Connaissance de Dieu et marche vers la maturité spirituelle
La connaissance ou la science (Gnosis en Grec) de Dieu, a une place prépondérante dans la marche du chrétien vers la maturité spirituelle (Colossiens 1.10 ; II Pierre 1.5,6). Sans cette connaissance, il est impossible au chrétien de prospérer dans la foi. Osée, fils Beéri, prophétisa très à propos ces paroles terrifiantes au sujet de la méconnaissance de Dieu au huitième(8ème) siècle avant J.-C.:
« Mon peuple est détruit, parce qu'il lui manque la connaissance. Puisque tu as rejeté la connaissance, Je te rejetterai, et tu seras dépouillé de mon sacerdoce ; puisque tu as oublié la loi de ton Dieu, J'oublierai aussi tes enfants. » Osée 4.6
C’est par la connaissance divine que nous accédons à la compréhension des réalités spirituelles de ce monde ;
C’est par la connaissance divine que le Saint-Esprit de Dieu nous donne la révélation de la nature de Notre Créateur ;
C’est par cette connaissance divine que nous recevons instruction sur la conduite qui doit être la nôtre sur cette terre, ce qui est péché ou non, ce qui est abomination ou non ;
C’est par la connaissance divine que nous découvrons l’adoration que Dieu attend des humains que nous sommes ;
C’est toujours par cette même connaissance divine que nous percevons clairement comment Lui être agréable, comment obtenir Ses bénédictions, Sa guérison, Sa protection et Sa paix.
Sans la connaissance qui vient de Dieu, nous ne pouvons pas avoir la bonne appréhension des réalités du monde des ténèbres et encore moins du Jugement Dernier qui attend toute personne rebelle à sa volonté.
Sans cette connaissance, il est impossible à quiconque de parvenir au salut en Christ ou de marcher d’une manière digne dans la foi.
Nul ne peut obtenir l’exaucement de ses prières sans la connaissance de Dieu (Proverbe 28.9).
Les nations qui n’avaient pas la connaissance de l’Éternel des armées croyaient sincèrement adorer des êtres suprêmes afin de recevoir d’eux protection, guérison, bénédiction et prospérité. Or, ce qu’ils croyaient être une pure et juste adoration du Créateur n’était qu’abomination à ses yeux(Deutéronome 7.1-5). Ils allaient jusqu’à offrir leurs propres enfants à leurs divinités, mais ce n’était que crimes et souillures pour le Dieu vivant :
«Lorsque tu seras entré dans le pays que l'Éternel, ton Dieu, te donne, tu n'apprendras point à imiter les abominations de ces nations-là. Qu'on ne trouve chez toi personne qui fasse passer son fils ou sa fille par le feu, personne qui exerce le métier de devin, d'astrologue, d'augure, de magicien, d'enchanteur, personne qui consulte ceux qui évoquent les esprits ou disent la bonne aventure, personne qui interroge les morts. Car quiconque fait ces choses est en abomination à l'Éternel ; et c'est à cause de ces abominations que l'Éternel, ton Dieu, va chasser ces nations devant toi. » Deutéronome 18.9 -12
Dieu a toujours voulu que les hommes parviennent à Sa connaissance (Actes 17.16-31 ; I Timothée 2.3,4 ) ; Lui « le Juste, le Fidèle et le Véritable » en qui il n’y a point d’iniquité(Deutéronome 32.4) et en dehors de qui, il n’y a pas d’autres dieux (Ésaïe 45.5a). Seulement, ils n’en ont pas voulu, préférant se livrer à leur propre spéculation sur le divin. Aussi, Dieu s’est-Il enflammé de colère contre eux(Romains 1.18-32).
La connaissance, au sens strict, est « le rapport de la pensée à la réalité ». C’est une notion précise et vraie de la nature d’une personne, d’une chose ou d’un phénomène. La connaissance est une opinion vraie dénuée de toute forme d’erreur. De ce fait, la connaissance de Dieu ne peut être que le fruit d’une révélation venant de Dieu Lui-même et non d’une introspection ou d’un apprentissage.
On n’apprend pas Dieu au travers d’exercices spirituels ou au travers d’une réflexion méthodique sur la nature et le devenir des êtres ou des choses de ce monde. La connaissance de Dieu ne s’obtient uniquement que par révélation divine.
