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lundi 2 septembre 2024

La prière efficace

 

La prière efficace

 

Jacques 5.16b-18

I Pierre 3.12


« Seigneur, enseigne-nous à prier, comme Jean l'a enseigné à ses disciples. » (Luc1.1), telle fut la requête qu’un des disciples, un jour, adressa au Seigneur Jésus-Christ . Le Seigneur, en réponse à cette requête, leur enseigna comment adresser la parole à Dieu ; car prier, c’est parler à Dieu, c’est aussi parler avec Dieu.

            Cette prière modèle est connue par les chrétiens de tous bords sous le nom de "Pater- Noster" ou du "Notre Père" ou encore  de " l’Oraison Dominicale".

Ce modèle de prière nous révèle à qui adresser nos prières et ce que nous devons demander à Dieu dans nos prières. Il s’agit donc, pour l’essentiel, des grands types de requêtes que nous devons présenter au Seigneur dans nos moments de communion avec Lui. Cependant, le "Notre Père" ne nous indique pas en lui-même les préalables à l’exaucement de la prière, c’est-à-dire comment être sûr de faire une prière efficace.

            Bien avant d’indiquer à ses disciples ce qu’il convient de demander à Dieu, le Seigneur avait, lors de ce Sermon sur la montagne, mis en exergue quelques obstacles à l’exaucement de nos prières. Et tout au long de ses enseignements, du début de son ministère jusqu’à sa crucifixion à Golgotha, Il a continué par rendre ses disciples attentifs aux attitudes et comportements qui favorisent l'exaucement ou font obstacles à la prière.

Les obstacles à la prière peuvent être regroupés en quatre (4) grands groupes :

  1. Le rejet de l’existence d’un Dieu unique

            Celui qui ne croit pas en l’existence d’un créateur du ciel et de la terre appelé Dieu, ne peut honnêtement pas lui adresser une prière. Si, par convenance sociale, à la demande d’un tiers, il adressait une prière à Dieu, il n’obtiendra aucune réponse car Dieu ne répond qu’à ceux qui le connaissent et qui croient en Lui :
Hébreux 11:6 : « Or sans la foi il est impossible de lui être agréable ; car il faut que celui qui s'approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu'il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent. »

            Il en est de même de ceux qui, séduits par des esprits mauvais, se livrent à des cultes de démons en toute bonne foi. Les exaucements qu’ils reçoivent ne viennent pas de Dieu mais d’esprits séducteurs, car Satan lui-même se déguise en ange de Dieu :
2Corinthiens 11:14 : « Et cela n'est pas étonnant, puisque Satan lui-même se déguise en ange de lumière. »

  1.  Le rejet de la Divinité du Seigneur Jésus-Christ  

Une série de versets bibliques nous rappelle que dans la Nouvelle Alliance, le seul chemin pour aller à Dieu le Père est Jésus-Christ :
Jean 1:18  : « Personne n'a jamais vu Dieu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui l'a fait connaître. »
Jean 3:16 : « Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle. »
Jean 5:22, 23 : « Le Père ne juge personne, mais il a remis tout jugement au Fils, afin que tous honorent le Fils comme ils honorent
le Père. Celui qui n'honore pas le Fils n'honore pas le Père qui l'a envoyé. »

Jean 6:40 : « La volonté de mon Père, c'est que quiconque voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle; et je le ressusciterai au dernier jour. »  
Jean 14:6 : « Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. »


Matthieu 11:27 : « Toutes choses m'ont été données par mon Père, et personne ne connaît le Fils, si ce n'est le Père ; personne non plus ne connaît le Père, si ce n'est le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler. »
1Jean 4:1-3 : « Bien-aimés, n'ajoutez pas foi à tout esprit ; mais éprouvez les esprits, pour savoir s'ils sont de Dieu, car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde. 
Reconnaissez à ceci l'Esprit de Dieu : tout esprit qui confesse Jésus-Christ venu en chair est de Dieu ; et tout esprit qui ne confesse pas Jésus n'est pas de Dieu, c'est celui de l'antéchrist, dont vous avez appris la venue, et qui maintenant est déjà dans le monde. »
1Jean 4:15 : « Celui qui confessera que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et lui en Dieu. »

