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vendredi 12 avril 2013

LE BAPTÊME DU SAINT-ESPRIT




Le Baptême du Saint-Esprit : Une expérience 
Indispensable Pour L’enlèvement




Table des matières



INTRODUCTION
CHAPITRE I : L’Enlèvement
CHAPITRE II : L'Esprit De Christ
CHAPITRE III : Le Saint-Esprit
et la Nouvelle Naissance
CHAPITRE IV : N'empêchez pas de parler
en Langues (I Corinthiens 14. 39)
ANNEXES
ANNEXE I : Conditions pour être enlevé
ANNEXE II : Révélations concernant l'Enlèvement
ANNEXE III   :   Structure et Organisation de L’Église :
Étude Sommaire
ANNEXE IV : 25 Questions et
Réponses au sujet du Saint-Esprit

Mise en ligne par l’Action Évangélique Missionnaire avec l’aimable autorisation de l’auteur.

©Dewis Goubié HILLAH
ISBN-99919-58-22-3
Dépôt légal : 3031 du 05 JANVIER 2006 1er TRIMESTRE BN
RÉPUBLIQUE DU BÉNIN
Tous droits réservés pour tous pays. Ne sont autorisées que les copies à usage privé.

INTRODUCTION
Très peu de chrétiens ont abordé l'étude du baptême du Saint-Esprit avec un cœur libre de tout préjugé doctrinal. Aussi, au lieu d'aller vers les Écritures pour recevoir d'elles l'enseignement juste sur le sujet, ils les ont, au contraire, utilisées pour justifier des points de vue doctrinaux erronés. Dans la plupart des cas, des enseignements mensongers, au nom desquels beaucoup d'iniquités ont été commises, furent érigés en monuments de l'orthodoxie.
Si le sujet n'était pas d'une importance extrême pour le perfectionnement et l'enlèvement des saints, le Seigneur Jésus-Christ n'aurait certainement pas permis que le présent livret qui, en vérité, sort des sentiers battus pour recentrer la doctrine du baptême du Saint-Esprit dans toute la vérité, soit écrit.
Reçoit-on le Saint-Esprit à la Nouvelle Naissance ? Le Parler en langues est-il le seul signe du baptême du Saint-Esprit ? Comment recevoir le Saint-Esprit ? Quelle est l'importance du baptême du Saint-Esprit pour l’enlèvement ?
Telles sont les questions auxquelles nous tâcherons de trouver réponses dans la présente étude qui a également un second objectif : Réveiller les vierges folles de leur sommeil afin qu'elles ne soient pas surprises par l'enlèvement.

