SORTEZ DE
BABYLONE, MON PEUPLE !
(Apocalypse
18. 4)
Ou
La
communion spirituelle avec le Diable
©Dewis Goubié HILLAH
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sont autorisées que les copies à usage privé.
En Étudiant objectivement, à la lumière d’Apocalypse
17 et 18, l’organisation du culte, l’histoire, les dogmes, le fonctionnement de
l’institution catholique romaine, le mode de financement, on
observe ceci :
1. Apocalypse 17. 4
L’institution catholique est la seule institution se disant chrétienne à
utiliser à la fois les vêtements de couleurs pourpre[1] et écarlate, des coupes d’or, des pierres
précieuses et des perles. Même la très idolâtre « Église »
orthodoxe grecque n’égale ni son faste ni son luxe tapageur.
Son
orfèvrerie est mondialement connue. Entre autres citons :
- le calice : « vase qui sert à la messe pour
la consécration du vin»[2] ;
- le ciboire : « vase où l'on conserve les
hosties consacrées pour la communion des fidèles (N.D.A. : catholiques) » ;
- l’ostensoir : « pièce d'orfèvrerie où
l'on expose la sainte hostie »[3] ;
- la patène : « chez les catholiques,
vase sacré en forme de petite assiette qui sert à couvrir le calice et à
recevoir l'hostie ».[4]
2. Apocalypse 17. 6
L’ « Église » catholique est également
l’organisation religieuse qui a le plus persécuté les chrétiens. Elle est aussi
la seule religion qui, se disant chrétienne, a tué d’autres chrétiens à grande
échelle. À ce sujet, le Dr René Pache a écrit ceci :
« Personne
n’a persécuté autant les croyants comme l’Église catholique romaine. En 1179,
au troisième Concile de Latran, la papauté décida d’exterminer les
‘’hérétiques’’ (nom donné par les inquisiteurs aux chrétiens évangéliques).
Aussi du xiiie au xve siècle, fit-elle un grand effort
pour les éliminer. Les Albigeois, les Vaudois, les Hussites, etc. ont été
massacrés et brûlés vifs, au nom de Jésus-Christ. Par exemple, lors de la
guerre sainte déclarée contre les Albigeois par Innocent iii, pas moins de 7 000 cadavres
furent comptés dans une seule église de Bézier dans laquelle le peuple s’était
réfugié. C'est ainsi qu’au début du xve siècle,
Rome se vantait d’avoir anéanti toute opposition dans la chrétienté . .
. lorsqu’éclata la réforme.[5]
Dès lors,
le sang coula de plus belle : en Espagne où l’inquisition fonctionna
pendant 600 ans, de même en Italie, en France, aux Pays-Bas, etc., la Bible
était interdite et il suffisait d’en avoir une dans sa maison pour être envoyé
aux galères, ou à la prison à perpétuité. Les tortures infligées étaient d’un
sadisme des plus raffinés. La Rome papale de cette époque a dépassé de beaucoup
la Rome païenne en cruauté ; en responsabilité aussi d’ailleurs, puisqu’elle
avait infiniment plus de connaissances et de prétentions chrétiennes. —Il est
vrai que ces faits-là sont anciens. — Mais jamais l’Église romaine n’a
officiellement exprimé son regret ou le moindre repentir de les avoir commis.
Au contraire, elle a fait frapper une médaille lors du
massacre de la St Barthélémy, représentant un ange du ciel en
train d’accomplir cette sinistre besogne. Ce jour-là, le pape rendit
publiquement grâces à Dieu dans l’Église pour cette ‘’merveilleuse victoire’’
sur les ‘’ennemis’’ du Christ. On a canonisé un pape, Pie v, que
le bréviaire loue d’avoir été un inquisiteur inflexible. On
trouve dans le même bréviaire, sous la date du 30 mai, une leçon au terme de
laquelle, St-Ferdinand, (Ferdinand III,
roi de Castille et de Léon) est loué pour le zèle avec lequel il
persécutait les hérétiques, . . . apportant de ses propres mains du bois aux
bûchers pour brûler les condamnés, lesquels souvent chantaient des cantiques à
leur Sauveur.
À la base
de tout cela, se trouve un fait indéniable : C’est que les persécutions
sont inscrites non seulement dans l’histoire de l’Église
romaine, mais encore dans son dogme. Le devoir de faire mourir les
hérétiques figure dans les décrets infaillibles et irrévocables de ses conciles
généraux (le 3e et le 4e de Latran). Bellarmin,
l’un des docteurs les plus écoutés de l’Église, démontre la nécessité de brûler
les hérétiques. Il dit : ‘’L’expérience enseigne qu’il n’y a pas d’autres
remèdes. Car l’Église s’est avancée à pas lents et essayé tous les moyens.
D’abord, elle a seulement excommunié. Puis, elle a ajouté une amende, et
ensuite l’exil. Enfin, elle a été obligée d’en venir à la peine de mort. Car
les hérétiques méprisent l’excommunication et disent que ces foudres sont sans
effet. Si vous les menacez d’amendes, ils ne craignent ni Dieu, ni les hommes,
sachant qu’il y aura toujours des fous pour croire en eux et pour les faire
vivre. Si vous les mettez en prison ou les envoyez en exil, ils corrompent là-même par leurs paroles ceux qui sont loin. C’est pourquoi, le seul
remède est de les envoyer de bonne heure en leur propre lieu.’’ (Voir
Guinness, op. cit. Pages 36-37) Et le même auteur ajoute : ‘’Toutes les
ordonnances de Rome contre l’hérésie, toutes ses règles de persécution
demeurent inchangées dans ses canons : Rien n’a été abrogé !
‘’ Rome a martyrisé des millions de saints. Ses édits de persécution couvrent
la période entière de son existence.
Le
cardinal Lépicier, professeur de théologie au Collège de la
Propagande à Rome, écrivait en 1908 :
‘’Si
quelqu’un fait publiquement profession d’hérésie ou cherche à pervertir soit
par ses paroles, soit par son exemple, non seulement il peut, absolument
parlant être excommunié, mais il peut en toute justice être tué,
afin que son exemple contagieux et malsain ne soit pas une cause de perte pour
plusieurs.’’ En effet, dit Aristote, un méchant homme est pire qu’une bête et
nuit davantage. D’où il suit que, comme il n’est pas mal de tuer une bête des
forêts, surtout si elle est nuisible, ainsi ce peut être une bonne action de
priver de l’usage d’une vie nuisible un homme hérétique, détracteur de la
vérité divine et ennemi du salut des autres hommes . . . !
Si le
moyen de l’excommunication n’a été d’aucun effet, l’Église défère l’homme
hérétique au jugement séculier pour qu’il soit exterminé du monde par la mort.
. . Bien plus, on ne peut pas nier que l’Église, absolument parlant, n’ait le
droit de frapper de mort les hérétiques, même s’ils sont venus à résipiscence.
‘’ (Tiré de ‟Stabilitate et progressu dogmatis″) Ce livre a reçu
l’approbation véhémente (—Vehementer—) du pape Pie X en 1910.
Le Syllabus publié en 1864 par Pie IX contient une liste de 80
erreurs que le pape condamne solennellement.
L’article
15 s’exprime ainsi : ‘’Anathème à quiconque dira : Chaque homme
est libre d’embrasser et de professer la religion qu’il aura réputée vraie.
(Donc condamnation formelle de la liberté de conscience.)
Article
24 : Anathème à celui qui dit : l’Église n’a pas le droit d’employer
la force. Wilfred Monod, qui cite ces textes ajoute :
‘’L’Église ne désavoue rien. Elle n’attend que l’occasion propice d’appliquer
les thèses du Syllabus contre la liberté de conscience.’’ (Le Protestantisme,
pages 171-173).