 Jean 2:23 : « Quiconque nie le Fils n'a pas non plus le Père ; quiconque confesse le Fils a aussi le Père. »

            Eu égard aux versets qui précèdent, le rejet de Jésus-Christ entraîne par là-même le rejet du Père. Celui donc qui rejette le Fils n’aura jamais la révélation du Dieu Vivant. Et n’ayant pas la révélation du Père, il ne peut espérer recevoir l’exaucement de ses prières encore moins échapper aux sortilèges des agents du diable. Il ne peut espérer échapper au Jugement Dernier car il n’a pas la Vie Éternelle :
1Jean 5:12  : « Celui qui a le Fils a la vie ; celui qui n'a pas le Fils de Dieu n'a pas la vie. »

  1.   Le rejet de l’ordre moral établi par Dieu
    (Exode 20, 22, 23.1-24 ; Lévitique 18 ; 20.8-23, 27 ;


    Le rejet de l’ordre moral établi par Dieu se manifeste par une profonde haine de tout ce qui de près ou de loin ressemble aux préceptes moraux issus de la Parole de Dieu et de ceux qui la pratiquent. Évidemment, on rejette toute idée de Jugement Dernier et on se gausse de l’existence possible de l’enfer (Proverbes 9.7 ; Psaumes 10.2-11 ; Psaumes 50.16-23). On préfère croire au concept de la réincarnation. Pour de telles personnes, on peut racheter ses mauvais actes en les compensant par une somme importante de bien. En vérité, il n’en est rien.
     En effet, la Bible déclare que nous ne pouvons jamais pratiquer le bien jusqu’à mériter le ciel, selon qu'il est écrit que :
    Romains 3:10-12, 20, 24-28 : « ... Il n'y a point de juste, pas même un seul ; nul n'est intelligent, nul ne cherche Dieu ; tous sont égarés, tous sont pervertis ; il n'en est aucun qui fasse le bien, pas même un seul ; 
    Car nul ne sera justifié devant lui par les œuvres de la loi, puisque c'est par la loi que vient la connaissance du péché.
     et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus-Christ. C'est lui que Dieu a destiné à être une victime propitiatoire, pour ceux qui auraient la foi en son sang, afin de montrer sa justice, parce qu'il avait laissé impunis les péchés commis auparavant, au temps de sa patience, afin, dis-je, de montrer sa justice  dans le temps présent, de manière à être juste tout en justifiant celui qui a la foi en Jésus. Où donc est le sujet de se glorifier? Il est exclu. Par quelle loi? Par la loi des œuvres? Non, mais par la loi de la foi. Car nous pensons que l'homme est justifié par la foi, sans les œuvres de la loi. »

et encore
 Ésaïe 64:5 : « Nous sommes tous comme des impurs, et toute notre justice est comme un vêtement souillé ; nous sommes tous flétris comme une feuille, et nos crimes nous emportent comme le vent. » ;
Galates 2:16 : « Néanmoins, sachant que ce n'est pas par les œuvres de la loi que l'homme est justifié, mais par la foi en Jésus-Christ, nous aussi nous avons cru en Jésus-Christ, afin d'être justifiés par la foi en Christ et non par les œuvres de la loi, parce que nulle chair ne sera justifiée par les œuvres de la loi »
 Éphésiens 2:8-9 : « Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu. Ce n'est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. »
 


Car le bien que nous voulons faire peut être contraire à la volonté de Dieu ou préjudiciable à autrui. Aussi est-il impossible de se sauver par ses bonnes œuvres. Et comme il est impossible que nos bonnes œuvres Lui soient agréables, Il n’écoutera jamais nos prières qui sont une abomination devant Lui :
Proverbes 28:9 : « Si quelqu'un détourne l'oreille pour ne pas écouter la loi, sa prière même est une abomination. »
Proverbes 28:13 : « Celui qui cache ses transgressions ne prospère point, mais celui qui les avoue et les délaisse obtient miséricorde. »

  1.   Le rejet de la foi chrétienne ou l’apostasie

            L’apostasie est le fait de renier les enseignements de Jésus-Christ en marchant d’une manière indigne de la foi chrétienne. La dispensation de la grâce a une exigence plus élevée en sainteté que la dispensation de la Loi. La grâce nous enseigne à fuir l’impiété et les convoitises de ce siècle comme nous le confirme le passage suivant :