CHAPITRE I : L'ENLÈVEMENT
L'enlèvement est la réalisation de la promesse faite par le Seigneur Jésus-Christ dans Jean 14. 3 de revenir chercher Ses disciples pour les emmener au ciel. Dans la Bible, cet événement est appelé l'avènement du Seigneur, tout comme parfois le retour visible du Seigneur Jésus-Christ sur les nuées au vu et au su de toutes les nations.
Afin donc de distinguer ces deux évènements qui chronologiquement se succèdent, les théologiens appellent l'enlèvement la première phase de l’avènement du Seigneur, et le retour visible la seconde phase. Ceci n'est pas inutile pour une meilleure compréhension de ce qui suit.
L'avènement du Seigneur sera précédé de plusieurs signes que le Seigneur Jésus-Christ Lui-Même a cités dans Matthieu 24, Luc 21. 5-36 et Marc 13. 1-37.
Il faut distinguer, lorsque l'on lit ces passages, trois choses :
La première est l'annonce de la destruction de Jérusalem (Matthieu 24. 15-22) ;
La deuxième est l'enlèvement (Matthieu 24. 23-28) ou encore l'avènement du Seigneur (I Thessaloniciens 4. 13-18 ; I Corinthiens 15. 12-13, 20-23, 35-38) ;
Et la troisième est le retour visible du Seigneur sur les nuées  « avec Ses saintes myriades, pour exercer un jugement contre tous, et pour faire rendre compte à tous les impies » (Matthieu 24. 29-30 ; Apocalypse 1. 7 ; Actes 1. 11 ; Apocalypse 19. 11-16 ; Marc 8. 38 ; Matthieu 16. 27 ; Zacharie 14. 1 ; Jude 15 ; 2 Thes. 2. 8).
Ce retour visible du Seigneur Jésus-Christ sera suivi du Millénium (Apocalypse 20. 6) qui lui-même est précédé de la guerre d'Harmaguédon (Apocalypse 16. 16 ; Apocalypse 19. 18-21 ; Jude 14, 15 ; Zacharie 14. 1-7, 12-13) et de l'enchaînement du diable pour mille ans (Apocalypse 20. 1-3).
Mais « Quand les mille ans seront accomplis, Satan sera relâché de sa prison. Et il sortira pour séduire les nations qui sont aux quatre coins de la terre, Gog et Magog, afin de les rassembler pour la guerre ; leur nombre est comme le sable de la mer. Et ils montèrent sur la surface de la terre, et ils investirent le camp des saints et la ville bien-aimée. Mais un feu venant de Dieu descendit du ciel, et les dévora. » Apocalypse 20. 7-9
Cette dernière tentative du diable de renverser l’autorité de Dieu marquera le début de ses tourments dans l’étang ardent de feu et de soufre aux siècles des siècles. (Apocalypse 20. 10)  Amen !
Alors ce qui est écrit en II Pierre 3. 10-13 s'accomplira :
«Le jour du Seigneur viendra comme un voleur dans la nuit ; en ce jour, les cieux passeront avec fracas, les éléments embrasés se dissoudront, et la terre avec les œuvres qu'elle renferme sera consumée. Puis donc que toutes ces choses doivent se dissoudre, quels ne devez-vous pas être par la sainteté de la conduite et par la piété, attendant et hâtant l'avènement du jour de Dieu, jour à cause duquel les cieux enflammés se dissoudront et les éléments embrasés se fondront ? Mais nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habitera. »
Les morts sans Christ passeront en jugement selon ce qui est écrit en Apocalypse 20. 11-15. Plusieurs appellent le jugement dernier le Jugement du Grand Trône blanc.
Ceux qui, aimant le péché, avaient refusé de se repentir en s'appuyant sur les enseignements diaboliques de la réincarnation et du purgatoire seront jetés dans « l'étang ardent de feu et de soufre » (Apocalypse 20. 10, 15), là où il y a des ténèbres et des grincements de dents (Matthieu 25. 30).
Si donc ton nom n'est pas écrit dans le livre de vie de Jésus-Christ, tu seras jeté dans l'étang ardent de feu et de soufre. Il en sera de même pour tous ceux qui se disent chrétiens violant les enseignements de la Bible.
Plusieurs de ceux qui ont tenté d'interpréter les prophéties bibliques concernant le retour du Seigneur Jésus n'ont pas su discerner ces divisions et de ce fait se sont empêtrés dans des non-sens regrettables
La destruction de Jérusalem est accomplie en l'an 70 après Jésus-Christ par le Général romain Titus. La ville a été nivelée, rasée par les Romains au milieu de crimes atroces. Grâce à cette prophétie, les chrétiens ont eu le temps de fuir la ville. Malgré cette destruction de la ville, un pan du temple de Jérusalem dont parlait le Seigneur subsiste à l'heure même. C'est ce pan du temple qu'on appelle aujourd'hui le mur des lamentations devant lequel les Juifs non messianiques vont faire leurs prières. Nous voyons clairement que contrairement au verset 2 de Matthieu 24, il reste pierre sur pierre pour le moment.
En fait, il faut savoir que le Seigneur dans Matthieu 24 parle principalement de deux choses avec leurs différentes phases. Le verset 3 nous éclaire là-dessus :

