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dimanche 14 avril 2013

LE BAPTÊME DU SAINT-ESPRIT ( Chapitre III )


CHAPITRE III : LE SAINT-ESPRIT ET LA NOUVELLE NAISSANCE
Quoique la révélation de la Trinité fût progressive dans l'Ancien Testament (Genèse 1. 26 ; Genèse 3. 22 ; Psaumes 2 ; Psaumes 110 ; Psaumes 45. 7, 8 ; Psaumes 102. 26-28 ; Proverbes 8 ; Esaïe 6. 8), Dieu révéla l'existence du Saint-Esprit dès le tout premier chapitre de la Bible. Il est écrit :
Genèse 1. 1, 2 : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. La terre était informe et vide ; il y avait des ténèbres à la surface de l'abîme, et l'Esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux. »
Et tout au long de l'Ancien Testament, le Saint-Esprit a œuvré de diverses manières. Ainsi, outre sa participation au côté du Père et du Fils à l'œuvre de la création (Job 33. 4 ; Psaumes 33. 6) nous pouvons mentionner aussi :


  1. La communication de la conviction du péché à l'homme (Genèse 3. 7, 8 ; Genèse 4. 9) ;
  2. La contestation avec l'homme pour l'amener à faire la volonté de Dieu (Esaïe 63. 10) ;
  3. La communication de la sagesse et de l'intelligence à l'homme (Juges 6. 34 ; Job 32. 8 ; Esaïe 11. 2 ; Exode 31. 1-10 ; Genèse 41. 37-39) ;
  4. L'appel de l'homme à servir Dieu (Juges 3. 10) ;
  5. La direction de l’homme (Esaïe 63. 14 ; Psaumes 143. 10) ;
  6. La force et l'endurance physiques (Juges 14. 6, 19) ;
  7. La connaissance de Dieu et les révélations (Nombres 11. 25 ; 2 Samuel 23. 2 ; Esaïe 11. 2 ; Ézéchiel 3. 22-27 ; Ézéchiel 8 ; Daniel 2) ;   
  8. Le courage et la force de dénoncer le mal, de témoigner que l'Éternel est Dieu (Michée 3. 8 ; Ézéchiel 3. 12-27 ; Esaïe 11. 2) ;
  9. La communication de la crainte de l'Éternel à l'homme (Esaïe 11. 2) ;
  10. La rédaction de la Bible (II Pierre 1. 20, 21) ;
  11. La révélation du Fils de Dieu.
Mais à partir du ministère de Jean-Baptiste, les activités du Saint-Esprit sont devenues plus manifestes en vue de révéler le Messie de Dieu d'une part, et d'amener l'homme à la repentance et au salut d'autre part.
C'est par son action puissante que Simon Pierre a reçu la révélation de la Divinité du Seigneur Jésus-Christ : « Simon Pierre répondit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. » Matthieu 16. 16.
Le Père céleste a donné cette révélation à Pierre (Matthieu 16. 17) par l'intermédiaire du Saint-Esprit (I Corinthiens 12. 3). Dès cet instant, Pierre a expérimenté la Nouvelle Naissance parce qu'il a cru (Jean 3. 16, 36). Les autres apôtres aussi avaient cru en Jésus-Christ. Ils avaient reçu la Parole (Jean 6. 62-71). Ils étaient donc nés de nouveau. Même Judas Iscariot était né de nouveau (Actes 1. 15-26 ; Luc 22. 3-6 ; Jean 12. 4-6), quoique par ses péchés il se soit rendu impur et serviteur du diable.
Le chapitre 13 de l'Évangile de Jean vient confirmer ce qui précède. Le Seigneur déclara ses onze apôtres purs (Jean 13. 10, 11) car entièrement lavés par le bain de la régénération (Tite 3. 5, 6). Cependant, afin de demeurer purs, ils devaient être purifiés des péchés qu'ils commettaient chaque jour (I Jean 1. 8-9) du fait de leur marche journalière dans le monde. Au moment précis où le Seigneur Jésus-Christ déclarait ses onze apôtres purs, le Saint-Esprit était juste avec les disciples (Jean 14. 15-17) et non en eux, car le Saint-Esprit n'avait pas encore été répandu sur eux (Actes 2). Il est donc clair qu'à la Nouvelle Naissance, le chrétien ne reçoit pas automatiquement le Saint-Esprit, mais qu'il reçoit l'Esprit de Christ.
Certains objecteront que dès l'effusion du Saint-Esprit à la Pentecôte, quiconque est né de nouveau reçoit immédiatement le Saint-Esprit.