Plusieurs
faits absolument certains et récents nous ont d’ailleurs prouvé que partout où
c’est possible, le vieil esprit persécuteur est toujours prêt à se
manifester. En Espagne, on a assisté pendant plusieurs années à
l’arrestation et à l’emprisonnement de protestants, à la fermeture de temples,
à la destruction de Bibles, à l’expulsion de missionnaires et à des faits plus
graves encore. Dans le numéro du 3 Avril 1948 de la ‟Civilità Cattolica de
Rome″, le père jésuite F. Cavalli, non seulement reconnaît les
persécutions espagnoles mais avec enthousiasme en fait l’apologie juridique et
théologique en se basant sur les textes parfaitement clairs du Syllabus de
Pie IX et de l’encyclique ‘’Libertas’’
de Léon XIII. La situation ne s’est malheureusement pas
améliorée. En 1948, s'est établie en Colombie, la dictature du Parti catholique
conservateur, dont un des buts déclarés est d’éliminer par la force les
protestants. Jusqu’à la fin de 1957 on était parvenu à martyriser 80
évangéliques à cause de leur foi, à détruire 47 temples et endommager 31, à
fermer 200 écoles protestantes, ceci dans un pays où il y a
encore 44 % d’illettrés. Tout cela, sans un mot de
protestation du Vatican. Sans aucun doute, qu’en faisant ces choses,
aujourd’hui comme autrefois, ces persécuteurs sont convaincus qu’ils sont à eux
seuls, l’Église de Jésus-Christ avec la liberté de s’imposer par la force.
Comment ne pas penser à cette Parole du Sauveur :
L’heure
vient où QUICONQUE VOUS FERA MOURIR, CROIRA RENDRE UN CULTE À DIEU (Évangile de
Jean 16. 2). La papauté a en effet cru avoir le droit et la prétention de
dominer le pouvoir temporel. Pendant des siècles elle a fait et défait les rois
et les empereurs, et chacun connaît le traitement reçu à Canossa par
Henri IX héritier légitime du trône mais devenu chef du parti
calviniste jusqu’à la proclamation de l’édit de Nantes dont il fut le
principal artisan, après avoir été empereur du Saint-Empire. L’Église
romaine a constamment recherché l'alliance du trône et de l'autel (pour pouvoir
influencer la politique). Lorsqu’elle n'a plus osé sévir elle-même,
elle a su faire agir par le ‘’bras séculier’’, c'est-à-dire le pouvoir de
l’État par les jésuites pour torturer ou exiler les victimes. Il suffit de
rappeler à ce propos, le rôle qu’elle a fait jouer à des rois comme Louis XIV de
France ou Philippe II d'Espagne
et autres.»
Dr René
Pache, LE RETOUR DE JESUS-CHRIST, Éditions Emmaüs,
St-Légier/ Vevey
Nous ne pouvons qu’être choqués par autant de cruautés commises au nom de
Jésus-Christ. Mais il faut tout de suite préciser que ce court passage du livre
du Dr Pache ne permet pas de prendre toute la mesure des atrocités dont s’est
rendue coupable la religion catholique romaine depuis le début de sa nuisible
existence. Les faits à son actif sont accablants. Et pourtant Jésus-Christ a
dit :
Matthieu
5. 21-26 : « Vous
avez entendu qu’il a été dit aux anciens : Tu ne tueras point : celui
qui tuera mérite d’être puni par les juges. Mais Moi, Je vous dis que quiconque
se met en colère contre son frère mérite d’être puni par les juges ; que
celui qui dira à son frère : Raca ! mérite d’être puni par le
sanhédrin ; et que celui qui lui dira : Insensé ! mérite d’être
puni par le feu de la géhenne. Si donc tu présentes ton offrande à
l’autel, et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi,
laisse là ton offrande devant l’autel, et va d’abord te réconcilier avec ton
frère ; puis, viens présenter ton offrande. Accorde-toi promptement avec
ton adversaire, pendant que tu es en chemin avec lui, de peur qu’il ne te livre
au juge, que le juge ne te livre à l’officier de justice, et que tu ne sois mis
en prison. Je te le dis en vérité, tu ne sortiras pas de là que tu n’aies payé
le dernier quadrant. »
Et
encore :
Matthieu
5. 38-48 : « Vous
avez appris qu’il a été dit : Œil pour œil, et dent pour dent. Mais moi,
je vous dis de ne pas résister au méchant. Si quelqu’un te frappe sur la joue
droite, présente-lui aussi l’autre. Si quelqu’un veut plaider contre toi, et
prendre ta tunique, laisse-lui encore ton manteau. Si quelqu’un te force à
faire un mille, fais-en deux avec lui. Donne à celui qui te demande ; et
ne te détourne pas de celui qui veut emprunter de toi.
Vous avez
appris qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi.
Mais Moi, Je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous
maudissent, faites du bien à ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent,
afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux ; car Il
fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et Il fait pleuvoir sur
les justes et sur les injustes. Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle
récompense méritez-vous ? Les publicains aussi n’agissent-ils pas de
même ?
Et
si vous saluez seulement vos frères, que faites-vous d’extraordinaire ?
Les païens aussi n’agissent-ils pas de même ? Soyez donc parfaits, comme
votre Père céleste est parfait. »
Nulle part,
le Seigneur Jésus-Christ n’a recommandé de tuer ceux qui ne sont pas chrétiens
et encore moins ceux que nous estimons ne pas être de bons chrétiens. Au
contraire, le Seigneur Jésus-Christ a dit à l’apôtre Jean qui voulait empêcher
un homme de se servir du nom de Jésus-Christ sans être effectivement avec
Lui (Luc 9. 50) ce qui suit :
« Ne
l’en empêchez pas, lui répondit Jésus ; car qui n’est pas contre nous est
pour nous. »
Le Seigneur ne permet pas à ses disciples de tuer qui que ce soit. Son
enseignement est clair à ce sujet. S’Il ne nous permet pas de tuer nos ennemis,
comment peut-Il accepter qu’on tue des gens dont le seul désir est d’obéir
entièrement à sa Parole ?
Si ces
crimes n’étaient encore que l’œuvre de simples fidèles catholiques, on pourrait
mettre tout cela sur le compte de l’ignorance ; mais lorsqu’ils sont
l’œuvre de moines, de prêtres et d’évêques sur ordre des papes, nous devons
reconnaître que l’institution catholique romaine est une création du diable
pour égarer les véritables enfants de Dieu. En vérité, en vérité, ce sont de
faux prophètes à qui s’appliquent ces paroles du Seigneur :
Matthieu
7. 15-20 : « Gardez-vous
des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au dedans
ce sont des loups ravisseurs. Vous les reconnaîtrez à leurs fruits.
Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons ?
Tout bon arbre porte de bons fruits, mais le mauvais arbre porte de mauvais
fruits. Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un mauvais arbre
porter de bons fruits. Tout arbre qui ne porte pas de bons fruits est coupé et
jeté au feu. C’est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. »
Et leurs
œuvres le témoignent :
1 Jean 3.
4-10 : « Quiconque
pèche transgresse la loi, et le péché est la transgression de la loi. Or, vous
le savez, Jésus a paru pour ôter les péchés, et il n’y a point en lui de péché.
Quiconque demeure en Lui ne pèche point ; quiconque pèche ne L’a pas vu,
et ne L’a pas connu. Petits enfants, que personne ne vous séduise. Celui qui
pratique la justice est juste, comme Lui-Même est juste. Celui qui pèche est du
diable. Car le diable pèche dès le commencement. Le Fils de Dieu a paru afin de
détruire les œuvres du diable. Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le
péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui ; et il ne peut pécher,
parce qu’il est né de Dieu. C’est par là que se font reconnaître les enfants de
Dieu et les enfants du diable. Quiconque ne pratique pas la justice n’est pas
de Dieu, non plus que celui qui n’aime pas son frère. »
Pour vous
édifier, considérons cet exemple :
Lors de la
longue nuit de l’inquisition, l’ordre des Dominicains s’était illustré dans la
profanation des tombes des non-catholiques afin de les juger pour soupçon
d’hérésie. Si le mort est reconnu « coupable », ils trainent ses
ossements dans les rues en le dénonçant comme hérétique, puis brûlent ses
restes. Après cela, ils s’emparent des biens de « l’hérétique »,
chassent les enfants et parents de leur victime de sa maison, les contraignent
à l’exil et, comble de méchanceté, interdisent avec menaces à qui que ce soit
de les aider !
Et dire
que c’est parmi de tels criminels qu’on trouve des saints à canoniser !