  1. Son avènement ;
  2. La fin du monde.
Afin de certifier clairement l'exactitude prophétique de Matthieu 24, Il a annoncé aussi la destruction de Jérusalem ; mais ce n'était pas certainement ce qui Lui tenait le plus à cœur.
La préoccupation du Seigneur, c'est que Son peuple soit prêt en tout temps pour l'enlèvement. C'est pourquoi ayant discerné chez Ses disciples un attrait prononcé pour les choses de ce monde, Il leur précisa de suite que le monde aura une fin selon qu'il est écrit :

I Jean 2. 17 : « Et le monde passe, et sa convoitise aussi ; mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement. »
II Pierre 3. 7, 10 : « (...) les cieux et la terre d'à présent sont gardés et réservés pour le feu, pour le jour du jugement et de la ruine des hommes impies (... ). Le jour du Seigneur viendra comme un voleur dans la nuit ; en ce jour, les cieux passeront avec fracas, les éléments embrasés se dissoudront, et la terre avec les œuvres qu'elle renferme sera consumée. »
II Pierre 3. 13 : « Mais nous attendons, selon Sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habitera. »
Hébreux 1. 10-12a : « Et encore : Toi Seigneur, Tu as au commencement fondé la terre, et les cieux sont l'ouvrage de Tes mains ; ils périront, mais Tu subsistes ; ils vieilliront tous comme un vêtement, Tu les rouleras comme un manteau et ils seront changés ; »
Apocalypse 20. 11 : « Puis je vis un grand trône blanc, et celui qui était assis dessus. La terre et le ciel s'enfuirent devant Sa face, et il ne fut plus trouvé de place pour eux. »
Apocalypse 21. 1 : « Puis je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre ; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n’était plus. »
Cette préoccupation du Seigneur est liée au fait qu'après l'enlèvement les hommes persécuteront atrocement, sous la direction de l'antéchrist et du faux prophète, les chrétiens qui resteront parce que n'ayant pas rempli toutes les conditions pour êtes enlevés.
Ces moments effroyables de persécution qui suivront l'enlèvement sont annoncés dans Apocalypse 13. 7, 15-17 et Daniel 7. 19-22.
L'enlèvement surprendra le monde par sa soudaineté. Les chrétiens qui sont morts avant l'enlèvement ressusciteront premièrement. Ensuite les chrétiens vivants seront enlevés ensemble avec eux sur les nuées, à la rencontre du Seigneur Jésus-Christ dans les airs. Ce sera un événement invisible aux yeux de tous ceux qui n'y participeront pas. Ils n'entendront ni la trompette, ni aucun bruit leur permettant de comprendre que l'enlèvement est en train de se réaliser à l'instant (I Thessaloniciens 4. 13-18 ; 5. 1-3 ; Matthieu 24. 23-28).
Les corps de ceux qui seront enlevés seront transformés en un clin d'œil par le Seigneur, et ils seront semblables à ceux des anges, sans sexe, et non soumis aux lois naturelles de la pesanteur et de la biologie humaine (Matthieu 22. 29, 30 ;   I Cor. 15. 35-37 ; Philippiens 3. 20-21).
Il est écrit :
I Corinthiens 15. 51, 52 : «Voici, je vous dis un mystère : nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés, en un instant, en un clin d'œil, à la dernière trompette. [Apocalypse 8. 1, 2 → Apocalypse 8. 6 → Apocalypse 8. 7 → Apocalypse 8. 8 → Apocalypse 8. 10 → Apocalypse 8.  12 → Apocalypse 9. 1 → Apocalypse 9. 13→ (Apocalypse 10. 7) Apocalypse 11. 15 (Apocalypse 14. 1-5)]
La trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés. »
À la lecture de ce qui précède, plusieurs s'inquièteront de savoir quand l'enlèvement aura lieu. Personne ne le sait avec précision, si ce n'est le Père seul (Marc 13. 32). Néanmoins nous devons nous laisser instruire sur l'accomplissement d’Apocalypse 13. 15-17. (...)
N'oublions pas aussi cette déclaration du Seigneur :
Matthieu 24. 6-8, 14 : « Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerre : gardez-vous d'être troublés, car il faut que ces choses arrivent. Mais ce ne sera pas encore la fin. Une nation s'élèvera contre une nation, et un royaume contre un royaume, et il y aura en divers lieux, des famines et des tremblements de terre. Tout cela ne sera que le commencement des douleurs. Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin. »
C’est vrai, l’enlèvement n’est pas la fin dernière ; mais c’est le début de la fin.
Si nous sommes de bonne foi, nous devons reconnaître qu'il n'y a pas sur la terre actuellement aucune nation où le message de l'Évangile n'a pénétré. Ceux qui espèrent que tous les hommes seront convertis avant l'avènement du Seigneur se séduisent.
Le message sera prêché pour servir juste de témoignage. Si vous me dites : « Et les pays qui ne sont pas ouverts à l'Évangile ? » Je vous répondrai qu'on ne s'oppose qu'à ce qu'on connaît. C'est justement parce qu'ils connaissent le message de l’Évangile qu'ils tuent et jettent en prison les disciples de Jésus-Christ. Par ces actes, ils confessent leur culpabilité.
Se réfugier derrière Matthieu 24. 14 pour se laisser aller est une grave erreur. L'enlèvement est imminent. Ne soyons pas des vierges folles (Matthieu 25. 1-13). AMEN !
Le Seigneur Jésus revient pour prendre avec Lui l'enfant mâle (Apocalypse 12. 5), c'est-à-dire ceux qui dans l'Église, à l'instar des vierges sages de Matthieu 25, se seront apprêtés et n'auront pas été trouvés endormis (Marc 13. 28-37 ; Matthieu 24. 36-51).

