DES
ORIGINES DE LA MALADIE
Lamentations
3
Par
ces temps de pandémie mondiale au coronavirus, où les supputations
vont bon train sur les probables origines de la Covid-19, de
nombreuses personnes se posent également la question existentielle
de l’origine de la maladie.
La
maladie est-elle une invention du Créateur,
de
Dieu, dans le but de s’en servir pour
châtier ceux qui n’obéissent pas à sa volonté ? Ou
est-elle une œuvre du diable et de ses démons destinée à
tourmenter les enfants de Dieu ? Ou encore est-elle d’origine
naturelle résultant du dysfonctionnement de l’organisme humain,
d’une agression d’origine biologique ou psychique ?
Toutes
ces questions ont en elles-mêmes une partie de la réponse. Mais
avant d’entrer dans le vif du sujet, rappelons-nous cette vérité :
la perception que nous avons du monde est colorée par nos origines,
notre niveau d’instruction, notre culture ou notre religion.
Pour
nous, chrétiens, c’est à la lumière des Saintes Écritures, à
l’aune des versets bibliques que nous formons nos opinions sur les
difficultés et appréhensions que nous rencontrons dans notre marche
en ce bas-monde.
En
nous référant donc à la Bible, nous notons que l’apparition de
la maladie dans le genre humain remonte à la désobéissance de
l’homme dans le Jardin d’Éden (Genèse 3). C’est suite
à la consommation du fruit de l’arbre de la Connaissance du
Bien et du Mal que la mort et par ricochet la maladie sont
entrées dans le genre humain :
Gen
3 : 19 : « C'est
à la sueur de ton visage que tu
mangeras du pain, jusqu'à ce que tu retournes dans la terre, d'où
tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la
poussière. »
La
mort est l’absence du souffle de vie dans un corps animé. Elle
peut survenir, c’est vrai, suite à un accident, une violence
physique, un suicide, un empoisonnement ou une cause naturelle. La
mort naturelle signifie que les dysfonctionnements du corps ont
entraîné l’arrêt des fonctions vitales empêchant le souffle de
vie de Dieu de demeurer en nous, c’est-à-dire dans le corps
humain.
Ces
dysfonctionnements, quelles qu’en
soient les causes, sont ce que la
Bible appelle maladie comme nous pouvons le voir dans les passages
suivants :
II
Rois 17:17 :
« Après ces choses, le fils de la femme, maîtresse de la
maison, devint malade, et sa maladie fut si violente qu'il ne resta
plus en lui de respiration. »
Jean
5 :1-9
: « Après cela, il
y eut une fête des Juifs, et Jésus monta à Jérusalem.
Or,
à Jérusalem, près de la porte des brebis, il y a une piscine qui
s'appelle en hébreu Béthesda, et qui a cinq portiques. Sous ces
portiques étaient couchés en grand nombre des malades, des
aveugles, des boiteux, des paralytiques, qui attendaient le mouvement
de l'eau ; car un ange descendait de temps en temps dans la piscine,
et agitait l'eau ; et celui qui y descendait le premier après que
l'eau avait été agitée était guéri, quelle que fût sa maladie.
Là se trouvait un homme malade depuis trente-huit ans. Jésus,
l'ayant vu couché, et sachant qu'il était malade depuis longtemps,
lui dit : Veux-tu être guéri? Le malade lui répondit : Seigneur,
je n'ai personne pour me jeter dans la piscine quand l'eau est
agitée, et, pendant que j'y vais, un autre descend avant moi. Lève-toi,
lui dit Jésus, prends ton lit, et marche. Aussitôt
cet homme fut guéri ; il prit son lit, et marcha. »
La
maladie peut avoir, selon sa provenance, une origine naturelle,
une origine humaine, ou une origine spirituelle.
Les
maladies d’origine naturelle
sont celles qui résultent du vieillissement naturel du corps, des
dysfonctionnements d’origine génétique, des affections
microbiennes ou virales, indépendamment de toute action imputable à
l’homme, aux forces ténébreuses ou à Dieu.