L’Église véritable de Dieu ne doit en aucun cas collaborer avec cette
organisation ennemie de Dieu. Comment comprendre la collaboration des Églises
évangéliques et pentecôtistes avec elle au sein de diverses organisations dont
Alliance Biblique Universelle ?
C’est
renier le Seigneur Jésus-Christ et son Église. C’est de la prostitution
spirituelle. C’est de l’apostasie. Si vous vous trouvez dans une telle
dénomination, vous devez avertir vos dirigeants. S’ils refusent de vous
écouter, vous n’avez qu’une chose à faire : Sortir de cette dénomination
ou église. Ne perdez pas votre temps à discourir. Partez le plus vite
possible ! Ne vous affligez pas, s’ils se mettent à vous calomnier. C’est
normal (2 Timothée 3. 12).
3. Apocalypse 17. 4b-5 ; Apocalypse 18. 1-2 ;
18. 23, 24
Le culte
que " l’Église " catholique prétend rendre à Dieu est une abomination
selon la Bible.
a. Le salut par les œuvres
Le catholicisme romain affirme au concile de Trente en
1563 :
« Si
quelqu’un dit que l’impie est justifié par la foi seule, de telle sorte que
rien d’autre n’est requis pour coopérer à la grâce en vue d’obtenir la
justification et qu’il n’est aucunement nécessaire qu’il se prépare et se
dispose par un mouvement de sa propre volonté, qu’il soit anathème. »
Ce faisant,
le catholicisme romain déclare nul l’enseignement de la Bible relatif au salut.
En effet, la Bible enseigne que nous sommes sauvés par la grâce
au moyen de la foi, et cela ne vient pas de nous, mais de Dieu. Ce n’est point
par les œuvres afin que nul ne s’en glorifie (Éphésiens 2. 8 et 9).
L’homme ne coopère pas à son salut. Quelles que soient les bonnes œuvres que
quelqu’un fera, toutes ses bonnes actions seront comme un vêtement souillé. Car
« aucun vivant n’est juste » devant Dieu, écrit le Psalmiste (Psaume
143. 2). C’est pourquoi, il est écrit que :
Romains 3.
20-22 : « Car
nul ne sera justifié devant lui par les œuvres de la loi ; puisque c’est
par la loi que vient la connaissance du péché. Mais maintenant, sans la loi est
manifestée la justice de Dieu, à laquelle rendent témoignage la loi et les
prophètes, justice de Dieu par la foi en Jésus-Christ pour tous ceux qui
croient. »
Et
encore :
Romains 4.
6-8 : « De
même David exprime le bonheur de l’homme à qui Dieu impute la justice sans les
œuvres : Heureux ceux dont les iniquités sont pardonnées, et dont les
péchés sont couverts ! Heureux l’homme à qui le Seigneur
n’impute pas son péché ! »
Comment un
homme peut-il aider Dieu à le sauver alors qu’il est encore charnel ou naturel
et incapable de faire le bien, selon qu’il est écrit :
1
Corinthiens2. 14 : « Mais l’homme naturel ne reçoit pas les
choses de l’Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut
les connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge. » ?
Cet
enseignement est une arme du diable pour empêcher les hommes de parvenir au
salut. Sans la vie de Christ en nous, nous ne pouvons pas obéir aux
commandements de Dieu étant toujours charnels, sans l’Esprit :
Romains 8.
5-9 : « Ceux,
en effet, qui vivent selon la chair s’affectionnent aux choses de la chair,
tandis que ceux qui vivent selon l’esprit s’affectionnent aux choses de
l’esprit. Et l’affection de la chair, c’est la mort, tandis que l’affection de
l’esprit, c’est la vie et la paix ; car l’affection de la chair est
inimitié contre Dieu, parce qu’elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, et
qu’elle ne le peut même pas. Or ceux qui vivent selon la chair ne sauraient
plaire à Dieu.
Pour vous,
vous ne vivez pas selon la chair, mais selon l’esprit, si du moins l’Esprit de
Dieu habite en vous. Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne lui
appartient pas. »
Cette vie
de Christ, appelée Esprit de Christ dans le passage précédent, entre dans nos
cœurs par la foi en l’œuvre expiatoire de Jésus sur la croix. Or, voici que la
foi est un don de Dieu (Éphésiens 2. 28).
b. Le culte de la vierge Marie
Ce culte a été adopté officiellement en 431 à Éphèse[6] où Marie a été déclarée mère de Dieu. Par ce
procédé, le diable est arrivé subtilement à conduire les hommes au blasphème et
à asseoir, sous le couvert du christianisme, l’adoration d’un démon qui se sert
illégalement du nom de Marie, mère de Jésus.
En effet,
le Dieu unique que les chrétiens adorent, est formé de trois personnes en
un : le Père, le Fils et le Saint-Esprit.
S’il est
vrai que Marie est la mère de Jésus-Christ, cela ne fait pas d’elle la mère du
Père et du Saint-Esprit. Donc en appelant Marie, mère de Dieu, le diable
ironise et blasphème. Il faut donc se contenter de dire Marie, mère de
Jésus (Actes 1. 14) ou même mère du Fils de Dieu.
·
Intercession
de Marie
S’appuyant encore sur cette abomination, l’Église romaine, toujours sous
l’inspiration de Satan, enseigne que les fidèles doivent adresser des prières à
Marie pour qu’elle intercède auprès de son Fils ; car comme mère, Marie
aurait une grande autorité sur Jésus-Christ et, par conséquent, peut obtenir
tout ce qu’elle veut de lui. Cet enseignement est un mensonge pour le simple
fait que la Bible déclare que Jésus est le seul intercesseur entre Dieu et les
hommes :
1 Timothée
2. 5 : « Car
il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes,
Jésus-Christ homme »
Actes
4. 12 : « Il n’y a de salut en aucun autre ; car il n’y a
sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel
nous devions être sauvés. »
Hébreux 1.
8-12 : « Mais
il a dit au Fils : Ton trône, Ô Dieu, est éternel ; le sceptre de Ton
règne est un sceptre d’équité ; Tu as aimé la justice, et Tu as haï
l’iniquité ; c’est pourquoi, ô Dieu, ton Dieu T’a oint d’une huile de joie
au-dessus de tes égaux. Et encore : Toi, Seigneur, Tu as au commencement
fondé la terre, et les cieux sont l’ouvrage de Tes mains ; ils périront,
mais Tu subsistes ; ils vieilliront tous comme un vêtement, Tu les
rouleras comme un manteau et ils seront changés ; mais Toi, Tu restes le
même, et Tes années ne finiront point. »
Donc, en
soutenant que Marie aussi intercède pour nous au ciel, « l’Église »
romaine est en train de nier la Bible et fait Dieu menteur. Y aurait-il
maintenant deux intercesseurs entre Dieu et les hommes ? Voyez vous-mêmes
la schématisation de cette doctrine catholique :
Le Père ¬ Intercession ¬Jésus ¬ Intercession ¬ Marie ¬ Prière ¬Les
hommes
¯ ¯
1er intercesseur 2e intercesseur
·
Marie, Reine du ciel ?
Les catholiques ne s’arrêtent pas là dans la divinisation de
Marie ; non, ils vont plus loin. Ils ont carrément fait d’elle la Reine
du ciel ! Marie est la créature de Jésus-Christ selon ce qui est écrit
dans Colossiens 1 et Hébreux 1. Comment peut-elle devenir la reine du 3e ciel (2
Corinthiens 12), la demeure de l’Éternel des armées, du Père céleste ?
En déclarant que Marie est la reine du ciel, la papauté a élevé
Marie, mère de Jésus, la simple créature, au-dessus du Père, du Fils et du
Saint-Esprit ou tout au moins en a fait leur égal.
En effet,
il faut considérer que la reine est soit la femme qui a la royauté sur un
certain royaume ou la femme du roi qui dirige un royaume donné. Quand la femme
du roi est aussi la mère de l’héritier, on l’appelle reine-mère.
Dieu étant
Esprit (Jean 4. 24), il est impossible qu’Il prenne Marie pour
femme c’est-à-dire en mariage.