MAIS QU'EST- CE QUE L’ÉGLISE ?

L'Église est le corps de Christ :
Éphésiens 1. 22 : « Il a tout mis sous Ses pieds, et Il l'a donné pour chef suprême à l’Église, qui est Son corps »
Éphésiens 5. 23 : « Car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l'Église, qui est Son corps »
Colossiens 1. 24 : « Et ce qui manque aux souffrances de Christ, je l'achève en ma chair, pour Son corps, qui est l'Église. »
Elle est aussi, d'un point de vue typologique, le tabernacle de Dieu, le temple de Dieu :
II Corinthiens 6. 16 : « Car nous sommes le temple du Dieu vivant ... »
Cette Église ‟Spirituelle″ est le corps mystérieux de Seigneur, et ne peut être discernée par les yeux physiques.
L'Église est née à la Pentecôte. Avant cet événement, elle n'existait pas. Elle est formée par l'ensemble de tous ceux qui sont nés de nouveau persévérant dans la sainteté et baptisés du Saint-Esprit, selon ce qui est écrit dans I Corinthiens 12. 12, 13 :
« Car, comme le corps est un et a plusieurs membres, et comme tous les membres du corps, malgré leur nombre, ne forment qu'un seul corps, — ainsi en est-il de Christ. Nous avons tous, en effet, été baptisés dans un seul Esprit, pour former un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres, et nous avons tous été abreuvés d'un seul Esprit. »
Ainsi par le baptême du Saint-Esprit, les chrétiens sont individuellement ajoutés à l’Église. C'est ce que dit également Actes 2.  47b :
« Et le Seigneur ajoutait chaque jour à l’Église ceux qui étaient sauvés. »
Le groupe verbal « étaient sauvés » indique que c'est bien après la nouvelle naissance que Dieu ajoutait individuellement (I Corinthiens 12. 27) à l'Église, les disciples.
Cette vérité, à savoir que c'est par le baptême du Saint-Esprit que le Seigneur ajoute ceux qui ont cru à l’Évangile à l'Église qui est Son corps, est acceptée et par les "dispensationalistes", et par les charismatiques, et par les pentecôtistes. Seulement, la compréhension du baptême du Saint-Esprit diffère d'un groupe à l'autre.