I
Rois
14 : 4 : « La
femme de Jéroboam fit ainsi ; elle se
leva, alla à Silo, et entra dans la maison d'Achija. Achija ne
pouvait plus voir, car il avait les yeux fixes par suite de la
vieillesse. »
Les
maladies d’origine humaine
sont celles qui proviennent de l’action de l’homme lui-même ou
de sa mauvaise manière de vivre. Personne ne peut directement les
imputer à Dieu ou au diable.
Citons
à titre illustratif, les maladies résultant :
de
la prise de stupéfiant, d’alcool, de nourritures et produits
impropres à la consommation ;
des
comportements sexuels déviants entraînant des MST et autres
affections ;
des
maladies liées au stress, au manque de repos ou aux soucis du
siècle ;
du
manque d’hygiène ;
des
armes bactériologiques, chimiques ou conventionnelles ;
des
empoisonnements chimiques, médicamenteux ou alimentaires ;
des
privations excessives de nourritures pour diverses raisons ;
…
Les
maladies d’origine ténébreuse
sont celles découlant des envoûtements, des malédictions, des
sorts jetés à une ou plusieurs personnes et de l’action de
puissances occultes. Ces puissances occultes ne sont autres que les
anges déchus ou démons qui peuvent s’attaquer à un homme pour
une raison ou une autre. Les versets suivants sont très édifiants à
cet égard :
Luc
13 :11-17 : «
Et voici, il y avait là une femme possédée d'un esprit qui la
rendait infirme depuis dix-huit ans ; elle était courbée, et ne
pouvait pas du tout se redresser. Lorsqu'il la vit, Jésus lui
adressa la parole, et lui dit : Femme, tu es délivrée de ton
infirmité. Et il lui imposa les mains. A l'instant elle se redressa,
et glorifia Dieu. Mais le chef de la synagogue, indigné de ce que
Jésus avait opéré cette guérison un jour de sabbat, dit à la
foule : Il y a six jours pour travailler ; venez donc vous faire
guérir ces jours-là, et non pas le jour du sabbat. Hypocrites ! lui
répondit le Seigneur, est-ce que chacun de vous, le jour du sabbat,
ne détache pas de la crèche son bœuf ou son âne, pour le mener
boire? Et cette femme, qui est une fille d'Abraham, et que Satan
tenait liée depuis dix-huit ans, ne fallait-il pas la délivrer de
cette chaîne le jour du sabbat? Tandis qu'il parlait ainsi, tous ses
adversaires étaient confus, et la foule se réjouissait de toutes
les choses glorieuses qu'il faisait. »
Marc
9 :17-27 :
« Et un homme de la foule lui
répondit : Maître, j'ai amené auprès de toi mon fils, qui est
possédé d'un esprit muet. En quelque lieu qu'il le saisisse, il le
jette par terre ; l'enfant écume, grince des dents, et devient tout
raide. J'ai prié tes disciples de chasser l'esprit, et ils n'ont pas
pu. Race incrédule, leur dit Jésus, jusques à quand serai-je avec
vous ? jusques à quand vous supporterai-je ? Amenez-le-moi. On le
lui amena. Et aussitôt que l'enfant vit Jésus, l'esprit l'agita
avec violence ; il tomba par terre, et se roulait en écumant. Jésus
demanda au père : Combien y a-t-il de temps que cela lui arrive?
Depuis son enfance, répondit-il. Et souvent l'esprit l'a jeté dans
le feu et dans l'eau pour le faire périr. Mais, si tu peux quelque
chose, viens à notre secours, aie compassion de nous. Jésus lui dit
: Si tu peux le croire, tout est possible à celui qui croit.
Aussitôt le père de l'enfant s'écria : Je crois ! viens au secours
de mon incrédulité ! Jésus, voyant accourir la foule, menaça
l'esprit impur, et lui dit : Esprit muet et sourd, je te l'ordonne,
sors de cet enfant, et n'y rentre plus. Et il sortit, en poussant des
cris, et en l'agitant avec une grande violence. L'enfant devint comme
mort, de sorte que plusieurs disaient qu'il était mort. Mais Jésus,
l'ayant pris par la main, le fit lever. Et il se tint debout.»