Cette opinion est erronée et est contredite par plusieurs passages du livre des Actes des Apôtres :

Actes 8. 5-25 : « Philippe, étant descendu dans une ville de la Samarie, y prêcha le Christ. Les foules tout entières étaient attentives à ce que disait Philippe, lorsqu'elles apprirent et virent les miracles qu'il faisait. Car des esprits impurs sortirent de plusieurs démoniaques, en poussant de grands cris, et beaucoup de paralytiques et de boiteux furent guéris. Et il y eut une grande joie dans cette ville.
Il y avait auparavant dans la ville un homme nommé Simon, qui, se donnant pour un personnage important, exerçait la magie et provoquait l'étonnement du peuple de la Samarie. Tous, depuis le plus petit jusqu’au plus grand, l'écoutaient attentivement, et disaient : Celui-ci est la puissance de Dieu, celle qui s'appelle la grande. Ils l'écoutaient attentivement, parce qu'il les avait longtemps étonnés par ses actes de magie. Mais, quand ils eurent cru à Philippe, qui leur annonçait la bonne nouvelle du royaume de Dieu et du nom de Jésus-Christ, hommes et femmes se firent baptiser. Simon lui-même crut, et, après avoir été baptisé, il ne quittait plus Philippe, et il voyait avec étonnement les miracles et les grands prodiges qui s'opéraient.
Les apôtres, qui étaient à Jérusalem, ayant appris que la Samarie avait reçu la parole de Dieu, y envoyèrent Pierre et Jean. Ceux-ci, arrivés chez les Samaritains, prièrent pour eux, afin qu'ils reçussent le Saint-Esprit. Car il n'était encore descendu sur aucun d’eux ; ils avaient seulement été baptisés au nom du Seigneur Jésus. Alors Pierre et Jean leur imposèrent les mains, et ils reçurent le Saint-Esprit.
Lorsque Simon vit que le Saint-Esprit était donné par l'imposition des mains des apôtres, il leur offrit de l'argent, en disant : Accordez-moi aussi ce pouvoir, afin que celui à qui j'imposerai les mains reçoive le Saint-Esprit. Mais Pierre lui dit : Que ton argent périsse avec toi, puisque tu as cru que le don de Dieu s'acquérait à prix d’argent ! Il n'y a pour toi ni part ni lot dans cette affaire, car ton cœur n'est pas droit devant Dieu. Repens-toi donc de ta méchanceté, et prie le Seigneur pour que la pensée de ton cœur te soit pardonnée, s'il est possible ; car je vois que tu es dans un fiel amer et dans les liens de l'iniquité. Simon répondit : Priez vous-mêmes le Seigneur pour moi, afin qu'il ne m'arrive rien de ce que vous avez dit.
Après avoir rendu témoignage à la parole du Seigneur, et après l'avoir prêchée, Pierre et Jean retournèrent à Jérusalem, en annonçant la bonne nouvelle dans plusieurs villages des Samaritains. »

Actes 19. 1-7 : « Pendant qu'Apollos était à Corinthe, Paul, après avoir parcouru les hautes provinces de l'Asie, arriva à Éphèse. Ayant rencontré quelques disciples, il leur dit : Avez-vous reçu le Saint-Esprit, quand vous avez cru ? Ils lui répondirent : Nous n'avons pas même entendu dire qu'il y ait un Saint-Esprit. Il dit : De quel baptême avez-vous donc été baptisés ? Et ils répondirent : Du baptême de Jean.
Alors Paul dit : Jean a baptisé du baptême de repentance, disant au peuple de croire en celui qui venait après lui, c'est-à-dire, en Jésus-Christ. Sur ces paroles, ils furent baptisés au nom du Seigneur Jésus. Lorsque Paul leur eut imposé les mains, le Saint-Esprit vint sur eux, et ils parlaient en langues et prophétisaient. Ils étaient en tout environ douze hommes. »

Actes 18. 24-28 : « Un Juif nommé Apollos, originaire d'Alexandrie, homme éloquent et versé dans les Écritures, vint à Éphèse. Il était instruit dans la voie du Seigneur, et, fervent d'esprit, il annonçait et enseignait avec exactitude ce qui concerne Jésus, bien qu'il ne connût que le baptême de Jean. Il se mit à parler librement dans la synagogue. Aquilas et Priscille, l’ayant entendu, le prirent avec eux, et lui exposèrent plus exactement la voie de Dieu.
Comme il voulait passer en Achaïe, les frères l'y encouragèrent, et écrivirent aux disciples de le bien recevoir. Quand il fut arrivé, il se rendit, par la grâce de Dieu, très utile à ceux qui avaient cru ; car il réfutait vivement les Juifs en public, démontrant par les Écritures que Jésus est le Christ. »