D'emblée, entendons-nous sur un fait : la Bible est la Parole de Dieu ; et elle est entièrement inspirée. Ainsi, lorsque nous ne comprenons pas une portion de la Bible, il nous suffit de rechercher dans la Bible-même des passages similaires qui parlent de la même situation pour comprendre la pensée de Dieu sur le sujet qui nous préoccupe. La Bible n'est pas destinée exclusivement aux savants et aux intellectuels. Elle est destinée à tous les hommes sans exclusive aucune. Quiconque est né de Dieu reçoit de Lui la compréhension juste des versets. Le Saint-Esprit qui en est l'auteur (II Pierre 1.  20, 21) se tient près de chaque chrétien avec le désir ardent de l'instruire conformément à ce qui est écrit en Jean 14. 26 et Jean 16. 13-15. Les esprits séducteurs, les démons sont à l'origine des fausses doctrines ; si nous voulons donc échapper à leurs influences, nous devons délaisser l'intellectualisme et prier avec un cœur humble pour que Dieu nous éclaire.

Pour les "dispensationalistes" tels que J. N.Darby, C.I.Scolfield, C. H. Ryrie, le baptême du Saint-Esprit est accordé au croyant au moment où celui-ci croit à l'Évangile après l'avoir entendu (Éphésiens1. 13) de sorte qu'il n'a pas à attendre un autre baptême du Saint-Esprit. Car la Nouvelle Naissance et le baptême du Saint-Esprit sont une seule et même chose. C'est aussi la position de certains auteurs comme Fernand le Grand, A. Kuen, Ralph Shallis, John Stott et Wolfgang Bühne.
Cette conception "dispensationaliste" du baptême du Saint-Esprit qui tend à le confondre avec la Nouvelle Naissance est non seulement fausse, mais dangereuse.

Reçoit-on le Saint-Esprit à la conversion ?
La réponse est non. Un ministre de Dieu répondant à cette même question écrit ceci :
« Non. Saint Paul écrivant aux Éphésiens dit au chapitre 1 verset 13 « après avoir entendu la Parole de la vérité, l'Évangile de votre salut, en Lui vous avez cru et vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis». Il écrit cela en se référant au passage des Actes 19. 1-6. Là, il rencontra quelques disciples et leur posa cette question (plus de 17 ans ½ après la Pentecôte N.D.A) :
« Avez-vous reçu le Saint-Esprit lorsque vous avez cru ? »
Ils lui répondirent qu'ils n'avaient pas même entendu dire qu'il y ait un Saint-Esprit. C'est pourquoi Paul les instruisit et les conduisit à l'expérience du Saint-Esprit avec le signe du parler en langues. Cela nous permet de réaliser que le baptême du Saint-Esprit est une expérience différente de la conversion »
Peut-être étonné par ce que vous venez de lire, vous aurez envie que l'on vous dise quel Esprit reçoit le chrétien lors de la Nouvelle naissance.
En réalité,
« Chaque croyant, appartenant à Christ par la foi en Lui, possède l'Esprit de Christ mais non le Saint-Esprit »
Qu'est-ce donc que l'Esprit de Christ ?

CHAPITRE II : L'ESPRIT DE CHRIST
       Selon la Bible, l'Esprit de Christ, c'est l'Esprit que reçoivent ceux qui appartiennent à Jésus-Christ selon qu'il est écrit :
Romains 8.  9 : « Pour vous, vous ne vivez pas selon la chair, mais selon l'Esprit, si du moins l'Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu'un n'a pas l'Esprit de Christ, il ne Lui appartient pas»
En fait, dès la création de l’homme, d'Adam et Ève, quiconque croit et adore Dieu suivant la règle divine propre à la dispensation dans laquelle il se trouve, a en lui l'Esprit de Christ.
L'Esprit de Christ révèle le caractère de Christ. Le passage des Saintes Écritures qui nous permet de saisir promptement cette vérité se trouve dans I Pierre 1. 10-12. Nous lisons :

