AVERTISSEMENT

Les articles des différents auteurs publiés sur ce site, sauf avertissement spécial, ont été approuvés par l'éditeur de LA VIE ÉTERNELLE. Cela n’entraîne nullement l’approbation de toutes les publications écrites, audiovisuelles et en ligne de ces différents auteurs, lesquels ont pu momentanément ou définitivement verser dans des hérésies, de fausses doctrines ou dans l’égarement.

Par ailleurs, le comité rédactionnel de votre site n’entend nullement approuver les sites vers lesquels renvoient les liens présents dans ces articles.

( cf notre Politique de confidentialité)


mercredi 30 septembre 2020

Comment échapper au mauvais sort ?

 

Comment échapper au mauvais sort ?


Psaume 91

Nombres 23.23


La mythologie des peuples regorge de récits mystico-religieux où foisonnent les méfaits des sorciers artificieux et méchants combattus par des divinités bienveillantes ou par des hommes vaillants disposant eux-mêmes de pouvoirs quasi divins. Pour se protéger du mauvais œil ou du mauvais sort jetés par ces sorciers, chaque peuple a sa recette merveilleuse. Selon les croyances religieuses, cela va de simples incantations aux rituels complexes incluant des sacrifices sanglants, le port d’objets au pouvoir magique (talisman), la privation de nourritures, des bains de purification et bien d’autres pratiques religieuses. Très peu d’hommes, de par le monde, doutent sincèrement de l’existence des sorciers et de la virulence de leurs sortilèges.

Le sortilège est une opération magique, d’essence démoniaque, qui vise à nuire à une personne, à ses biens, à ses animaux ou à ses récoltes ; c’est le fait de lui jeter un mauvais sort. Cette opération peut utiliser juste des malédictions ou s’appuyer sur des objets matériels représentant parfois la personne visée. Les effets des sortilèges sont multiformes et produisent parfois la mort ; aussi sont-ils redoutés à juste titre par toute personne douée de bon sens. Sous les tropiques, par endroits, cette crainte est si forte que le législateur a qualifié ces pratiques de sorcellerie et les a mises au rang d’infraction criminelle. Voilà ce pourquoi le web foisonne actuellement d’annonces de soi-disant "grands maîtres spirituels ", de voyance pure, de marabouts, d’exorcistes, de féticheurs et d’herboristes-guérisseurs. Et les clients à la recherche de ce genre de prestation ne manquent point.

Dans un monde déshumanisé qui ressemble de plus en plus à une jungle, ils sont devenus, par ces temps qui courent, à côté de gurus, de faux pasteurs et religieux de tout poil, le dernier recours de tous ceux qui ne savent plus à quel saint ou divinité se vouer pour trouver un peu de répit devant les nombreux problèmes qui les assaillent. Et comme des pigeons, ils se font plumer sans pitié.

Et pourtant la solution est juste à côté, dans la Bible.

L'Ancien Testament nous révèle dans le livre des Nombres aux chapitres 21, 22, 23 et 24 comment Balak fils de Tsipor, roi de Moab fut effrayé par la facilité avec laquelle Israël défit Sihon roi des Amoréens et Og roi de Basan dont il dévoua tout le peuple par interdit en ne laissant personne en vie (Nombres 21.24-26 ; 33-35). Ils s’emparèrent de tout son pays et s’y établirent. Aussi fit-il appel à Balaam selon ce qui est écrit dans nombres 22.1-6 : 

« Les enfants d'Israël partirent, et ils campèrent dans les plaines de Moab, au-delà du Jourdain, vis-à-vis de Jéricho. Balak, fils de Tsippor, vit tout ce qu'Israël avait fait aux Amoréens. Et Moab fut très effrayé en face d'un peuple aussi nombreux, il fut saisi de terreur en face des enfants d'Israël. 

