DIEU PEUT-IL ?
Quel est le
mortel qui, un jour ou l’autre, n’a pas été malade ou victime d’un
accident ? Et sa première réaction est aussi celle de la logique en
appelant le médecin. C’est dire combien nous tenons à la vie en obéissant à
l’impulsion de l’instinct de conservation. Aussi mettons-nous tout en œuvre
pour échapper à la pénible situation engendrée par la maladie ou aux conséquences
d’un accident de quelque nature qu’il soit.
Cependant,
il n’est pas rare que la médecine elle-même s’avoue impuissante. C’est alors
que dans notre désarroi, poussé par l’impératif de la sagesse, nous crions à
Dieu. Je dirai que c’est la première chose que nous devons faire, puisque la
Bible nous dit que le roi Asa, lors de sa maladie alla consulter les médecins
au lieu de rechercher l’Éternel. Très souvent, une maladie est la conséquence
d’une vie déréglée ou plus exactement du péché. (Matthieu 9 : 2-6 ; Jean
5 : 14 ; 8 : 11 ; 9 : 2-3 ; Jacques 5 : 15-16 ; 3Jean1-2) Le
prophète Esaïe nous dit que sur la croix, Jésus porta nos péchés et nos
maladies (Esaïe 53 : 4-5). C’est donc un tout que l’homme ne devrait jamais
disséquer. Ce qui correspond à dire que la profession de médecin devrait
toujours être une vocation où la cure d’âme accompagne les soins prodigués à
notre corps souffrant.
Un
missionnaire me racontait qu’un jour dans la brousse, il reçut la visite étrange
d’un noir, qui sortant un mouchoir crasseux lui dit : Bouhana (homme blanc)
change-moi ces aiguilles contre des neuves, car celles-ci ne tournent plus.
C’est à grand’peine qu’il arriva à convaincre son visiteur d’aller chercher sa
montre afin qu’il puisse la démonter et réparer le mouvement. Oui, c’est
toujours au fond du problème qu’il faut aller chercher la solution. Le cœur est
le centre de notre vie et c’est de là qu’il faut extirper le chancre du mal.
Jésus l’a si souvent déclaré. Même si nous sommes surpris, rien ne nous arrive
sans la volonté de Dieu (Job 36 : 8-15). Au travers de toutes les
épreuves, Il nous cherche, nous désire, nous appelle à venir à Lui, à
nous connaitre tels que nous sommes devant Lui, pour ensuite le réaliser dans
notre vie intime comme sauveur car nous sommes tous des pécheurs et de ce fait
privés de la gloire de Dieu(Romains 3 : 23). En recevant cette connaissance
que nous ignorions, nous éprouvons le besoin de décharger nos cœurs fatigués et
nos consciences accablées par nos innombrables fautes grâce aux divines possibilités offertes par
l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ expiant nos péchés par le sacrifice
de Sa vie, sur la croix. C’est pourquoi, Esaïe nous dit par la révélation
de la vision messianique qu’il
reçut : « Dans Ses meurtrissures, nous sommes guéris. »
Oh ! Quelle révélation glorieuse que cette vérité, merveilleuse réalité si
souvent expérimentée durant plus de vingt-cinq ans où j’eus le privilège de
réaliser pleinement le divin ministère de Jésus qui sauve et guérit.
Étant
vivant aujourd’hui dans Son Eglise, parce que ressuscité, Il continue Son œuvre
comme en Galilée en tous ceux qui réclament Son secours pour être libérés de
l’empire de péché, de la maladie, de la mort spirituelle, étant sans espérance,
sans foi et sans Dieu (Je suis
l’Éternel, Je ne change pas, Ma parole est invariable. Mal.3 : 6, Ps. 89 :
34-36). Les hommes changent, mais c’est une évolution plutôt démagogique car
ils cherchent leur chemin dans la science moderne, produit d’un cerveau souvent
dégénéré, sortant ainsi du sillage de la pensée du Dieu créateur. C’est
pourquoi, l’homme est toujours plus malheureux, le vide de son cœur devenant
toujours plus accablant. Il tourne comme dans un labyrinthe. C’est la nuit de
la solitude la plus oppressante, n’ayant qu’une seule compagnie, la misère d’un
cœur desséché par la souffrance morale du néant et d’une vie sans but. De là le
nombre croissant des désespérés croyant donner une solution à ce grand problème
par le suicide. Ils ignorent que la vie que Dieu leur a donnée ne peut être
détruite même si nous la chassons par un acte de violence hors de notre corps.
La mort physique ne fait que transformer un état de vie en une autre forme
d’existence (Lire Luc 16 : 19-31). La nature ne nous dit-elle pas que la
vie se perpétue par la métamorphose : La chenille ne meurt pas par le fait
qu’elle devient un papillon. À la clarté de cet exemple, la vie prend et
retrouve tout son sens dans le dessein de Dieu envers les hommes, lesquels ne
sont pas des descendants du singe, comme Darwin a vainement cherché à le faire
croire, la Bible nous dit que Dieu créa l’homme à Son image. Mais ce qu’il est
devenu, c’est par son éloignement du plan créateur et sauveur qu’Il nous a
proposé en envoyant Jésus sur la terre puisqu’Il a dit : Je suis la lumière
du monde. Qui Me reçoit a la lumière de la vie (Jean 8 : 12). Or dans
cette lumière tout est clair. Alors que les ténèbres sont pour qui refuse de
recevoir Jésus dans sa vie. Cette volte-face à la grâce salvatrice est
l’équivalent du suicide (Hébreux 9 : 27).
Cher
lecteur, si tu savais quelle mesure d’amour, le Sauveur dont tu as besoin a en
réserve pour toi, maintenant à l’instant même, en Lui ouvrant ton cœur, un
torrent d’amour et de paix y pénètrera, te remplissant d’une telle félicité que
tu ne pourras désormais que L’aimer, L’adorer, Le servir et Le glorifier au
travers d’une foi merveilleuse. Les différents problèmes de la vie trouveront
leur solution. Une vraie vie de victoire tu connaitras, te délivrant des
passions quelles qu’elles soient en te permettant de jouir jour après jour de
Sa merveilleuse présence au travers des difficultés que nous rencontrons sur le
chemin. Tu verras qu’il est le meilleur Ami pour le temps présent et l’éternité
qu’Il te réserve.
En
Son Nom : Jean Schwab
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