« Les prophètes, qui ont prophétisé touchant la grâce qui vous était réservée, ont fait de ce salut l'objet de leurs recherches et de leurs investigations, voulant sonder l'époque et les circonstances marquées par l'Esprit de Christ qui était en eux, et qui attestait d'avance les souffrances de Christ et la gloire dont elles seraient suivies. Il leur fut révélé que ce n'était pas pour eux-mêmes, mais pour vous, qu'ils étaient les dispensateurs de ces choses, que vous ont annoncées maintenant ceux qui vous ont prêché l'Évangile par le Saint-Esprit envoyé du ciel, et dans lesquelles les anges désirent plonger leurs regards. »

En étudiant ce passage, nous constatons :
Premièrement, que ces prophètes, voulant savoir à quel moment se réaliseront les prophéties relatives à Christ, ont reçu de Dieu que ce ne serait pas en leur temps (I Pierre 1. 12). Ce qui signifie qu'ils ont vécu avant l'incarnation de Jésus-Christ.
Deuxièmement, nous lisons que l'Esprit de Christ était en eux (I Pierre 1.  11), alors que le Seigneur Jésus-Christ ne s'était même pas encore incarné chez Marie.
À partir donc de ce qui précède, nous sommes dans la vérité, lorsque nous disons que tous les prophètes qui ont parlé du Seigneur Jésus-Christ dans tout ou partie de son œuvre à savoir :

  1. Sa venue ;
  2. Son incarnation ;
  3. Sa naissance ;
  4. Sa mort à la croix ;
  5. Son ensevelissement et Sa résurrection ;
  6. La rédemption par Son sang ;
  7. Le salut par la foi en Lui ;
  8. Sa glorification après la croix ;
  9. La première phase de Son avènement ;
  10. La seconde phase de Son avènement ;
  11. La destruction du faux prophète et de l'antéchrist ;
  12. Le Tribunal de Christ ;
  13. Le Millénium ;
  14. Le Jugement dernier.

Tous ces prophètes-là avaient l'Esprit de Christ. Parmi ces prophètes ayant vécu avant l'incarnation de notre Seigneur Jésus-Christ, citons :


  1. ÉNOCH ou HÉNOC, le septième patriarche depuis Adam (Jude 14, 15 ; prophétie délivrée entre 687-987 après la création) ;
  2. JACOB (Genèse 49. 10 ; environ 1767 avant J.-C) ;
  3. MOÏSE (Deutéronome 18. 15-19 environ 1500 ans avant J.-C ; Exode 12. 13, 14, 46 ; Hébreux 11. 24-26) ;
  4. DAVID (Psaume 2. 2, 6, 12 ; Actes 4. 25, 26 ; Hébreux 1. 5 ; Psaume 16. 8-11 ; Psaume 110. 1 ; Actes 2. 25-26 ; Psaume 109 ; Actes 1. 20 ;  Psaume 22 ; Psaume 24 ; Hébreux 10. 5-7 ; Psaume 69. 9, 11, 22 ; Psaume 68. 19 ; Éphésiens 4. 8 ; Psaume 68. 32) ;
  5. LES FILS DE KORÉ (Psaume 45 ; Hébreux 1. 8, 9) ;
  6. SALOMON FILS DE DAVID (Cantique des Cantiques ; Psaume 72. 2, 4, 8-14, 17 ; Proverbes 8) ;
  7. ÉSAÏE (Esaïe 2. 4 ; 6. 1, 3, 10 ; 6. 1, 3, 10 ; 7. 14 ; 9. 2, 7 ; 11. 10 ; 25.  8 ; 28. 26 ; 40. 3, 11 ; 42. 1, 3 ; 49. 6 ; 52. 14 ; 53. 2-7, 12 ; 55. 4 ; 59. 16 ; 61. 1 ; 62. 11 ; 63. 1 ; Jean 12. 37-41) ;
  8. JÉRÉMIE (Jérémie 23. 5 ; 31. 15) ;
  9. ÉZÉCHIEL (Ézéchiel 17. 22) ;
  10. DANIEL (Daniel 2. 34, 44 ; 7. 13 ; 9. 25) ;
  11. OSÉE (Osée 11. 1) ;
  12. JOËL (Joël 2. 28-32 ; Joël 3. 9-21) ;
  13. MICHÉE (Michée 5. 1, 2 ; Michée 7. 6) ;
  14. NAHUM (Nahum 2. 1...) ;
  15. HABAKUK (Habakuk 2. 3, 4) ;
  16. ZACHARIE (Zacharie 3. 8 ; 6. 12, 13 ; 9. 9 ; 11. 12, 13 ; 12. 10 ; 13. 7) ;
  17. MALACHIE (Malachie 3. 1 ; 4. 5, 16).