Tite 2:11,12 : « Car la grâce de Dieu, source de salut pour tous les hommes, a été manifestée. Elle nous enseigne à renoncer à l'impiété et aux convoitises mondaines, et à vivre dans le siècle présent selon la sagesse, la justice et la piété, ... »
 

Si donc un chrétien estime au-dessus de ses forces, l’obéissance aux commandements de Dieu et qu’il en arrive à renoncer à lutter contre le péché jusqu’au sang (Hébreux 12.1-4), qu’il sache qu’il a apostasié (II Timothée 3.1-5). L’apostat n’a plus rien à espérer de Dieu. Il n’est plus son enfant.

            Le rejet de la foi chrétienne peut se manifester par :

-La violation permanente et consciente d’un commandement du Seigneur  (I Jean 3.9,10;) ;
-Le refus de faire ou d’accomplir la volonté de Dieu (Matthieu 7.21-23) ;
-Le refus de l’appel au sacerdoce (Matthieu 19.16-24) ;
-Les mauvaises fréquentations spirituelles (II Jean) ;
-La marche dans la mondanité ( Marc 8.34; Matthieu 10.38,39) ;
-La promotion des doctrines de démons, c'est-à-dire de faux enseignements ( I Timothée 4.1,2) ;
-La prière pour la mort de ses ennemis (Matthieu 5.38-48 ; 19.19) ;
-La haine des frères en Christ, même s’ils ne sont pas de notre dénomination ( Matthieu 5.20-26 ; I Jean 3.11- 19  ) ;
-Le refus de prendre soin de ses parents ou le fait de le faire avec négligence (I Timothée 5.8  ).

Comment prier ?

            Le chrétien dont la conscience est en paix avec Dieu (I Jean 3.20) peut aller avec assurance devant le trône de la grâce de Dieu pour présenter ses requêtes (Hébreux 4) ; cependant, il doit avoir à l’esprit ces six(6) choses :

 

  1. Formuler ses requêtes selon la volonté de Dieu

    La Bible déclare que si nos requêtes sont conformes à sa volonté, nous devons nous attendre à l’exaucement :
     I Jean 5:14-15 : « Et la confiance que nous avons en lui, c'est que, si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous exauce. Et si nous savons qu'il nous exauce, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons de lui les choses que nous avons demandées. »

Connaître la volonté de Dieu pour les véritables enfants de Dieu n’est pas si difficile, puisque le Saint-Esprit leur a été donné pour les conduire dans toute la vérité (Jean16.13, 14). Il ne faut surtout pas demander pour satisfaire ses convoitises mondaines ou pour un objectif criminel (Jacques 4.1-4).

 

 

  1. Présenter ses requêtes sans douter

    Présenter ses requêtes en doutant de leur possible exaucement est une grave erreur (Jacques 1.5-8). Il faut croire (Matthieu 7.7-11) en « espérant contre toute espérance ». La foi défie toujours les règles de la rationalité. Elle est « une ferme assurance des choses qu'on espère, une démonstration de celles qu'on ne voit pas.»(Hébreux1.1). Si vous regardez à la réalité, vous aurez des raisons légitimes de douter, de craindre l’échec. Souvenez-vous de l’expérience de l’apôtre Pierre marchant sur l’eau à la rencontre du Seigneur ; il
    perdit pied parce qu’il avait douté comme nous le lisons ici :

Matthieu 14:25-31: « A la quatrième veille de la nuit, Jésus alla vers eux, marchant sur la mer. Quand les disciples le virent marcher sur la mer, ils furent troublés, et dirent : C'est un fantôme! Et, dans leur frayeur, ils poussèrent des cris. Jésus leur dit aussitôt : Rassurez-vous, c'est moi ; n'ayez pas peur! Pierre lui répondit : Seigneur, si c'est toi, ordonne que j'aille vers toi sur les eaux. Et il dit : Viens! Pierre sortit de la barque, et marcha sur les eaux, pour aller vers Jésus. Mais, voyant que le vent était fort, il eut peur ; et, comme il commençait à  enfoncer, il s'écria : Seigneur, sauve-moi! Aussitôt Jésus étendit la main, le saisit, et lui dit : Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté? »
Manifestement, le doute anéantit toujours le miracle.