Les
maladies d’origine divine
sont les maladies envoyées par Dieu pour :
Job
33 : 14-22 :
« Dieu parle cependant, tantôt d'une manière, tantôt d'une
autre, et l'on n'y prend point garde. Il
parle par des songes, par des visions nocturnes, quand les hommes
sont livrés à un profond sommeil, quand ils sont endormis sur leur
couche. Alors il leur donne des avertissements et met le sceau à ses
instructions, afin de détourner l'homme du mal et de le préserver
de l'orgueil, afin de garantir son âme de la fosse et sa vie des
coups du glaive. Par la douleur aussi l'homme est repris sur sa
couche, quand une lutte continue vient agiter ses os. Alors il prend
en dégoût le pain, même les aliments les plus exquis ; sa
chair se consume et disparaît, ses os qu'on ne voyait pas sont mis à
nu ; son âme s'approche de la fosse, et sa vie des messagers de la
mort. »
II Corinthiens 12 : 7 :
« Et pour que je ne sois pas
enflé d'orgueil, à cause de
l'excellence de ces révélations, il m'a été mis une écharde dans
la chair, un ange de Satan pour me souffleter et m'empêcher de
m'enorgueillir. »
Actes
3 : 1-11 : « Pierre
et Jean montaient ensemble au temple, à
l'heure de la prière : c'était la neuvième heure. Il
y avait un homme boiteux de naissance, qu'on portait et qu'on plaçait
tous les jours à la porte du temple appelée la Belle, pour qu'il
demandât l'aumône à ceux qui entraient dans le temple. Cet
homme, voyant Pierre et Jean qui allaient y entrer, leur demanda
l'aumône. Pierre,
de même que Jean, fixa les yeux sur
lui, et dit : Regarde-nous. Et il les
regardait attentivement, s'attendant à
recevoir d'eux quelque chose. Alors
Pierre lui dit : Je n'ai ni argent, ni or ; mais ce que j'ai, je te
le donne : au nom de Jésus-Christ de
Nazareth, lève-toi et marche. Et le
prenant par la main droite, il le fit lever. Au même
instant, ses pieds et ses chevilles devinrent fermes ; d'un
saut il fut debout, et il se mit à
marcher. Il entra avec eux dans le temple, marchant, sautant, et
louant Dieu. Tout le monde le vit
marchant et louant Dieu. Ils reconnaissaient que c'était
celui qui était assis à la Belle porte du temple pour demander
l'aumône, et ils furent remplis d'étonnement et de surprise au
sujet de ce qui lui était arrivé. Comme
il ne quittait pas Pierre et Jean, tout le peuple étonné
accourut vers eux, au portique dit de Salomon. »
Actes
9 : 1-18 : «
Cependant Saul, respirant encore la menace et le meurtre contre les
disciples du Seigneur, se rendit chez le souverain sacrificateur, et
lui demanda des lettres pour les synagogues de Damas, afin que, s'il
trouvait des partisans de la nouvelle doctrine, hommes ou femmes, il
les amenât liés à Jérusalem. Comme
il était en chemin, et qu'il approchait
de Damas, tout à coup une lumière venant du ciel resplendit autour
de lui. Il tomba par terre, et il
entendit une voix qui lui disait : Saul, Saul, pourquoi me
persécutes-tu ? Il
répondit : Qui es-tu, Seigneur ? Et le
Seigneur dit : Je suis Jésus que tu persécutes. Il te serait dur de