Ces trois passages sont parlants d'eux-mêmes ; néanmoins relisons-les ensemble.
Le premier passage (Actes 8. 5-25) nous rapporte qu'un diacre de l'Église à Jérusalem était descendu en Samarie après la grande persécution qui suivit le martyr d’Étienne (Actes 6). Durant son séjour en Samarie, Philippe (c'est son nom) prêcha la bonne nouvelle et ceux du peuple qui crurent en Jésus-Christ se firent baptiser d’eau (Actes 8. 12). Manifestement, ces chrétiens de Samarie avaient expérimenté la Nouvelle Naissance. Cependant ils n'avaient pas reçu le Saint-Esprit parce qu'il est écrit :
« Les apôtres, qui étaient à Jérusalem, ayant appris
14 que la Samarie avait reçu la Parole de Dieu, y envoyèrent Pierre et Jean.
15 Ceux-ci, arrivés chez les Samaritains, prièrent pour eux, afin qu'ils reçussent le Saint-Esprit.
16 Car Il n'était encore descendu sur aucun d’eux ; ils avaient seulement été baptisés au nom du Seigneur Jésus. »
Ainsi, pour que les disciples de Samarie reçoivent le Saint-Esprit, il a fallu que les apôtres Pierre et Jean leur imposassent les mains.
Ce qui s'est passé chez les Samaritains est-il un cas isolé ?
Non ; puisque les disciples rencontrés par Paul à Éphèse (Actes 19. 1-7), bien longtemps après la Pentecôte, n’avaient pas reçu le Saint-Esprit à la Nouvelle Naissance. Il a fallu dans ce cas aussi que Paul leur imposât les mains avant qu'ils ne reçussent le Saint-Esprit (Actes 19. 6). Cela s'était passé plus de dix-sept ans après la Pentecôte. Ces Éphésiens n'étaient-ils pas nés de nouveau ? Le Saint-Esprit s'est-Il trompé en les appelant disciples (sous-entendu disciples du Seigneur Jésus-Christ) ? La réponse est non. Faut-il encore parler d'Apollos (Actes 18. 24-26) ? Il prêchait certainement avec plus de puissance que Spurgeon ou Moody ; et pourtant il n'était pas baptisé du Saint-Esprit.
Plusieurs voudront s'appuyer sur ce qui s'est passé chez Corneille en Actes 10. 44-48 pour continuer à affirmer que dès la Nouvelle Naissance, le chrétien reçoit automatiquement le Saint-Esprit.
Il faut bien considérer que si telle est la règle, tout chrétien né de nouveau devrait parler en langues immédiatement, eu égard au fait que chez Corneille aussi, la descente du Saint-Esprit s'est soldée par le parler en langues selon qu'il est écrit :

Actes 10.  44-45 : « Comme Pierre prononçait encore ces mots, le Saint-Esprit descendit sur tous ceux qui écoutaient la parole. Tous les fidèles circoncis qui étaient venus avec Pierre furent étonnés de ce que le don du Saint-Esprit était aussi répandu sur les païens. Car ils les entendaient parler en langues et glorifier Dieu. »

De même, dans le Nouveau Testament, à chaque fois que le Saint-Esprit est reçu par des disciples du Seigneur, on observe toujours la manifestation du parler en langues. À partir du moment où nulle part dans la Bible et dans l'Église, on ne voit systématiquement la Nouvelle Naissance suivie automatiquement et immédiatement du parler en langues, le bon sens nous oblige à accepter que c’est une erreur d’affirmer qu’à la Nouvelle Naissance le chrétien reçoit automatiquement le Saint-Esprit et que celui qui n'a pas le Saint-Esprit n'appartient pas à Christ. Pourquoi Dieu aurait-il changé un principe établi dans la Nouvelle Alliance, sans le préciser à l’avance ?
Cela étant dit, il convient de replacer Actes 10. 44-48 dans son contexte :
Dieu voudrait faire comprendre aux chrétiens Juifs qu'en Jésus il n'y a plus aucune distinction à faire entre Juif et Païen conformément à ce que le Saint-Esprit fera écrire à l'apôtre Paul plus tard :

Galates 3. 27-29 : « Vous tous, qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ. Il n'y a plus ni Juif ni Grec, il n’y a ni esclave ni libre, il n’y a plus ni homme ni femme ; car tous vous êtes un en Jésus-Christ. Et si vous êtes à Christ, vous êtes donc la postérité d’Abraham, héritiers selon la promesse. »
Et encore :
Éphésiens 2. 11-18 : « C'est pourquoi, vous autrefois païens dans la chair, appelés incirconcis par ceux qu'on appelle circoncis et qui le sont en la chair par la main de l’homme, souvenez-vous que vous étiez en ce temps-là sans Christ, privés du droit de cité en Israël, étrangers aux alliances de la promesse, sans espérance et sans Dieu dans le monde. Mais maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez jadis éloignés, vous avez été rapprochés par le sang de Christ. Car Il est notre paix, Lui qui des deux n’en a fait qu’un, et qui a renversé le mur de séparation, l’inimitié, ayant anéanti par Sa chair la loi des ordonnances dans ses prescriptions, afin de créer en Lui-Même avec les deux un seul homme nouveau, en établissant la paix, et de les réconcilier, l’un et l’autre en un seul corps, avec Dieu par la croix, en détruisant par elle l’inimitié. Il est venu annoncer la paix à vous qui étiez loin, et la paix à ceux qui étaient près ; car par Lui nous avons les uns et les autres accès auprès du Père, dans un même Esprit.»

