprenez pas les façons de faire des nations ; et ne craignez pas les signes des cieux, parce que les nations les craignent. Car les statuts des peuples ne sont que vanité. On coupe le bois dans la forêt ; la main de l'ouvrier le travaille à la hache ; On l'embellit avec de l'argent et de l'or ; on le fixe avec des clous et des marteaux, pour qu'il ne vacille point. Jérémie 10:2-4 

Ceci ne ressemble-t-il pas à un arbre de Noël. Les principes sont les mêmes. 

         Le Seigneur nous dit : Car les statuts des peuples ne sont que vanité...Qui ne te craindrait, roi des nations? Car cela t'est dû. Car parmi les plus sages des nations et dans tous leurs royaumes, nul n'est semblable à toi. Ils sont tous ensemble abrutis et insensés. Ce bois n'enseigne que vanités. Jérémie 10 : 3,7 

         Nous devons donc nous faire une idée, allons-nous suivre les traditions ou les écritures? Mais la vérité est que, comme enfants nés de nouveau, nous devons sans cesse nous rappeller : N'apprenez pas les façons de faire des nations.


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