  1. S’appuyer sur les promesses de Dieu écrites dans la Bible

    À la lecture de la Bible, nous découvrons comment les saints de l’Ancien et du Nouveau Testaments priaient. Ils s’appuyaient toujours sur les promesses écrites de Dieu qui sont dans la Bible (II Chroniques 6 ; Néhémie 1 ; ).
    Il y a plus de trois mille (3000) promesses dans la Bible. Au détour des pages de la Bible, vous les rencontrerez et les noterez au besoin dans un calepin ; elles vous seront très utiles dans les moments d’épreuves ou de tentations. Elles fortifieront votre foi et consoleront vos cœurs. C’est l’épée de l’Esprit dont parle Éphésiens 6:17 :
    « Prenez aussi le casque du salut, et l'épée de l'Esprit, qui est la parole de Dieu. »
    C’est une arme très puissante, redoutée de Satan. Veuillez bien en abuser.

  2. Confesser avec foi les promesses d’exaucement reçues de Dieu lors de vos prières.

    Il faut distinguer la confession positive des occultistes et autres tenants de la pensée positive, de la confession de la Parole de Dieu (Logos et Rhema). Le logos est la Prophétie écrite (II Pierre 1.20) que nous appelons Bible. Le rhema est la parole que Dieu adresse directement et spécialement à un ou plusieurs de ses enfants. Le rhema peut être reçu lors de la méditation biblique ou de la prière. C’est souvent la réponse à une prière ou à une préoccupation qui est dans notre esprit. Le rhema n’a rien à voir avec les fausses déclarations prophétiques qui ne sont que des paroles en l’air, à la différence des vraies déclarations prophétiques.

  3. Rendre constamment grâce à Dieu et cultiver l’esprit de louange

    La louange est "un discours ou paroles par lesquels on relève le mérite de quelqu'un, de quelque action, de quelque chose."
    Elle est donc la confession de la nature, des attributs, des œuvres et du caractère de Dieu, bref, de Sa grandeur. La louange est un sacrifice d’agréable odeur à Dieu :

    Hébreux13:15 : « Par lui, offrons sans cesse à Dieu un sacrifice de louange, c'est-a-dire le fruit de lèvres qui confessent son nom. »

    La louange transforme les circonstances et nous introduit dans la présence de Dieu. (Psaumes 22.4 ;  II Rois 3.15 ; II Chroniques 20.1-29 ; Actes 16.24-26)
    L’action de grâces, quant à elle, est une attitude de cœur et une manifestation de notre gratitude à Dieu pour tous ses bienfaits à notre endroit. 
    Phil 4:4-7 : « Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur ; je le répète, réjouissez-vous. Que votre douceur soit connue de tous les hommes. Le Seigneur est proche. Ne vous inquiétez de rien ; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ. » 

  1. Prier avec persévérance

    Le Seigneur Lui-même nous recommande de prier avec persévérance (Luc 18.1-8). Dieu, dans sa Souveraineté, peut décider de retarder l’exaucement d’une prière, parfois pour des raisons indépendantes de notre volonté. Le Seigneur Jésus-Christ nous exhorte donc à persévérer dans la présentation de nos requêtes jusqu’à l’exaucement (Luc 11.5-13) :
    Éphésiens 6:18  : « Faites en tout temps par l'Esprit toutes sortes de prières et de supplications. Veillez à cela avec une entière persévérance, et priez pour tous les saints. » 

Combien de fois prier par jour?


La Bible nous recommande de prier sans cesse :

Luc 21:36 : «Veillez donc et priez en tout temps, afin que vous ayez la force d'échapper à toutes ces choses qui arriveront, et de paraître debout devant le Fils de l'homme. »
Il ne s’agit pas de prier cinq fois par jour ou même plus, mais Il s’agit de prier sans cesse, de prier constamment comme nous l’indique I Thessaloniciens 5.17 :

« Priez sans cesse. »


Où prier ?