Marie
n’est donc ni reine, ni reine-mère. Et puisque Marie n’est ni la femme du Père ni
celle du Saint-Esprit et encore moins celle du Fils —elle
est la femme de Joseph—, la papauté est donc en train d’affirmer à
mots couverts que Marie, mère de Jésus, est celle qui dirige le royaume des
cieux c’est-à-dire le ciel. Et comme l’ « Église » romaine dit
qu’elle est la reine[7] du ciel, c’est donc Marie seule qui règne au
ciel. Elle a donc la royauté et règne et sur le Père, et sur le Fils, et sur le
Saint-Esprit. Vous voyez vous-mêmes la ruse de Satan pour éloigner les hommes
du vrai Dieu. Déclarer que Marie est la reine du ciel, c’est la mettre à la
place de Dieu.
·
Adoration
de Marie
Marie, mère de Jésus, est une créature de Dieu ; et à ce
titre, elle ne peut recevoir l’adoration des hommes. C’est un grand péché aux
yeux de Dieu :
Exode 20.
2-6 : « Je
suis l’Éternel, ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison
de servitude.
Tu n’auras
point d’autres dieux devant ma face.
Tu ne te
feras point d’image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont
en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux
plus bas que la terre. Tu ne te prosterneras point devant elles, et
tu ne les serviras point ; car Moi, l’Éternel, ton Dieu, Je suis un Dieu
jaloux, qui punis l’iniquité des pères sur les enfants jusqu’à la troisième et
à la quatrième génération de ceux qui Me haïssent, et qui fais miséricorde
jusqu’à la millième génération à ceux qui M’aiment et qui gardent Mes
commandements. » (Daniel
3 ; Daniel 6 )
Les
catholiques fleurissent l’autel, le sanctuaire et la statue de Marie ; ils
lui adressent des cantiques, chantent en sa gloire, allument des cierges et
s’agenouillent devant elle. Malgré tout cela, ils affirment ne pas l’adorer et
prétendent être juste en train de l’honorer, de la vénérer, de la révérer ou de
lui rendre hommage. D’une manière plus savante, ils vous diront qu’ils lui
adressent un culte de « dulie » et qu’ils réservent à Dieu le culte
de « latrie ».
Ces
contorsions sémantiques[8] ne changent rien à la gravité du péché qu’ils
commettent : ils sont en train d’adorer un autre Dieu.
Révérer (Actes
18. 23 ; Actes 19. 27), honorer (Jérémie 44 : 19),
vénérer, rendre hommage selon la Bible signifient adorer dans le cas présent. Les catholiques ne sont donc pas d’authentiques
chrétiens, mais des mariolâtres puisque le dieu suprême
qu’ils adorent s’appelle Marie. Cette soi-disant Marie n’est autre qu’un démon
déjà adoré dans la Bible :
Jérémie
44. 15-27 : « Tous
les hommes qui savaient que leurs femmes offraient de l’encens à d’autres
dieux, toutes les femmes qui se trouvaient là en grand nombre, et tout le
peuple qui demeurait au pays d’Égypte, à Pathros, répondirent ainsi à
Jérémie : Nous ne t’obéirons en rien de ce que tu nous as dit au nom de
l’Éternel. Mais nous voulons agir comme l’a déclaré notre bouche, offrir
de l’encens à la reine du ciel, et lui faire des libations, comme nous
l’avons fait, nous et nos pères, nos rois et nos chefs, dans les villes de Juda
et dans les rues de Jérusalem. Alors nous avions du pain pour nous rassasier,
nous étions heureux, et nous n’éprouvions point de malheur. Et depuis que nous
avons cessé d’offrir de l’encens à la reine du ciel et de lui faire des
libations, nous avons manqué de tout, et nous avons été consumés par l’épée et
par la famine. . . D’ailleurs, lorsque nous offrons de l’encens à la reine du
ciel et que nous lui faisons des libations, est-ce sans la volonté de nos maris
que nous lui préparons des gâteaux pour l’honorer et que nous
lui faisons des libations ?
Jérémie dit alors à tout le peuple, aux hommes, aux femmes, à tous ceux qui lui
avaient fait cette réponse. L’Éternel ne s’est-il pas rappelé, n’a-t-il pas eu
à la pensée l’encens que vous avez brûlé dans les villes de Juda et dans les
rues de Jérusalem, vous et vos pères, vos rois et vos chefs, et le peuple du
pays ? L’Éternel n’a pas pu le supporter davantage, à cause de la
méchanceté de vos actions, à cause des abominations que vous avez commises, et
votre pays est devenu une ruine, un désert, un objet de malédiction, comme on
le voit aujourd’hui. C’est parce que vous avez brûlé de l’encens et péché
contre L’Éternel, parce que vous n’avez pas écouté la voix de l’Éternel, et que
vous n’avez pas observé sa loi, ses ordonnances et ses préceptes, c’est pour
cela que ces malheurs vous sont arrivés comme on le voit aujourd’hui. Jérémie
dit encore à tout le peuple et à toutes les femmes : Écoutez la parole de
l’Éternel, vous tous de Juda, qui êtes au pays d’Égypte ! Ainsi parle
l’Éternel des armées, le Dieu d’Israël : Vous et vos femmes, vous avez
déclaré de vos bouches et exécuté de vos mains ce que vous dites : Nous
voulons accomplir les vœux que nous avons faits, offrir de l’encens à la reine
du ciel, et lui faire des libations. Maintenant que vous avez accompli vos
vœux, exécuté vos promesses, écoutez la parole de l’Éternel, vous tous de Juda,
qui demeurez au pays d’Égypte ! Voici, Je le jure par Mon grand nom, dit
l’Éternel, Mon nom ne sera plus invoqué par la bouche d’aucun homme de Juda, et
dans tout le pays d’Égypte aucun ne dira : Le Seigneur, l’Éternel est
vivant ! Voici, Je veillerai sur eux pour faire du mal et non du
bien ; et tous les hommes de Juda qui sont dans le pays d’Égypte seront
consumés par l’épée et par la famine, jusqu’à ce qu’ils soient anéantis. »
Le Roi du ciel, c’est
Jésus-Christ :
Apocalypse
19. 1-16 : « Après
cela, j’entendis dans le ciel comme une voix forte d’une foule nombreuse qui
disait : Alléluia ! Le salut, la gloire, l’honneur et la puissance
sont au Seigneur notre Dieu, parce que Ses jugements sont véritables et
justes ; car Il a jugé la grande prostituée qui corrompait la terre par
son impudicité, et Il a vengé le sang de Ses serviteurs en le redemandant de sa
main. Et ils dirent une seconde fois : Alléluia ! . . . Et
sa fumée monte aux siècles des siècles.
Et les
vingt-quatre vieillards et les quatre êtres vivants se prosternèrent et
adorèrent Dieu assis sur le trône, en disant : Amen ! Alléluia !
Et une voix sortit du trône, disant : Louez notre Dieu, vous tous ses
serviteurs, vous qui le craignez, petits et grands ! Et j’entendis comme
une voix d’une foule nombreuse, comme un bruit de grosses eaux, et comme un
bruit de forts tonnerres, disant : Alléluia ! Car le Seigneur notre
Dieu Tout-Puissant est entré dans son règne. Réjouissons-nous et soyons dans
l’allégresse, et donnons-Lui gloire ; car les noces de l’agneau sont
venues, et Son épouse s’est préparée, et il lui a été donné de se revêtir d’un
fin lin, éclatant, pur. Car le fin lin, c’est la justice des saints.
Et l’ange
me dit : Écris : Heureux ceux qui sont appelés au festin des noces de
l’agneau ! Et il me dit : Ces paroles sont les véritables paroles de
Dieu. Et je tombai à ses pieds pour l’adorer ; mais il me dit :
Garde-toi de le faire ! Je suis ton compagnon de service, et celui de tes
frères qui ont le témoignage de Jésus. Adore Dieu. Car le témoignage de Jésus
est l’esprit de la prophétie.