regimber contre les aiguillons. Tremblant
et saisi d'effroi, il dit : Seigneur, que veux-tu que je fasse ? Et
le Seigneur lui dit : Lève-toi, entre
dans la ville, et on te dira ce que tu dois faire. Les
hommes qui l'accompagnaient demeurèrent
stupéfaits ; ils entendaient bien la voix, mais ils ne voyaient
personne. Saul se releva de terre, et,
quoique ses yeux fussent ouverts, il ne voyait rien ; on le prit par
la main, et on le conduisit à Damas. Il
resta trois jours sans voir, et il ne mangea ni ne but. Or, il y
avait à Damas un disciple nommé
Ananias. Le Seigneur lui dit dans une vision : Ananias ! Il répondit
: Me voici, Seigneur ! Et le Seigneur
lui dit : Lève-toi, va dans la rue
qu'on appelle la droite, et cherche, dans la maison de Judas, un
nommé Saul de Tarse. Car il prie, et il
a vu en vision un homme du nom d'Ananias, qui entrait, et qui lui
imposait les mains, afin qu'il recouvrât
la vue. Ananias répondit : Seigneur,
j'ai appris de plusieurs personnes tous les maux que cet homme a
faits à tes saints dans Jérusalem ; et
il a ici des pouvoirs, de la part des principaux sacrificateurs, pour
lier tous ceux qui invoquent ton nom. Mais le Seigneur lui dit : Va,
car cet homme est un instrument que j'ai choisi, pour porter mon nom
devant les nations, devant les rois, et devant les fils d'Israël
; et je lui montrerai tout ce qu'il doit
souffrir pour mon nom. Ananias sortit ; et, lorsqu'il fut arrivé
dans la maison, il imposa les mains à Saul, en disant : Saul, mon
frère, le Seigneur Jésus, qui t'est apparu sur le chemin par lequel
tu venais, m'a envoyé pour que tu recouvres la vue et que tu sois
rempli du Saint Esprit. Au même
instant, il tomba de ses yeux comme des écailles, et il recouvra la
vue. Il se leva, et fut baptisé ; »
Nombres
12 : 1-15 : « Marie
et Aaron parlèrent contre Moïse au
sujet de la femme éthiopienne qu'il avait prise, car il avait pris
une femme éthiopienne. Ils dirent :
Est-ce seulement par Moïse que
l'Éternel parle ? N'est-ce pas aussi par nous qu'il parle ? Et
l'Éternel l'entendit. Or, Moïse était
un homme fort patient, plus qu'aucun homme sur la face de la terre.
Soudain l'Éternel
dit à Moïse, à Aaron et à Marie : Allez, vous trois, à la tente
d'assignation. Et ils y allèrent tous les trois. L'Éternel
descendit dans la colonne de nuée, et il se tint à l'entrée de la
tente. Il appela Aaron et Marie, qui s'avancèrent tous les deux. Et
il dit : Écoutez bien mes paroles !
Lorsqu'il y aura parmi vous un prophète, c'est dans une vision que
moi, l'Éternel, je me révélerai à lui, c'est dans un songe que je
lui parlerai. Il n'en est pas ainsi de
mon serviteur Moïse. Il est fidèle
dans toute ma maison. Je lui parle
bouche à bouche, je me révèle à lui
sans énigmes, et il voit une représentation de l'Éternel. Pourquoi
donc n'avez-vous pas craint de parler contre mon serviteur, contre
Moïse ? La colère
de l'Éternel s'enflamma contre eux. Et il s'en alla. La
nuée se retira de dessus la tente. Et
voici, Marie était frappée d'une lèpre, blanche comme la neige.