             Partout où nous sommes, nous pouvons prier silencieusement, sans faire du bruit, sans montrer aux autres que nous sommes en train de prier ou de jeûner. Le Seigneur a reproché ces travers au peuple Juif lors de son ministère terrestre :

Matthieu 6:1, 5, 6 : «Gardez-vous de pratiquer votre justice devant les hommes, pour en être vus ; autrement, vous n'aurez point de récompense auprès de votre Père qui est dans les cieux. Lorsque vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites, qui aiment à prier debout dans les synagogues et aux coins des rues, pour être vus des hommes. Je vous le dis en vérité, ils reçoivent leur récompense. Mais quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte, et prie ton Père qui est là dans le lieu secret ; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra. »


Matthieu 6:17,18 : « Mais quand tu jeûnes, parfume ta tête et lave ton visage, afin de ne pas montrer aux hommes que tu jeûnes, mais à ton Père qui est là dans le lieu secret ; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra.  »
            Si le fardeau est particulièrement lourd sur notre cœur, il vaut mieux nous isoler pour épancher notre cœur devant le Roi des rois. Il ne sert à rien de perdre une précieuse bénédiction de Dieu pour des glorioles.

            La prière est la clé d’une vie triomphale sur la chair, sur le monde, et sur le royaume des ténèbres. C’est une affaire sérieuse que malheureusement nous négligeons. Combien de bénédictions perdues juste par ignorance ! Combien de projets anéantis par manque de temps pour la prière ! Combien de vies détruites par mépris pour la prière !

Le ministère terrestre de Notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ a été spécialement marqué par une vie de prière intense. Il nous faut en prendre de la graine.



                                                  Pasteur Dewis HILLAH

Pourquoi les démons en veulent-ils si méchamment à l’homme ?

 

Pourquoi les démons en veulent-ils si méchamment à l’homme ?



Les explications du Seigneur Jésus-Christ dans le passage de Matthieu 12 : 43-45 fondent l’enseignement sur le retour et le séjour des démons ou esprits impurs dans l’être de celui qui vient d’être délivré.

Matthieu 12 : 43-45 : « Lorsque l’esprit impur est sorti d’un homme, il va par des lieux arides, cherchant du repos, et il n’en trouve point. Alors il dit : Je retournerai dans ma maison d’où je suis sorti ; et, quand il arrive, il la trouve vide, balayée et ornée.  Il s’en va, et il prend avec lui sept autres esprits plus méchants que lui ; ils entrent dans la maison, s’y établissent, et la dernière condition de cet homme est pire que la première. Il en sera de même pour cette génération méchante.»

Les démons ou esprits impurs, rappelons-le, sont des anges déchus qui ont suivi l’archange Lucifer, qui est Satan, dans sa rébellion contre Dieu au ciel (Ézéchiel 28 : 11-18 ; Ésaïe 14 : 4-20).

Apocalypse  12 : 7-9 : «   Et il y eut guerre dans le ciel. Michel et ses anges combattirent contre le dragon. Et le dragon et ses anges combattirent, mais ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne fut plus trouvée dans le ciel. Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui. »

Suite à cette rébellion, non seulement ils sont chassés du ciel, mais Dieu leur a réservé la punition du feu éternel (Matthieu 25 : 41 ; Apocalypse 19 : 20 ; Apocalypse 20 : 10). Voilà d’où vient la haine de ces anges déchus contre le genre humain. Ils ont une haine profonde contre Dieu certes, mais, ce qui leur fait le plus mal, c’est de voir les hommes hériter de la position qu’ils ont perdue auprès de Dieu. Déjà, dès le Jardin  d’Éden,  Satan  s’est  employé  à  détourner  l’homme  de  Dieu  en  l’amenant  à transgresser les Commandements de Dieu (Genèse 3). Le but juré est d’entraîner les hommes dans sa condamnation au feu éternel (Apocalypse 20 : 10-15). N’étant pas des moindres parmi les créatures angéliques de Dieu (Jude 8-10 ; II Pierre 2 : 10-), il sait, mieux que quiconque, que celui qui pèche sera rejeté par Dieu (I Jean 3 : 4-10). Et pour cela, il guette la moindre désobéissance de l’homme à la Parole de Dieu pour s’introduire en lui afin de l’amener à poser des actes inhumains ou contraires à la morale. L’exemple de Judas Iscariot, apôtre authentique du Seigneur Jésus-Christ, est suffisamment édifiant : Jean 13 : 2 ;  Jean 13 : 27 et  Luc 22 : 3-4.