Puis
je vis le ciel ouvert, et voici, parut un cheval blanc. Celui qui le montait
s’appelle Fidèle et Véritable, et Il juge et combat avec justice. Ses yeux
étaient comme une flamme de feu ; sur Sa tête étaient plusieurs
diadèmes ; Il avait un nom écrit, que personne ne connaît, si ce n’est
Lui-Même ; et Il était revêtu d’un vêtement teint de sang. Son nom est la
Parole de Dieu. Les armées qui sont dans le ciel le suivaient sur des chevaux
blancs, revêtues d’un fin lin, blanc, pur. De Sa bouche sortait une épée aiguë,
pour frapper les nations ; Il les paitra avec une verge de fer ; et Il
foulera la cuve du vin de l’ardente colère du Dieu Tout-Puissant. Il avait sur
Son vêtement et sur Sa cuisse un nom écrit : Roi des rois et
Seigneur des seigneurs. »
·
L’immaculée
conception
Pour justifier cette idolâtrie de Marie, le pape Pie IX affirme en 1854 après
Jésus-Christ que Marie, mère de Jésus, a été conçue sans péché, c’est-à-dire
mise au monde par sa propre mère sans péché : c’est le dogme de
l’immaculée conception. Cette doctrine catholique s’oppose à l’enseignement de
la Bible :
Romains 3.
4, 9-20, 23 : « Loin
de là ! Que Dieu, au contraire, soit reconnu pour vrai, et tout homme pour
menteur, selon qu’il est écrit : Afin que Tu sois trouvé juste dans Tes
paroles, et que Tu triomphes lorsqu’on Te juge.
Quoi
donc ! sommes-nous plus excellents ? Nullement. Car nous avons
déjà prouvé que tous, Juifs et Grecs, sont sous l’empire du péché,
selon qu’il est écrit : Il n’y a point de juste, pas même un
seul ; nul n’est intelligent, nul ne cherche Dieu ; tous sont
égarés, tous sont pervertis ; il n’en est aucun qui fasse le bien, pas
même un seul ; leur gosier est un sépulcre ouvert ; ils se servent de
leurs langues pour tromper ; ils ont sous leurs lèvres un venin
d’aspic ; leur bouche est pleine de malédiction et d’amertume ; ils
ont les pieds légers pour répandre le sang ; la destruction et le malheur
sont sur leur route ; ils ne connaissent pas le chemin de la
paix ; la crainte de Dieu n’est pas devant leurs yeux.
Or, nous
savons que tout ce que dit la loi, elle le dit à ceux qui sont sous la loi, afin
que toute bouche soit fermée, et que tout le monde soit reconnu coupable devant
Dieu. Car nul ne sera justifié devant lui par les œuvres de la loi ;
puisque c’est par la loi que vient la connaissance du péché. (. . .) Car tous
ont péché et sont privés de la gloire de Dieu ; »
Les
versets cités ci-dessus montrent clairement que tous ceux qui sont nés de
l’union d’un homme et d’une femme (ce qui n’est pas le cas de notre
Seigneur Jésus-Christ) sont des pécheurs égarés, sans intelligence,
menteurs, calomniateurs, ne pouvant se justifier devant Dieu par leurs propres
œuvres. Ils ont donc hérité de la nature pécheresse d’Adam comme le précise
Romains 5. 12 :
« C’est
pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le
péché la mort, et qu’ainsi la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que
tous ont péché, . . . »
Marie
étant née d’un père et d’une mère comme tous les autres hommes est donc
pécheresse et menteuse. Elle aussi avait besoin d’être sauvée de ses
péchés ; l’ayant compris elle-même, elle déclara ceci :
Luc 1.
46-48 : « Et
Marie dit : Mon âme exalte le Seigneur, et mon esprit se réjouit en
Dieu, mon Sauveur, parce qu’Il a jeté les yeux sur la bassesse
de sa servante. »
·
Assomption
de Marie
Comme si tous ces mensonges ne suffisaient pas, la papauté a
inventé encore un autre dogme : l’assomption de Marie. L’assomption de
Marie selon le catholicisme romain est la montée de Marie vivante au ciel après
l’ascension visible de Jésus-Christ au ciel (Actes 1. 9).
L’ « Église » de Rome fête même cet événement chaque année
depuis l’établissement récent de ce dogme. Rien dans la Bible, nul verset ne
nous permet de croire cette invention. Ce n’est pas parce que Énoch et Elie ont
été enlevés vivants au paradis qu’il doit en être de même pour Marie.
L’enlèvement d’Énoch et d’Élie est relaté dans la Bible ; celui de Marie
ne s’y trouve pas. Entre nous, si cet évènement s’était effectivement réalisé
au temps des Apôtres, ils l’auraient mentionné dans les épîtres ou tout au
moins, en 431 à Éphèse, cela aurait été utilisé par le Concile pour justifier
le culte de Marie.
Pourquoi
a-t-on attendu le rejet du culte de Marie par les protestants avant d’inventer
ce conte-à-dormir-debout ? En réalité, toutes ces histoires sur Marie ne
sont que des alibis pour persévérer et justifier une honteuse idolâtrie.
c. La divinisation du pape
·
Infaillibilité
du pape
Il est encore heureux que le pape Pie IX ait
fait proclamer le dogme de l’infaillibilité du pape, en 1870 au concile
de Vatican
I, sans
ajouter que les papes sont les égaux de Dieu. Comment quelqu’un qui est
descendant d’Adam et Ève peut-il déclarer qu’il est infaillible, c’est-à-dire
qu’il ne peut se tromper ou commettre de péchés ? Ou ce monsieur était
complétement fou ou alors il agissait sur ordre du diable. Il est étonnant
qu’aucun de ses successeurs n’ait remis en cause ce monument de l’aveuglement
humain. N’a-t-il jamais lu dans la Bible Romains 3. 4 ?
Ceux qui,
à ce concile, ont voté ce dogme, ou ils n’étaient pas sincères ou ils avaient
perdu tout bon sens ; en tout cas les évêques et cardinaux, qui avaient un
reste de bon sens, ont désavoué cette prétention du pape Pie IX à
se faire l’égal de Dieu, en refusant courageusement de voter dans ce sens.
L’histoire de la religion catholique est là pour édifier chacun sur la nature pécheresse des différents papes qui se sont succédé au cours des siècles. Et il suffit de lire le Syllabus de Pie IX publié en 1864 pour se rendre compte de la profondeur de la cécité spirituelle de ce monsieur.
L’histoire de la religion catholique est là pour édifier chacun sur la nature pécheresse des différents papes qui se sont succédé au cours des siècles. Et il suffit de lire le Syllabus de Pie IX publié en 1864 pour se rendre compte de la profondeur de la cécité spirituelle de ce monsieur.
·
Le
Saint-Père
Dans la Bible, le Seigneur Jésus-Christ a formellement interdit à
Ses disciples d’appeler qui que ce soit père sur la terre :
Matthieu
23. 8-10 : « Mais
vous, ne vous faites pas appeler Rabbi ; car vous n’avez qu’un Maître, qui
est le Christ. Et vous êtes tous frères. Et n’appelez personne sur la terre
votre père ; car un seul est votre Père, celui qui est dans les cieux. Ne
vous faites pas appeler directeurs ; car un seul est votre Directeur, le
Christ. »
En disant
cela, Il ne refusait à personne d’appeler Son géniteur, père ; autrement
Il n’aurait pas Lui-Même utilisé le mot « père » dans le même
passage (Matthieu 23. 32). Le Seigneur Jésus-Christ n’est pas
inconséquent : Pourquoi aurait-Il utilisé le mot « père » dans
ce sens à plusieurs reprises dans la Bible tout en l’interdisant aux
hommes ? (Matthieu 10. 21, 35, 37 ; Matthieu 15. 4, 5)
Ce que le
Seigneur Jésus refusait, c’est l’utilisation religieuse et particulièrement au
sein de l’Église de ce mot pour désigner un conducteur, ou un ministre du
culte. Il en est de même des mots : rabbi et directeur. Malheureusement,
les catholiques ont des directeurs de conscience (!) et des pères au milieu
d’eux. Pire encore, le titre divin de « Saint-Père » est attribué au
pape faisant de lui l’égal du Père céleste (Jean 17. 11).
Les
catholiques romains en appelant Saint-Père le chef de leur religion, l’élèvent
au rang de Dieu et lui vouent ainsi un culte. Cette idolâtrie se manifeste
aussi par le fait d’embrasser les pieds des papes (début 709 après
Jésus-Christ).