Aaron se tourna vers Marie ; et voici, elle avait la lèpre. Alors
Aaron dit à Moïse : De grâce, mon
seigneur, ne nous fais pas porter la peine du péché que nous avons
commis en insensés, et dont nous nous sommes rendus coupables ! Oh
! qu'elle ne soit pas comme l'enfant mort-né,
dont la chair est à moitié consumée quand il sort du sein de sa
mère ! Moïse
cria à l'Éternel, en disant : O Dieu, je te prie, guéris-la ! Et
l'Éternel dit à Moïse : Si son père
lui avait craché au visage, ne serait-elle pas pendant sept jours un
objet de honte ? Qu'elle soit enfermée sept jours en dehors du camp
; après quoi, elle y sera reçue. Marie
fut enfermée sept jours en dehors du
camp ; et le peuple ne partit point, jusqu'à ce que Marie y fut
rentrée. »
Jérémie
16 : 1-21 « La
parole de l'Éternel me fut adressée,
en ces mots : Tu ne prendras point de
femme, et tu n'auras dans ce lieu ni fils ni fille. Car ainsi parle
l'Éternel sur les fils et les filles
qui naîtront en ce lieu, sur leurs mères qui les auront enfantés,
et sur leurs pères qui les auront engendrés dans ce pays : Ils
mourront consumés par la maladie ; on
ne leur donnera ni larmes ni sépulture ; ils seront comme du fumier
sur la terre ; ils périront par l'épée et par la famine ; et leurs
cadavres serviront de pâture aux oiseaux du ciel et aux bêtes de la
terre. Car ainsi parle l'Éternel
: N'entre pas dans une maison de deuil, n'y va pas pleurer, te
lamenter avec eux ; car j'ai retiré à ce peuple ma paix, dit
l'Éternel, ma bonté et ma miséricorde. Grands
et petits mourront dans ce pays ; on ne leur donnera point de
sépulture ; on ne les pleurera point,
on ne se fera point d'incision, et l'on ne se rasera pas pour eux. On
ne rompra pas le pain dans le deuil pour consoler quelqu'un au sujet
d'un mort, et l'on n'offrira pas la coupe de consolation pour un père
ou pour une mère. N'entre pas non plus
dans une maison de festin, pour t'asseoir avec eux, pour manger et
pour boire. Car ainsi parle l'Éternel
des armées, le Dieu d'Israël : Voici, je ferai cesser dans ce lieu,
sous vos yeux et de vos jours, les cris de réjouissance et les cris
d'allégresse, les chants du fiancé et les chants de la fiancée.
Lorsque tu annonceras à
ce peuple toutes ces choses, ils te diront : Pourquoi l'Éternel nous
menace-t-il de tous ces grands malheurs ? Quelle est notre iniquité
? Quel péché avons-nous commis contre l'Éternel, notre Dieu ?
Alors tu leur répondras
: Vos pères m'ont abandonné, dit l'Éternel, ils sont allés après
d'autres dieux, ils les ont servis et se sont prosternés devant eux
; ils m'ont abandonné, et n'ont point observé ma loi. Et
vous, vous avez fait le mal plus encore que vos pères
; et voici, vous suivez chacun les penchants de votre mauvais cœur,
pour ne point m'écouter. Je vous
transporterai de ce pays dans un pays que vous n'avez point connu, ni
vous, ni vos pères ; et là, vous
servirez les autres dieux jour et nuit, car je ne vous accorderai
point de grâce. C'est pourquoi voici,
les jours viennent, dit l'Éternel, où
l'on ne dira plus : L'Éternel est vivant, Lui qui a fait monter du
pays d'Égypte les enfants d'Israël ! Mais
on dira : L'Éternel est vivant, Lui qui
a fait monter les enfants d'Israël du pays du septentrion et de tous
les pays où il les avait chassés ! Je les ramènerai dans leur
pays, que j'avais donné à leurs pères. Voici,
j'envoie une multitude de pêcheurs, dit
l'Éternel, et ils les pêcheront ; et après cela j'enverrai une
multitude de chasseurs, et ils les chasseront de toutes les montagnes
et de toutes les collines, et des fentes des rochers. Car
mes yeux sont attentifs à toutes leurs
voies, elles ne sont point cachées devant ma face, et leur iniquité
ne se dérobe point à mes regards. Je
leur donnerai d'abord le double salaire de leur iniquité
et de leur péché, parce qu'ils ont profané mon pays, parce qu'ils
ont rempli mon héritage des cadavres de leurs idoles et de leurs
abominations. Éternel, ma force et mon appui, mon refuge au jour de
la détresse ! Les nations viendront à toi des extrémités de la
terre, et elles diront : Nos pères n'ont hérité que le mensonge,
de vaines idoles, qui ne servent à rien. L'homme
peut-il se faire des dieux, qui ne sont pas des dieux?