Moab dit aux anciens de Madian : Cette multitude va dévorer tout ce qui nous entoure, comme le bœuf broute la verdure des champs. Balak, fils de Tsippor, était alors roi de Moab.  Il envoya des messagers auprès de Balaam, fils de Beor, à Pethor sur le fleuve, dans le pays des fils de son peuple, afin de l'appeler et de lui dire : Voici, un peuple est sorti d'Égypte, il couvre la surface de la terre, et il habite vis-à-vis de moi. Viens, je te prie, maudis-moi ce peuple, car il est plus puissant que moi ; peut-être ainsi pourrai-je le battre et le chasserai-je du pays, car je sais que celui que tu bénis est béni, et que celui que tu maudis est maudit. »

Balaam était un devin réputé très efficace pour bénir ou maudire c'est-à-dire jeter un sortilège ; il savait user d’enchantements c'est-à-dire de sortilèges pour nuire et cela lui réussissait ; autrement il ne jouirait pas de cette si grande réputation. Ne sachant pas que Israël était le peuple élu de Dieu, il s’était imaginé que cela se passerait aussi facilement que les fois précédentes. Balaam donc, motivé par les présents de Balak, reçut favorablement la première délégation ; mais l’Éternel refusa qu’il maudisse Israël (Nombres 22.12,13). Face à cette incapacité de Balaam de maudire Israël, Balak ne s’avoua pas vaincu et envoya une délégation plus considérable. Balaam était saisi par l’appât du gain. Malgré ses dénégations, il tenait à accomplir la mission à lui confiée pour recevoir davantage de présents (Nombres 22.15-19). Aussi la colère de Dieu s’enflamma-t-elle contre lui (Nombres 22.20-41) et il fut obligé de bénir Israël (Nombres 23.1-24) malgré lui. Quatre fois Balaam voulut maudire Israël, quatre fois il en fut incapable et se retrouva en train de le bénir. Il comprit que la malédiction ne pouvait atteindre que ceux qui n’étaient pas sous la protection du Dieu vivant, ceux qui n’étaient pas ses enfants. Il est écrit que «Balaam vit que l'Éternel trouvait bon de bénir Israël, et il n'alla point comme les autres fois, à la rencontre des enchantements ; mais il tourna son visage du côté du désert. » (Nombres 24.1). Il renonça donc à son funeste projet.


Des paroles prophétiques que Dieu a mises dans la bouche de Balaam, nous pouvons tirer six principes divins irrévocables :

  1. Dieu ne permet pas que la malédiction atteigne ceux qu’Il a bénis ( Nombres 22.12).

  2. Nul ne peut maudire celui que Dieu n’a pas maudit (Nombres 23.7, 8, 20).

  3. Les bénédictions de Dieu ne peuvent être annulées par un homme fut-il grand devin ou sorcier (Nombres 23.8, 19, 20).

  4. Dieu protège toujours ceux qui marchent selon ses commandements et qui gardent son alliance (Nombres 23.21 ; Josué 24.9, 10).

  5. Les sortilèges, les enchantements, les gris-gris, les envoûtements, la sorcellerie, le mauvais œil, le mauvais sort et autres artifices du monde des ténèbres ne peuvent en rien nuire à ceux qui appartiennent au peuple de Dieu (Nombres 23.23).

  6. Tout projet de malédiction de l’enfant de Dieu se transforme par la Puissance de l’Esprit de Dieu en bénédiction (Deutéronome 23.5).


Sous la Nouvelle Alliance, ces principes divins de protection des enfants de Dieu contre la force des malédictions et sortilèges se trouvent renforcés :

  1. Tous ceux qui acceptent Jésus-Christ comme leur sauveur reçoivent de Dieu le pouvoir de chasser les démons :

Marc 16 : 17 « Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom, ils chasseront les démons ; ils parleront de nouvelles langues ; » 

Ce pouvoir de chasser les démons met les chrétiens en position de dépouiller les sorciers, magiciens, devins, agents du monde des ténèbres de leurs puissances ténébreuses. En effet, les sorciers et autres agents du diable tiennent leur pouvoir des démons. Avec donc cette possibilité de chasser les démons, le chrétien authentique peut sans aucune difficulté neutraliser et mettre hors d’état de nuire le sorcier.