·
Le vicaire
du Fils de Dieu
Le catholicisme, dans son désir d’en imposer aux authentiques
chrétiens et de séduire le monde, a décrété que les papes sont les vicaires du
Fils de Dieu. Ainsi le pape est l’adjoint direct et le remplaçant de
Jésus-Christ sur la terre.
En prenant
le nom de vicaire du Fils de Dieu (en latin, VICARIUS FILII DEI),
la papauté n’a fait qu’accomplir une prophétie biblique :
Apocalypse
13. 11-18 : « Puis
je vis monter de la terre une autre bête, qui avait deux cornes semblables à
celles d’un agneau, et qui parlait comme un dragon. Elle exerçait toute
l’autorité de la première bête en sa présence, et elle faisait que la terre et
ses habitants adoraient la première bête, dont la blessure mortelle avait été
guérie. Elle opérait de grands prodiges, même jusqu’à faire descendre du feu du
ciel sur la terre, à la vue des hommes. Et elle séduisait les habitants de la
terre par les prodiges qu’il lui était donné d’opérer en présence de la bête,
disant aux habitants de la terre de faire une image à la bête qui avait la
blessure de l’épée et qui vivait. Et il lui fut donné d’animer l’image de la
bête, afin que l’image de la bête parlât, et qu’elle fît que tous ceux qui
n’adoreraient pas l’image de la bête fussent tués. Et elle fit que tous, petits
et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçussent une marque sur leur
main droite ou sur leur front, et que personne ne pût acheter ni vendre, sans
avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom.
C’est ici
la sagesse. Que celui qui a de l’intelligence calcule le nombre de la bête. Car
c’est un nombre d’homme, et son nombre est six cent soixante-six. »
Le nombre
de la seconde bête ou faux prophète (apocalypse 19. 20) est 666,
soit :
V
= 5 F
= 0 D
= 500
I
= 1 I
= 1 E
= 0
C = 100
L = 50 I
= 1
A
= 0 I = 1
R
= 0 I
= 1
I
= 1
U
= 5
S
= 0
112 53 501
Total =
112 + 53 + 501 = 666
Ce qui précède est confirmé par le passage ci-dessous extrait du
livre Rescapé de l’enfer de BAKAJIKA Muana publié aux éditions Parole de
vie :
« Le
29 Août 1985, furent rédigés, sous l’autorité du pape, 16 articles qui justifient les faits prévus dans
Apocalypse 13. 16-18. Comme j’ai pris part personnellement à la réunion
qui prépara la publication de ces articles, je vous donne ci-après la
traduction de la liste de ces 16 articles, extraite du procès-verbal de cette
réunion, signé du pape Jean-Paul II :
Article
1 : Personne
ne pourra expédier de lettre par voie postale sans avoir la marque.
Article
2 : Personne
ne pourra être employé dans une entreprise sans avoir cette marque.
Article
3 : Aucun
enfant ne pourra étudier si ses parents ne portent pas cette marque.
Article
4 : Tous
les armements seront placés sous l’autorité de l’organisation mondiale unique,
et personne ne pourra les acheter ou les vendre sans cette marque.
Article
5 : Personne
ne pourra acheter ni vendre des produits alimentaires, ni être exploitant
agricole, sans cette marque.
Article
6 : Personne
ne pourra effectuer des opérations bancaires sans cette marque.
Article
7 : Si
quelqu’un n’accepte pas ou agit à l’encontre de ces articles, il sera
sévèrement puni, jusqu’à la peine de mort.
Article
8 : Personne
ne pourra voyager sans avoir cette marque.
Article
9 : Tous
les engins d’exploration spatiale seront placés sous l’autorité de
l’organisation mondiale unique.
Article
10 : Personne
ne pourra ni rien importer ni rien exporter sans cette marque.
Article
11 : Il
n’y aura qu’une seule monnaie universelle.
Article 12 : Il y aura une Église unique, et tous les
membres de cette Église mondiale célèbreront leur culte le même jour, le
dimanche.
Article
13 : La
pauvreté et la misère seront éliminées. Les conditions de vie dans les pays en
voie de développement seront améliorées.
Article 14 : Personne ne pourra pratiquer la chasse ou la
pêche sans avoir cette marque.
Article 15 : Toutes les entreprises de transport du monde
entier seront particulièrement bien traitées.
Article 16 : Personne ne pourra recevoir des soins dans un
hôpital sans avoir cette marque. »
d. Le purgatoire
Le catholicisme romain enseigne qu’il y a, en dehors de l’étang
ardent de feu et de soufre et du paradis, un endroit intermédiaire appelé
purgatoire où ses fidèles, qui n’ont pas marché dans la justice, iront se
purifier dans les flammes avant de monter au paradis. Pour arracher les âmes de
cette prison spéciale dont les premiers fondements ont été posés par le pape
Grégoire le Grand à la fin du VIe siècle (593 après
Jésus-Christ), « il faut des messes et des messes qui, bien
entendu, se payent ». Introduite dans le culte public sous le
pontificat de Jean XVII ou celui de Grégoire V en 998, cette
« doctrine du soulagement des morts par les prières et l’argent des
vivants » prit de l’ampleur au xvie siècle
et fut en partie l’une des raisons qui ont amené les peuples d’Europe à quitter
le catholicisme en masse sous la conduite de Martin Luther en 1517.
En effet,
afin de récolter le maximum d’argent pour construire la basilique Saint-Pierre
de Rome, la papauté institua le commerce des « lettres
d’indulgences » présentées comme capables d’assurer le rachat des péchés
et sortir les âmes du purgatoire. Ce commerce honteux renfloua certes les
caisses, mais ouvrit les yeux de plusieurs dont ceux du moine catholique Martin
Luther, du couvent augustin de Wittenberg en Allemagne, qui afficha sur les portes
de la chapelle ses 95 thèses contre le trafic des indulgences.
Voici quelques-unes de
ces thèses :
« Le
pape ne veut, ni ne peut remettre aucune peine, excepté celles qu’il a imposées
de sa propre volonté. . .
Le pape,
lorsqu’il parle de rémission plénière de toutes les peines, ne les comprend pas
toutes, mais seulement celles qu’il a lui-même imposées.
Ils errent
donc, les prédicateurs des indulgences qui disent que par les indulgences du
pape, l’homme est quitte de toute peine et qu’il est sauvé. Ils prêchent
l’homme, ceux qui disent qu’aussitôt tintera l’argent jeté dans la caisse,
aussitôt l’âme s’envolera du purgatoire. Il est certain que dès que la pièce
tinte dans la caisse, le gain et la cupidité peuvent être augmentés ; mais
l’intercession de l’Église dépend de la volonté de Dieu seul. Ils seront damnés
pour l’éternité avec leurs maîtres, ceux qui croient, par des lettres
d’indulgences, être sûrs de leur salut.»
e. Le culte des morts
La Bible
interdit rigoureusement :
- d’interroger les morts ;
- de les invoquer ou de les prier ;
- de leur rendre un culte.
De
nombreux versets attestent cela :
Deutéronome
18. 10-12 : « Qu’on
ne trouve chez toi personne qui fasse passer son fils ou sa fille par le feu,
personne qui exerce le métier de devin, d’astrologue, d’augure, de magicien,
d’enchanteur, personne qui consulte ceux qui évoquent les esprits ou disent la
bonne aventure, personne qui interroge les morts. Car quiconque fait ces choses
est en abomination à l’Éternel ; et c’est à cause de ces abominations que
l’Éternel, ton Dieu, va chasser ces nations devant toi. »
Esaïe 8.
19 : « Si
l’on vous dit : Consultez ceux qui évoquent les morts et ceux qui
prédisent l’avenir, qui poussent des sifflements et des soupirs,
répondez : Un peuple ne consultera-t-il pas son Dieu ?
S’adressera-t-il aux morts en faveur des vivants ? »
Psaumes 106. 28-29 : « Ils
s’attachèrent à Baal-Peor, et mangèrent des victimes sacrifiées aux
morts ; ils irritèrent l’Éternel par leurs actions, et une plaie fit
irruption parmi eux. »
Lévitique
19. 31 : « Ne
vous tournez point vers ceux qui évoquent les esprits, ni vers les
devins ; ne les recherchez point, de peur de vous souiller avec eux. Je
suis l’Éternel, votre Dieu.»