Et que quiconque croit en Jésus-Christ est de la postérité d'Abraham selon la promesse (Romains 4. 13 ; Genèse 12. 1-3 ; Genèse 15. 1-6 ; Genèse 17. 1-8) :

Romains 2. 28-29 : « Le Juif, ce n'est pas celui qui en a les dehors ; et la circoncision, ce n'est pas celle qui est visible dans la chair. Mais le Juif, c'est celui qui l'est intérieurement ; et la circoncision, c'est celle du cœur, selon l'esprit et non selon la lettre. »
Dieu montrait ainsi aux Juifs messianiques (nés de nouveau) qu'ils ne devaient plus appliquer aux Païens nés de nouveau  des passages de la loi tels que :
Exode 34. 15-16 : « Garde-toi de faire alliance avec les habitants du pays, de peur que, se prostituant à leurs dieux et leur offrant des sacrifices, ils ne t'invitent et que tu ne manges de leurs victimes ; de peur que tu ne prennes de leurs filles pour tes fils, et que leurs filles se prostituant à leurs dieux n'entraînent tes fils à se prostituer à leurs dieux. »
Et
Deutéronome 7. 3, 4 : « Tu ne contracteras point de mariage avec ces peuples, tu ne donneras point tes filles à leurs fils, et tu ne prendras point leurs filles pour tes fils ; »
C'était donc en vertu de ces commandements que les Juifs n'avaient pas de relation avec les Samaritains (Jean 4. 9 ; Matthieu 10. 5). Car ceux que les Israélites appelaient Samaritains étaient des Païens originaires de Babylone, de Cutha, d'Avva, de Hamath et de Sepharvaïm. Le roi d'Assyrie les fit venir du pays des Chaldéens à la place des premiers habitants Israélites quand il déporta ces derniers en Assyrie à Chalach, autour du Chabor dans la région de Gozam, et dans les villes des Mèdes (II Rois 17).
Le Seigneur, voyant donc que Ses disciples continuaient de considérer les Païens comme impurs et qu'ils n'étaient pas prêts à aller leur prêcher l'Évangile (considérez Actes 11. 1-18 et voyez la colère des frères contre Pierre pour être allé chez les Païens), a été obligé pour les convaincre de parler :


  1. Par la vision des quadrupèdes, reptiles et oiseaux du ciel (Actes 10. 9-16) accordée à Pierre chez Simon le corroyeur ;
  2. Et par la descente du Saint-Esprit sur les Païens nés de nouveau.
Cela ne signifie nullement qu'à la Nouvelle Naissance on obtient toujours automatiquement le Saint-Esprit. Bien au contraire, la réaction de Pierre nous permet de dire avec une totale certitude que le seul signe visible attestant qu'une personne a reçu le Saint-Esprit (baptême du Saint-Esprit) est le parler en langues. Sa réaction montre également que le baptême du Saint-Esprit est une expérience bien distincte de la Nouvelle Naissance. En effet, si le Saint-Esprit était reçu après la Pentecôte automatiquement par ceux qui parviennent à la Nouvelle Naissance, Pierre n'aurait pas déclaré qu'ils avaient le Saint-Esprit, mais plutôt qu'ils sont parvenus à la foi, qu'ils ont cru.
Bien plus, la preuve irréfutable que c'est le parler en langues qui est le seul signe visible du baptême du Saint-Esprit et non la prophétie et le parler en langues comme certains le croient réside dans le fait que Corneille et les siens n'ont pas prophétisé quand le Saint-Esprit descendit sur eux.
Mieux, lorsqu'on considère le fait que la prophétie existait déjà avant la Pentecôte en Israël, au temps où le Saint-Esprit, l'auteur des prophéties, ne demeurait pas encore permanemment dans les messagers de Dieu c’est-à-dire les prophètes, on doit déduire que le signe irréfutable qu'un chrétien est devenu le temple du Saint-Esprit est le parler en langues.
Il est important de noter que, dans tous les cas relatifs au baptême du Saint-Esprit mentionnés dans les Actes des Apôtres, le parler en langues est le seul signe commun.
Ce parler en langues diffère du don spirituel qui est le don de parler diverses langues ou « la diversité des langues » (I Corinthiens 12. 10)
A SUIVRE

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