En vérité, tous les prophètes de l'Ancien Testament ont prophétisé touchant la grâce selon qu'il est écrit :
Actes 10. 43 : « Tous les prophètes rendent de Lui le témoignage que quiconque croit en Lui reçoit par Son nom le pardon des péchés. »
Et encore :
Actes 3. 22-24 : « Moïse a dit à nos pères : Le Seigneur votre Dieu vous suscitera d'entre vos frères un prophète comme moi ; vous l'écouterez dans tout ce qu'il vous dira, et quiconque n'écoutera pas ce prophète sera exterminé du milieu du peuple. Tous les prophètes qui ont successivement parlé, depuis Samuel, ont aussi annoncé ces jours-là. »

Il est donc clair que tous les prophètes de l'Ancien Testament avaient l'Esprit de Christ ; ils avaient l'Esprit de Christ au moment où le Saint-Esprit ne demeurait pas encore dans les croyants. Le Saint-Esprit descendait sur eux et, après les avoir utilisés momentanément, se retirait, jusqu'au moment où Dieu désirait à nouveau leur accorder « la puissance » nécessaire pour accomplir des tâches particulières. La preuve que le Saint-Esprit ne demeurait pas encore en ces temps-là dans les croyants réside dans Jean 7.  37-39 :
« Le dernier jour, le grand jour de la fête, Jésus, se tenant debout, s'écria : Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à Moi, et qu'il boive. Celui qui croit en Moi, des fleuves d'eau vive couleront de son sein, comme dit l'Écriture. Il dit cela de l'Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en Lui ; car le Saint-Esprit n'avait pas encore été donné, parce que Jésus n'avait pas encore été glorifié. »

En effet, le Saint-Esprit, troisième personne de la Trinité (I Jean 5. 7 ; Ésaïe 48. 16 ; Actes 2. 33 ; Matthieu 3. 16, 17 ; Esaïe 6. 9-10 ; Marc 4. 12 ; Actes 28. 25-27), qui est l'auteur des prophéties, ne demeurait pas en permanence dans le croyant avant la glorification du Seigneur Jésus-Christ. La certitude que l'expérience du baptême du Saint-Esprit est uniquement pour les Saints du Nouveau Testament est renforcée par ce que le Seigneur déclarait à Ses disciples dans Jean 14. 15-17 avant la Pentecôte, au moment où Il n'était pas encore arrêté et crucifié :

Jean 14. 15-17 : « Si vous M'aimez, gardez Mes commandements. Et Moi, Je prierai le Père, et Il vous donnera un autre consolateur, afin qu'Il demeure éternellement avec vous, l'Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu'il ne Le voit point et ne Le connait point ; mais vous, vous Le connaissez, car Il demeure avec vous, et Il sera en vous. »
La fin du verset 17, « Il sera en vous », atteste clairement que le Saint-Esprit n'était pas encore en eux. Il demeurait juste avec eux, exerçant un ministère en leur faveur, comme c'était le cas pour les prophètes de l'Ancien Testament.
D'autres passages tels que :
Jean 14. 25-26 : « Je vous ai dit ces choses pendant que Je demeure avec vous. Mais le consolateur, l'Esprit-Saint, que le Père enverra en Mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que Je vous ai dit. »