  1. Le Seigneur Jésus-Christ donne à tous ses vrais disciples le pouvoir de marcher sur toute la puissance de Satan :

    Luc 10:19 
    « Voici, je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions, et sur toute la puissance de l'ennemi ; et rien ne pourra vous nuire. »

Ce dernier passage vient renforcer notre position d’invincibilité par rapport au royaume de Satan. Et cela nous place hors de leur portée si et seulement si nous nous gardons de toucher à ce qui appartient à Satan, selon que le déclare I Jean 5.18 : 

« Nous savons que quiconque est né de Dieu ne pèche point ; mais celui qui est né de Dieu se garde lui-même, et le malin ne le touche pas. »

Si donc l’enfant de Dieu se met à se comporter comme un incrédule et à pratiquer le péché consciemment, il se place sous l’autorité de Satan selon ce qui est écrit dans I Jean 3.4-8 :

«Quiconque pèche transgresse la loi, et le péché est la transgression de la loi. Or, vous le savez, Jésus a paru pour ôter les péchés, et il n'y a point en lui de péché. Quiconque demeure en lui ne pèche point ; quiconque pèche ne l'a pas vu, et ne l'a pas connu. Petits enfants, que personne ne vous séduise. Celui qui pratique la justice est juste, comme lui-même est juste. Celui qui pèche est du diable, car le diable pèche dès le commencement. Le Fils de Dieu a paru afin de détruire les œuvres du diable. »

Vous ne pouvez pas violer outrageusement les commandements de Dieu et espérer mener un combat victorieux contre le mauvais sort ou les sortilèges. Car vous vous placez par là-même sous l’autorité de Satan et devenez de fait et de droit son enfant ( I Jean 3. 8). Dieu ne peut plus vous exaucer :

Jean 9. 31 : «Nous savons que Dieu n'exauce point les pécheurs ; mais, si quelqu'un l'honore et fait sa volonté, c'est celui-là qu'il exauce. »

Et le Seigneur Jésus-Christ a bien dit :

Matthieu 7. 21-23 : «Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur! n'entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n'avons-nous pas prophétisé par ton nom? n'avons-nous pas chassé des démons par ton nom? et n'avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l'iniquité. » 

 Et comme le royaume de Satan a des règles différentes de celles du royaume de Dieu, vous vous exposez à de violentes agressions des sorciers, magiciens, enchanteurs…

La Bible déclare que : « Comme l'oiseau s'échappe, comme l'hirondelle s'envole, ainsi la malédiction sans cause n'a point d'effet. » Proverbes 26.2

Mais si la malédiction a de cause, elle vous atteindra certainement. C’est la raison pour laquelle les agents de Satan poussent les chrétiens au péché pour les atteindre plus facilement. Le péché peut être l’adultère, l’idolâtrie, la fornication, le mensonge, la colère, la querelle, la haine, le vol, la rébellion contre l’autorité, bref toute œuvre de la chair :

Galates 5.19-21 : « Or, les œuvres de la chair sont manifestes, ce sont l'impudicité, l'impureté, la dissolution, l'idolâtrie, la magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, l'envie, l'ivrognerie, les excès de table, et les choses semblables. Je vous dis d'avance, comme je l'ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n'hériteront point le royaume de Dieu. » 

Gardons-nous donc de collaborer par le biais du péché avec Satan, et nous bénéficierons de la protection totale de Dieu contre les sortilèges des hommes méchants. Les talismans et autres cérémonies ne nous seront d’aucune utilité. Chacun a en main la clé de la victoire. Et cette clé, c’est Jésus-Christ.

Psaumes 37 : 27 : « Détourne-toi du mal, fais le bien, et possède à jamais ta demeure. »

Psaumes 34 : 8 : « L'ange de l'Éternel campe autour de ceux qui le craignent, et il les arrache au danger.»


Pasteur Dewis HILLAH


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.