C'est
pourquoi voici, je leur fais connaître,
cette fois, Je leur fais connaître ma puissance et ma force ; et ils
sauront que mon nom est l'Éternel. »
II
Rois 5 : 20 :
« Guéhazi, serviteur d'Élisée, homme
de Dieu, se dit en lui-même : Voici, mon maître a ménagé Naaman,
ce Syrien, en n'acceptant pas de sa main ce qu'il avait apporté ;
l'Éternel est vivant ! je vais courir après lui, et j'en obtiendrai
quelque chose. Et Guéhazi
courut après Naaman. Naaman, le voyant courir après lui, descendit
de son char pour aller à sa rencontre, et dit : Tout va-t-il bien ?
Il répondit
: Tout va bien. Mon maître m'envoie te dire : Voici, il vient
d'arriver chez moi deux jeunes gens de la montagne d'Éphraïm,
d'entre les fils des prophètes ; donne pour eux, je te prie, un
talent d'argent et deux vêtements de rechange. Naaman
dit : Consens à prendre deux talents.
Il le pressa, et il serra deux talents d'argent dans deux sacs, donna
deux habits de rechange, et les fit porter devant Guéhazi par deux
de ses serviteurs. Arrivé
à la colline, Guéhazi les prit de leurs mains et les déposa dans
la maison, et il renvoya ces gens qui partirent. Puis
il alla se présenter à son maître.
Élisée lui dit: D'où viens-tu, Guéhazi ? Il répondit : Ton
serviteur n'est allé ni d'un côté ni d'un autre. Mais
Élisée lui dit : Mon esprit n'était
pas absent, lorsque cet homme a quitté son char pour venir à ta
rencontre. Est-ce le temps de prendre de l'argent et de prendre des
vêtements, puis des oliviers, des vignes, des brebis, des bœufs,
des serviteurs et des servantes ? La
lèpre de Naaman s'attachera à toi et à
ta postérité pour toujours. Et Guéhazi sortit de la présence
d'Élisée avec une lèpre comme la neige. »
Jean
11 :1-4
: « Il y avait
un homme malade, Lazare, de Béthanie, village de Marie et de Marthe,
sa sœur. C'était cette Marie
qui oignit de parfum le Seigneur et qui lui essuya les pieds avec ses
cheveux, et c'était son frère Lazare qui était malade. Les sœurs
envoyèrent dire à Jésus : Seigneur, voici, celui que tu aimes est
malade. Après avoir entendu cela, Jésus dit : Cette maladie n'est
point à la mort ; mais elle est pour la gloire de Dieu, afin que le
Fils de Dieu soit glorifié par elle. »
Jean
9 :1-3 :
« Jésus vit, en passant, un homme aveugle de naissance. Ses
disciples lui firent cette question : Rabbi, qui a péché, cet homme
ou ses parents, pour qu'il soit né aveugle? Jésus répondit : Ce
n'est pas que lui ou ses parents aient péché ; mais c'est afin que
les œuvres de Dieu soient manifestées en lui. »
Exode
20:1-6 : « Alors
Dieu prononça toutes ces paroles, en
disant : Je suis l'Éternel,
ton Dieu, qui t'ai fait sortir du pays d'Égypte, de la maison de
servitude. Tu n'auras pas d'autres dieux
devant ma face. Tu ne te feras point d'image taillée,
ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les
cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus
bas que la terre. Tu ne te prosterneras
point devant elles, et tu ne les serviras point ; car moi, l'Éternel,
ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l'iniquité des pères
sur les enfants jusqu'à la troisième et la quatrième génération
de ceux qui me haïssent, et qui fais
miséricorde jusqu'à la millième génération
à ceux qui m'aiment et qui gardent mes commandements. »
II
Samuel 12 : 1-16 :
« L'Éternel
envoya Nathan vers David. Et Nathan vint à lui, et lui dit : Il y