Lévitique
20. 27 : « Si
un homme ou une femme évoque les esprits ou se livre à la divination, ils
seront punis de mort ; on les lapidera : leur sang retombera sur eux. »
Et
pourtant, l’institution catholique romaine engage ses fidèles à adresser leurs
prières à des morts déclarés saints par canonisation, c’est-à-dire par décret
des papes. Cette pratique païenne qui consiste à s’adresser aux morts en faveur
des vivants a débuté vers 210 après Jésus-Christ. Elle s’accompagne aussi de
pèlerinage et d’une dévotion rendue à leurs reliques.
Ce n’est
en fait qu’une manière dissimulée de retourner au culte des morts pratiqué par
les Romains avant l’arrivée du christianisme.
En effet,
les peuples qui ont intégré précipitamment l’Église de Rome, lorsque le
christianisme a été déclaré religion de l’Empire romain en 381 (édit de
Constantinople) sous l’empereur Théodose, l’ont fait sous la contrainte ou
par peur des persécutions. Ils embrassaient donc la foi chrétienne sans être
sauvés.
Effectivement,
ceux qui continuaient de s’adonner ouvertement à la religion traditionnelle
romaine étaient persécutés sévèrement[9]. Aussi, ont-ils introduit insidieusement dans
l’Église de Rome leurs anciennes pratiques. Les Romains adoraient un grand
nombre de dieux. L’historien latin Varron en a dénombré 30 000 !
« Il
n’est pas un acte de la vie humaine, pas un phénomène de la nature qui ne
soit placé sous le patronage d’une divinité. »
Pour se
concilier ces dieux, les Romains croient qu’il est nécessaire d’observer
scrupuleusement certaines règles, de prononcer certaines paroles rituelles en
veillant à ne commettre aucune erreur ou omission. (Quelle ressemblance
avec le catholicisme !). Les Romains adoraient et adressaient
des prières aux esprits de leurs ancêtres défunts (les mânes), aux divinités
de la maison (les lares), aux dieux du mobilier et des
provisions (les pénates), au dieu protecteur du père de
famille (le génie). Ils adoraient également les esprits de la terre, les
esprits des eaux et des bois(les nymphes), la déesse de la moisson (Déméter),
le dieu du vin (Bacchus), le dieu de la guerre (Mars). Ils
font des sacrifices sanglants (de bêtes) et des libations. Ils
sacrifiaient aussi à leurs empereurs et adoraient leurs images ou
statues. C’est une religion formaliste qui organisait des
processions et des jeux publics, un peu à l’image des ventes de
charité catholiques. À la tête de cette religion, le grand pontife.
f. La tradition de l’« Église » a une autorité
égale à celle de la Bible. (concile de Trente 1545 après J.C)
La tradition
est l’ensemble des usages ou pratiques de vieille date entrés dans les
habitudes propres à une société, à une nation, à un peuple, à un groupe social
ou à un groupe religieux donné. Le Littré va plus loin, en définissant la
tradition comme la « Transmission de faits historiques, de doctrines
religieuses, de légendes, etc. d'âge en âge par voie orale et sans
preuve authentique et écrite. » La tradition, c’est donc la
coutume ; et une tradition peut être bonne ou mauvaise. Elle est bonne
lorsqu’elle est conforme à la Bible ; dans ce cas c’est simplement la
Parole de Dieu. Elle est mauvaise lorsqu’elle est contraire à la Bible ;
dans ce cas c’est une tradition des hommes non approuvée par Dieu.
Ainsi,
lorsque l’ « Église » catholique romaine parle de tradition,
elle sait bien de quoi elle parle. Il s’agit de coutumes sans fondement
biblique propres à l’institution catholique. Il ne faut pas se tromper et
croire qu’elle parle de pratiques anciennes héritées des Apôtres et qui sont
conformes à la Bible. Il faut noter aussi que c’est en réponse aux critiques
des protestants qui, sous la conduite de Martin Luther, ont rejeté la tradition
de l’ « Église » au profit de la Bible, que le concile
de Trente a réagi ; car si jamais la papauté reconnaissait la
Bible comme la seule autorité dans l’Église, elle sera obligée de reconnaître
aussi que ses dogmes et enseignements ne viennent pas de Dieu mais des hommes
et par là-même du diable. Cela, elle ne le pouvait pas. Aussi a-t-elle érigé en
articles de foi, en dogmes, des pratiques et usages contraires à la Bible.
Le
Seigneur Jésus reprochait déjà aux pharisiens le fait d’annuler la parole de
Dieu au profit de la tradition :
Matthieu
15. 1-14 : « Alors
des pharisiens et des scribes vinrent de Jérusalem auprès de Jésus, et
dirent : Pourquoi tes disciples transgressent-ils la tradition des
anciens ? Car ils ne se lavent pas les mains, quand ils prennent leurs
repas. Il leur répondit : Et vous, pourquoi transgressez-vous le
commandement de Dieu au profit de votre tradition ? Car Dieu a dit :
Honore ton père et ta mère ; et : Celui qui maudira son père ou sa
mère sera puni de mort. Mais vous, vous dites : Celui qui dira à son
père ou à sa mère : Ce dont j’aurais pu t’assister est une offrande à
Dieu, n’est pas tenu d’honorer son père ou sa mère. Vous annulez ainsi la
parole de Dieu au profit de votre tradition. Hypocrites, Esaïe a bien
prophétisé sur vous, quand il a dit : Ce peuple s’approche de moi de la
bouche et m’honore des lèvres, mais son cœur est éloigné de moi. C’est en vain
qu’ils m’honorent, en enseignant des préceptes qui sont des commandements
d’hommes.
Ayant
appelé à lui la foule, il lui dit : Écoutez, et comprenez. Ce n’est
pas ce qui entre dans la bouche qui souille l’homme ; mais ce qui sort de la
bouche, c’est ce qui souille l’homme.
Alors ses
disciples s’approchèrent, et lui dirent : Sais-tu que les pharisiens ont
été scandalisés des paroles qu’ils ont entendues ? Il répondit : Toute
plante que n’a pas plantée mon Père céleste sera déracinée. Laissez-les : ce
sont des aveugles qui conduisent des aveugles ; si un aveugle conduit un
aveugle, ils tomberont tous deux dans une fosse. »
« L’Église »
romaine a fait pis que les pharisiens d’autrefois. Jamais dans la Bible, nous
n’avons lu quelque part que les pharisiens ont affirmé que leur tradition était
égale aux Saintes Écritures, à la parole de Dieu. Les dignitaires catholiques
sont donc plus aveugles que les pharisiens d’alors, car eux l’ont affirmé à la
face du monde.
Et
joignant l’acte à la parole, l’ « Église » de Rome a ajouté des
livres apocryphes au canon de la Bible ; et là où elle ne peut s’appuyer
sur les livres apocryphes, elle a inventé des fables, elle a élevé des
mensonges de son cru au rang de vérité biblique sans aucune honte.
FUYEZ LE
CATHOLICISME !
1.
Des États
pontificaux à l’État de la cité du Vatican
Le pape ou souverain pontife, à l’image du grand pontife de la
Rome antique, est à la fois un chef religieux et un chef temporel. Dès le début
de l’élévation du christianisme au rang de religion d’État par l’empereur
Théodose en 381 à Constantinople, les évêques de Rome (les papes) ont
tenté de s’imposer comme autorité incontestable du christianisme. Pour ce faire
ils ont toujours recherché comme l’a si bien dit le Dr Pache
« l’alliance du trône et de l’autel.»