Au commencement, Dieu s’est révélé directement à Adam puis à Eve comme leur Créateur dans le Jardin d’Éden (Genèse 2). Par la suite, Dieu s’est choisi des hommes saints par lesquels Il transmettait Sa Parole de génération en génération(Jude 14,15 ; II Pierre 2.5), jusqu’à ce qu’Il se décida, au sortir des enfants d’Israël d’Égypte(Exode 12), à faire consigner par écrit toutes les instructions et informations historiques qu’Il leur avait données (Exode 17.14 ; Exode 24.4,7 ,12 ; Deutéronome 31.24-26 ; Ésaïe 30.8; Ésaïe 34.16 ; Jérémie 30.2 ; Jérémie 36.2,4,10-36 ; Daniel 12.4).
C’est ainsi que naquit la Bible dont les cinq premiers livres furent rédigés par Moïse.
A partir de la rédaction de la Bible qui est totalement inspirée dans sa version originale (l’Hébreu pour l’Ancien Testament et le Grec pour le Nouveau Testament), la connaissance de Dieu est devenue plus accessible et moins sujette à erreur qu’autrefois. Celui qui reçoit une prophétie ou une parole de Dieu (Rhema)(Romains 10.17) doit vérifier que cette rhema est conforme au logos, c’est-à-dire à la Bible. Et d’une manière exclusive, c’est cette Bible qui sert aujourd’hui de source pour la connaissance du Dieu d’Abraham d’Isaac et de Jacob.
Il est vrai que l’Esprit de Christ enseigne au chrétien né de nouveau les vérités spirituelles dont il a besoin pour sa croissance spirituelle :
« Pour vous, l'onction que vous avez reçue de lui demeure en vous, et vous n'avez pas besoin qu'on vous enseigne ; mais comme son onction vous enseigne toutes choses, et qu'elle est véritable et qu'elle n'est point un mensonge, demeurez en lui selon les enseignements qu'elle vous a donnés. » I Jean 2.27
Cependant, il n’est pas dispensé d’un sondage régulier des Saintes Écritures.
Pour sonder la Bible afin de recevoir la connaissance de Dieu, il ne s’agit pas de la lire de manière linéaire comme on lirait un roman ou un article de journal ; mais il faudrait plutôt la méditer tout en priant Son Auteur de nous en donner la juste interprétation et la grâce d’obéir à ses instructions. L’homme naturel ne peut en comprendre pleinement le message ; seuls ceux qui ont reçu Jésus-Christ par la foi peuvent en saisir tout le message(I Corinthiens 2.14-16).
Dans cette recherche de la connaissance de Dieu, nous pouvons parfois nous appuyer sur l’enseignement de ceux qui nous ont devancés dans la foi chrétienne en lisant les documents qu’ils ont rédigés(Éphésiens 4.11-15) et sur les avancées de la science des hommes, en Histoire, en Archéologie, en Géographie, en Médecine, en Biologie, en Botanique, en Zoologie, en Physique, en Astronomie, en Sociologie, en Philologie, en Paléographie...
Bienvenue donc aux concordances bibliques, aux encyclopédies, aux dictionnaires et autres ouvrages et logiciels bibliques dans cette quête vitale. Il ne s’agit pas de courir après une érudition biblique de source profane dans un vain désir de briller(I Corinthiens 8.1 ; I Timothée 6.20,21). Celui qui se hasarde à emprunter cette voie perdra toute communion avec Dieu(Psaume 31.24 ; Jacques 4.6 ; I Pierre 5.5c) et s’enfoncera dans de profondes ténèbres(Matthieu 54.54 ; II Timothée 2.16). Les démons qui s’élèvent contre la connaissance de Dieu se hâteront de le séduire et de le conduire dans de profondes tromperies (II Corinthiens 10.5 ; 11.14 ; Éphésiens 4.14).
La connaissance divine nous donne la paix et la grâce(II Pierre 1.2), l’intelligence et la sagesse, la foi et l’assurance, le courage et la persévérance, la piété (II Pierre 1.3), et l’amour de Dieu et du prochain.
La vraie connaissance de Dieu illumine l’esprit (II Corinthiens 4.6).
Pasteur Dewis HILLAH
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