avait dans une ville deux hommes, l'un riche et l'autre pauvre. Le
riche avait des brebis et des bœufs en très
grand nombre. Le pauvre n'avait rien du
tout qu'une petite brebis, qu'il avait achetée
; il la nourrissait, et elle grandissait chez lui avec ses enfants ;
elle mangeait de son pain, buvait dans sa coupe, dormait sur son
sein, et il la regardait comme sa fille. Un
voyageur arriva chez l'homme riche. Et le riche n'a pas voulu toucher
à ses brebis ou à ses bœufs, pour
préparer un repas au voyageur qui était venu chez lui ; il a pris
la brebis du pauvre, et l'a apprêtée pour l'homme qui était venu
chez lui. La colère
de David s'enflamma violemment contre cet homme, et il dit à Nathan
: L'Éternel est vivant ! L'homme qui a fait cela mérite la mort. Et
il rendra quatre brebis, pour avoir commis cette action et pour avoir
été sans pitié. Et
Nathan dit à David : Tu es cet homme-là
! Ainsi parle l'Éternel, le Dieu d'Israël : Je t'ai oint pour roi
sur Israël, et je t'ai délivré de la main de Saül ; je
t'ai mis en possession de la maison de ton maître,
j'ai placé dans ton sein les femmes de ton maître, et je t'ai donné
la maison d'Israël et de Juda. Et si cela eût été peu, j'y aurais
encore ajouté. Pourquoi donc as-tu
méprisé la parole de l'Éternel, en
faisant ce qui est mal à ses yeux ? Tu as frappé de l'épée Urie,
le Héthien ; tu as pris sa femme pour en faire ta femme, et lui, tu
l'as tué par l'épée des fils d'Ammon. Maintenant,
l'épée ne s'éloignera jamais de ta
maison, parce que tu m'as méprisé, et parce que tu as pris la femme
d'Urie, le Héthien, pour en faire ta femme. Ainsi
parle l'Éternel : Voici, je vais faire
sortir de ta maison le malheur contre toi, et je vais prendre sous
tes yeux tes propres femmes pour les donner à un autre, qui couchera
avec elles à la vue de ce soleil. Car
tu as agi en secret ; et moi, je ferai cela en présence
de tout Israël et à la face du soleil. David
dit à Nathan : J'ai péché contre
l'Éternel! Et Nathan dit à David : L'Éternel pardonne ton péché,
tu ne mourras point. Mais,
parce que tu as fait blasphémer les
ennemis de l'Éternel, en commettant cette action, le fils qui t'est
né mourra. Et Nathan s'en alla dans sa
maison. L'Éternel frappa l'enfant que
la femme d'Urie avait enfanté à David, et il fut dangereusement
malade. David pria Dieu pour l'enfant,
et jeûna ; et quand il rentra, il passa
la nuit couché par terre. »
I
Rois 14 : 1-13 : « Dans
ce temps-là, Abija, fils de Jéroboam,
devint malade. Et Jéroboam
dit à sa femme : Lève-toi, je te prie, et déguise-toi pour qu'on
ne sache pas que tu es la femme de Jéroboam, et va à Silo. Voici,
là est Achija, le prophète ; c'est lui qui m'a dit que je serais
roi de ce peuple. Prends avec toi dix
pains, des gâteaux et un vase de miel,
et entre chez lui ; il te dira ce qui arrivera à l'enfant. La
femme de Jéroboam fit ainsi ; elle se
leva, alla à Silo, et entra dans la maison d'Achija. Achija ne
pouvait plus voir, car il avait les yeux fixes par suite de la
vieillesse. L'Éternel
avait dit à Achija : La femme de Jéroboam va venir te consulter au
sujet de son fils, parce qu'il est malade. Tu lui parleras de telle
et de telle manière. Quand elle arrivera, elle se donnera pour une
autre. Lorsque Achija entendit le bruit
de ses pas, au moment où elle
franchissait la porte, il dit : Entre, femme de Jéroboam ; pourquoi
veux-tu te donner pour une autre ? Je suis chargé de t'annoncer des
choses dures.