Déjà à
l’époque de Constantin le Grand, les évêques de Rome
étaient à la tête de vastes domaines qui s’étendaient de l’Italie à l’Afrique
du Nord, de la Gaule à la Dalmatie. . . Ils n’avaient cependant au début
aucune souveraineté sur ces domaines. Il faut attendre l’an 476 marquant la fin
de l’Empire romain d’Occident suite aux invasions barbares
pour voir la papauté tenter de s’imposer comme autorité temporelle en lieu et
place des empereurs romains. Cette tentative a abouti en partie en 756 grâce à
la donation de Pépin-le-Bref, roi des Francs à Etienne II. Cette donation de Pépin-le-bref ajoutée
au duché de Rome, possession du pape, constitue l’embryon des États
pontificaux. Ce territoire de 756 à 1870, au gré des alliances et des conflits
avec les princes d’Europe occidentale a connu « des pertes et surtout
des agrandissements. » En 1870, année de l’unification de l’Italie par Garibaldi, les troupes garibaldiennes prennent Rome le 20
Septembre. Ce fut la fin des États pontificaux. La papauté, comme il fallait
s’y attendre, n’approuva pas ce coup de force, même la loi des garantis de 1871, acte juridique unilatéral de l’État Italien
assurant la protection de la papauté ne calma pas son courroux. Le pape d’alors
refusait de sortir du Vatican et se considérait comme prisonnier. Il protesta
contre ce qu’il qualifia de violation du droit et invitait les catholiques à ne
pas voter en guise de protestation. Ce fut le début de ce qu’on appelait
« la
question romaine ». Cette fameuse, mais ô combien futile, « question romaine » ne fut résolue qu’en 1929 avec
l’avènement du régime de Mussolini qui signa avec la
papauté les
accords de Latran reconnaissant officiellement la souveraineté du
« Saint-Siège », puissance spirituelle indépendante de l’État
italien et instituant « l’État
de la cité du Vatican ». L’État de la cité du Vatican, vestige
des États pontificaux, a une superficie de 44 hectares et une population en
1995 de 740 personnes formée de dignitaires de l’Église qui souvent ont une
nationalité de fonction se superposant aux nationalités d’origine.
Le Vatican,
en tant qu’État, dispose d’une radio, d’une gendarmerie propre, d’une ‘’armée’’
relique du passé (les gardes suisses), de sa propre monnaie, la livre
vaticane ayant cours dans le reste de l’Italie, de son Exécutif, de
son Législatif, de son Judiciaire. Le pape, évêque de Rome, archevêque
métropolitain de la province romaine de l‘« Église », primat
d’Italie, pontife suprême, souverain de l’État de la cité du
Vatican (N.D.A. : Nous n’en rajoutons pas !) est un
monarque absolu. Pour diriger son État enclavé dans la ville de Rome, il a
placé à la tête des services administratifs, judiciaires et économiques, un
gouverneur.
« De
plus, un cardinal secrétaire d’État, sorte de Premier ministre, dispose d’un
« mandat spécial » pour représenter le pape dans le gouvernement
civil de l’État du Vatican. L’Exécutif est détenu par un délégué spécial,
assisté d’un conseil et d’un secrétaire général, qui s’occupe du budget de
l’État. Le Législatif est assuré par une commission pontificale composée de
cardinaux. Le Judiciaire est distinct des tribunaux ecclésiastiques. . . Il
faut distinguer le Vatican du Saint-Siège. Le premier est l’État qu’a créé le
second, siège du pape et instance en charge de l’Église romaine (la religion
catholique), qui accrédite les ambassadeurs et est ainsi sujet de droit
international. Le Vatican est donc le lieu de résidence du pape et de
l’administration du Saint-Siège. Les institutions du Vatican se distinguent de
celles de l’Église, rassemblées au sein de la curée romaine. »[10]
Le Vatican
a une très grande influence politique et diplomatique : reconnu par
l’Italie et la plupart des États du monde, il entretient avec eux des relations
diplomatiques, en nommant des ambassadeurs portant le titre de nonces
apostoliques... et conclut des traités notamment des concordats[11] avec plusieurs d’entre eux. Par exemple, le
Vatican et l’État italien ont signé un concordat le 18 Février 1984, c’est
l’accord de la villa Madame.
Minuscule
État enclavé, le Vatican est une puissance économique qui commerce avec de
nombreux pays.
Il n’existe aucune autre religion qui soit aussi riche et aussi
puissante que le catholicisme romain. Cela est encore plus vrai lorsque l’on
considère toutes les religions qui se réclament de Jésus-Christ. Le
catholicisme comme nous l’avions déjà vu est une puissance politique ;
c’est également une puissance économique devant qui les gouvernants des nations
de la terre tremblent. Cette religion dispose d’importants revenus qui
proviennent :
·
Des
pèlerinages
Le catholicisme, à l’image de plusieurs autres fausses religions,
a établi plusieurs lieux de pèlerinage pour ses fidèles. Et dans chaque pays où
il s’installe, il s’arrange pour rapidement choisir un ou plusieurs lieux de
pèlerinage qui curieusement, la plupart du temps, se situent auprès des cours
d’eau ou des points d’eau. Pour légitimer le choix de ces lieux de pèlerinage,
on proclame que la vierge Marie, ou un ‘’saint’’ ou même le Seigneur Jésus, y a
vécu ou est apparu là, ou encore a opéré un miracle manifeste en cet endroit.
Des foules séduites s’y rendent ; on organise leur hébergement, leur
transport, leur restauration et leur dévotion. Évidemment il faut payer quelque
chose ; les quêtes et les dons sont les bienvenus. De la Basilique
Saint-Pierre de Rome en passant par Lourdes, Fatima, Jérusalem, Nazareth,
Bethlehem, Togoville, Dassa-Zounmé, Porto-Novo . . . la liste est longue.
·
Le
tourisme
De nombreux touristes visitent chaque année Vatican la luxueuse :
basilique, musée, jardins. Tout cela est offert aux visiteurs séduits par tant
de magnificence.
·
Le
commerce des objets ‘’pieux’’
Dans le débordement d’idolâtrie qui accompagne les pèlerinages et
dévotions rendues aux reliques, de nombreuses médailles à l’effigie de Marie,
de Jésus, d’un saint quelconque, sont vendues comme de petits pains. Les
scapulaires, les crucifix, les chapelets, les statuettes de Marie, de Joseph,
de Jésus-Christ ou des saints, trouvent rapidement preneurs. C’est un véritable
commerce qui prospère grâce aux prétendues vertus de ces objets. N’oublions pas
les photos ou images du pape, des saints, de Marie, de Jésus, de même que la
littérature catholique.
·
Le
Business
Le catholicisme romain est aussi actif sur le terrain des affaires[12]. Il n’est un secret pour personne qu’il est
propriétaire par le biais de nombreuses communautés religieuses ou monastiques
catholiques de :
- écoles ;
- universités ;
- librairies ;
- papeteries ;
- imprimeries ;
- maisons d’édition ;
- journaux ;
- exploitations agricoles ;
- sociétés agro-alimentaires ;
- exploitations viticoles ;
- sociétés d’informatique ;
- sociétés de vidéotransmission ;
- radios ;
- sociétés de routage ;
- hôpitaux.
De plus,
ces communautés n’hésitent pas à investir dans des sociétés commerciales
existantes.
[1] La couleur pourpre est si intimement liée au
catholicisme romain qu’elle est appelée la cardinalice, par allusion à la couleur des vêtements des cardinaux.
[2] Dictionnaire Le Littré
[3] Dictionnaire Le Littré
[4] Dictionnaire Le Littré
[5] La réforme est le réveil évangélique suscité par
Dieu lorsque le moine catholique de la congrégation des Augustins, Martin
Luther quitta le catholicisme après avoir publié quatre-vingt-quinze (95)
thèses.
[6] Il est curieux que ce soit précisément à
Éphèse où déjà un culte était rendu à un démon nommé Diane que le culte de
Marie ait été adopté officiellement par Babylone la grande et ses filles (Actes
19. 23-40).
[7] L’utilisation de l’article défini
« la » indique que Marie est la seule reine du ciel. Autrement, il
aurait fallu dire « une » reine du ciel.
[8] Acrobatie portant sur la définition réelle des
mots.
[9] Précis d’histoire de l’Église,
Jules-Marcel NICOLE.
[10] Fréderic Saint-Girons, les Monarchies européennes :
la démocratie avec ou sans faste, édition hachette, Paris 1995, pages 61.
[11] Un concordat est un traité par lequel le Vatican fixe avec un
autre État la règle par laquelle ils entendent régir leurs relations.
[12] Annexe : Quelques groupes ou sociétés
catholiques.
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