Jean 15. 26-27 : « Quand sera venu le consolateur, que Je vous enverrai de la part du Père, l'Esprit de vérité, qui vient du Père, Il rendra témoignage de Moi ; et vous aussi, vous rendrez témoignage, parce que vous êtes avec Moi dès le commencement. »

Jean 16. 5-15 : « Maintenant Je M'en vais vers celui qui M'a envoyé, et aucun de vous ne Me demande : Où vas-tu ? Mais, parce que Je vous ai dit ces choses, la tristesse a rempli votre cœur. Cependant Je vous dis la vérité : il vous est avantageux que Je M'en aille, car si Je ne M'en vais pas, le consolateur ne viendra pas vers vous ; mais, si Je M'en vais, Je vous l'enverrai. Et quand Il sera venu, Il convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la justice, et le jugement : en ce qui concerne le péché, parce qu'ils ne croient pas en Moi ; la justice, parce que Je vais à Mon Père, et que vous ne Me verrez plus ; le jugement, parce que le prince de ce monde est jugé.
J'ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pouvez pas les porter maintenant. Quand le consolateur sera venu, l'Esprit de vérité, Il vous conduira dans toute la vérité ; car Il ne parlera pas de Lui-Même, mais Il dira tout ce qu'Il aura entendu, et Il vous annoncera les choses à venir. Il Me glorifiera, parce qu'Il prendra de ce qui est à Moi, et vous l'annoncera. Tout ce que le Père a est à Moi ; c'est pourquoi J'ai dit qu'Il prend de ce qui est à Moi, et qu'Il vous l'annoncera. »

Actes 1. 1-5 : «  Théophile, j'ai parlé, dans mon premier livre, de tout ce que Jésus a commencé de faire et d' enseigner dès le commencement jusqu'au jour où Il fut enlevé au ciel, après avoir donné Ses ordres par le Saint-Esprit, aux apôtres qu'Il avait choisis. Après qu'Il eut souffert, Il leur apparut vivant, et leur en donna plusieurs preuves, se montrant à eux pendant quarante jours, et parlant des choses qui concernent le royaume de Dieu. Comme Il se trouvait avec eux, Il leur recommanda de ne pas s'éloigner de Jérusalem, mais d'attendre ce que le Père avait promis, ce que Je vous ai annoncé, leur dit-Il ; car Jean a baptisé d'eau, mais vous, dans peu de jours, vous serez baptisés du Saint-Esprit. »,
viennent établir définitivement que le Saint-Esprit n'était ni dans les Saints de l'Ancien Testament ni dans les disciples du Seigneur avant le jour de la Pentecôte (Actes 2). Il est donc clairement évident maintenant que l'Esprit de Christ qui était dans les prophètes de l'Ancien Testament n'est pas le Saint-Esprit, troisième personne de la Trinité divine. Il est important de préciser que ce ne sont pas seulement les prophètes de l'Ancien Testament qui avaient en eux l'Esprit de Christ. Mais tous ceux qui par la foi en Dieu obéissaient à Ses commandements, en particulier, ceux du peuple d'Israël.
Ceux-là aussi sont élus par Dieu bien avant la fondation du monde (Éphésiens 1. 3-12 ; Romains 9. 1-13 ; Deutéronome 7. 6-9 ; Apocalypse 21. 10-13 ; Romains 11. 1, 28) :

I Corinthiens 10. 1-4 : « Frères, je ne veux pas que vous ignoriez que nos pères ont tous été sous la nuée, qu'ils ont tous passé au travers de la mer, qu'ils ont tous été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer, qu'ils ont tous mangé le même aliment spirituel, car ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait, et ce rocher était Christ. ».
Cette eau qui jaillissait de Christ est une image de l'Esprit de Christ qui était en eux, étanchant leur soif spirituelle, selon qu'il est écrit :
Jean 4. 13, 14 : « Jésus lui répondit : Quiconque boit de cette eau aura encore soif ; mais celui qui boira de l'eau que Je lui donnerai n'aura jamais soif, et l'eau que Je lui donnerai deviendra en lui une source d'eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle. »
A SUIVRE

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