Va,
dis à Jéroboam : Ainsi parle
l'Éternel, le Dieu d'Israël : Je t'ai élevé du milieu du peuple,
je t'ai établi chef de mon peuple d'Israël, j'ai
arraché le royaume de la maison de
David et je te l'ai donné. Et tu n'as pas été comme mon serviteur
David, qui a observé mes commandements et qui a marché après moi
de tout son cœur, ne faisant que ce qui est droit à mes yeux. Tu
as agi plus mal que tous ceux qui ont été
avant toi, tu es allé te faire d'autres dieux, et des images de
fonte pour m'irriter, et tu m'as rejeté derrière ton dos ! Voilà
pourquoi je vais faire venir le malheur sur la maison de Jéroboam ;
j'exterminerai quiconque appartient à Jéroboam, celui qui est
esclave et celui qui est libre en Israël, et je balaierai la maison
de Jéroboam comme on balaie les ordures, jusqu'à ce qu'elle ait
disparu. Celui de la maison de Jéroboam
qui mourra dans la ville sera mangé par les chiens, et celui qui
mourra dans les champs sera mangé par les oiseaux du ciel. Car
l'Éternel a parlé. Et toi, lève-toi,
va dans ta maison. Dès que tes pieds entreront dans la ville,
l'enfant mourra. Tout Israël
le pleurera, et on l'enterrera ; car il est le seul de la maison de
Jéroboam qui sera mis dans un sépulcre, parce qu'il est le seul de
la maison de Jéroboam en qui se soit trouvé quelque chose de bon
devant l'Éternel, le Dieu d'Israël. »
Deutéronome
7:15 :
« L'Éternel éloignera de toi toute maladie ; il ne t'enverra
aucune de ces mauvaises maladies d'Égypte qui te sont connues, mais
il en frappera tous ceux qui te haïssent. »
Dieu,
selon les Saintes Écritures, est le maître absolu de tout ce qui
arrive sur la terre ; Il sait tout à l’avance, Il contrôle
tout et aucun homme ne peut s’opposer à Sa Volonté comme
l’attestent les versets suivants :
Lamentations
3: 37-38 :
« Qui dira qu'une chose arrive, sans que le Seigneur l'ait
ordonnée? N'est-ce
pas de la volonté du Très Haut que viennent les maux et les
biens? »
Cependant,
malgré tout ce qui vient d’être dit quant à la Souveraineté de
Dieu, sachons tout de même que Dieu ne trouve aucun plaisir dans les
souffrances de l’homme. Bien au contraire, Il s’en afflige. Il
permet seulement que certaines choses arrivent afin de nous ramener
vers Lui. Les maladies qui viennent de Dieu sont des
actes d’amour de sa part pour nous délivrer du mal selon qu’il
est écrit que :
Hébreux
12 . 6, 10, 11 : « Car
le Seigneur châtie celui qu'il
aime, et il frappe de la verge tous ceux qu'il reconnaît pour ses
fils.
Nos
pères nous châtiaient pour peu de jours, comme ils le trouvaient
bon ; mais Dieu nous châtie pour notre bien, afin que nous
participions à sa sainteté.
Il
est vrai que tout châtiment semble d'abord un sujet de tristesse, et
non de joie ; mais il produit plus tard pour ceux qui ont été ainsi
exercés un fruit paisible de justice. »
Comme le dit la Bible dans :
Lamentations
3 : 22-25 : « Les
bontés de l'Éternel ne sont pas
épuisées, ses compassions ne sont pas à leur terme ; elles
se renouvellent chaque matin. Oh! que ta fidélité
est grande ! L'Éternel
est mon partage, dit mon âme ; c'est pourquoi je veux espérer en
lui. L'Éternel
a de la bonté pour qui espère en lui, pour l'âme qui le cherche. »
Lamentations
3 : 40, 41 :
« Recherchons nos voies et les sondons, et retournons à
l'Éternel ; élevons
nos cœurs et nos mains vers Dieu qui est au ciel »
Ne
cessons pas d’espérer en l’Éternel ; prions sans cesse.
Soyons compatissants et miséricordieux.
Tournons
nos regards vers le Seigneur Jésus-Christ et Il nous accueillera
dans son amour. Il nous protégera et nous guérira.
(I
Corinthiens 10. 9)
Pasteur Dewis HILLAH
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