Si Satan n’était pas entré en Judas, jamais, il n’aurait eu le courage de trahir.  En effet, le contrôle de son être par Satan l’a réduit à l’état d’exécutant, sans véritable discernement, sans réelle perception claire de la gravité de son acte. Aussitôt sa forfaiture commise, Satan s’empressa de le quitter en vue d’aller accomplir d’autres atrocités ailleurs. Et Judas  retourna  à  l’état  normal.  Voilà  ce pourquoi, après la trahison du Seigneur, il eut du remords :

Mat  27 :  3-5 : « Alors Judas, qui  l’avait  livré,  voyant  qu’il  était  condamné,  se repentit, et rapporta les trente pièces d’argent aux principaux sacrificateurs et aux anciens, en disant : J’ai péché, en livrant le sang innocent. Ils répondirent : Que nous importe? Cela te regarde. Judas jeta les pièces d’argent dans le temple, se retira, et alla se pendre ».

Si  Judas  Iscariot  avait eu toute  sa  lucidité,  il  n’aurait  jamais osé vendre son Seigneur et Maître aux sacrificateurs qui étaient, eux-aussi, sous le contrôle de Satan et de ses démons  (Marc 15 :  10 ; Jean 8 : 40-45).  Le  poids  de  son  péché  lui  était si  insupportable qu’il alla se suicider par pendaison !

Comment cela a-t-il pu arriver à Judas ?

Cette regrettable situation lui est arrivée simplement  parce qu'il commettait volontairement des péchés. Iscariot volait l’argent que le Seigneur lui confiait pour les  besoins  des  apôtres  et  de  ceux  qui  le  suivaient. Il se permettait aussi de critiquer le Seigneur Jésus en cachette, lui imputant injustement des fautes.

Jean 12 : 1-6 : « Six jours avant la Pâque, Jésus arriva à Béthanie, où était Lazare qui avait été mort et qu’il avait ressuscité des morts. Là, on lui fit un souper ; Marthe servait, et Lazare était un de ceux qui se trouvaient à table avec lui. Marie, ayant pris une livre d’un parfum de nard pur de grand prix, oignit les pieds de Jésus, et elle lui essuya les pieds avec ses cheveux ; et la maison fut remplie de l’odeur du parfum. Un de ses disciples, Judas Iscariot, fils de Simon, celui qui devait le livrer, dit : Pourquoi  n’a-t-on pas vendu ce parfum trois cents deniers, pour les donner aux pauvres? Il disait cela, non qu’il se mît en peine des pauvres, mais parce qu’il était voleur, et que, tenant la bourse, il prenait ce qu’on y mettait. »

Ce faisant, il s’attaquait à la divinité du Seigneur, le faisant passer pour pécheur comme lui. C’est cette attitude blasphématoire qui a permis à Satan d’entrer en lui.

Plusieurs étudiants de la Bible, croyant au déterminisme ou au fatalisme, diront que Dieu l’a prédestiné à périr. Non, il n’en est rien. Dieu déclare dans Sa parole qu’Il désire que tous les hommes soient sauvés (Actes 17 : 30) ; comment alors peut-Il arbitrairement livrer un homme à la perdition (II Pierre 3 : 1-9)? En réalité, étant Omniscient, Il savait que c’est par lui, Judas, que le scandale arriverait (Matthieu 26 : 24 ; Luc 22 : 22 ; Jean 6 : 64). Judas Iscariot a librement choisi de trahir le Seigneur Jésus par amour de l’argent (Matthieu 26 : 14-16), mais il l’a fait sur l’instigation de Satan. Il a momentanément perdu le sens de la réalité spirituelle. Et malgré toutes les mises en garde du Seigneur, il tomba entre les mains de Satan.

A l’image de Judas Iscariot, de nombreux chrétiens méprisent les paroles du Seigneur et se retrouvent à nouveau liés et tourmentés par les anges déchus. A leur plus grand  étonnement,  ils  constatent  que  leur  condition  a  empiré  au  point qu’ils doutent de leur première délivrance. C’est que les démons sont retournés dans leur corps. Ainsi, ce ne sont pas les ministres de Dieu exerçant la délivrance qui sont en cause mais leur marche désordonnée dans le Seigneur.

Bien entendu, le Seigneur étant miséricordieux, il peut, selon son bon vouloir, vous délivrer à nouveau ; mais soyez sûr qu’il ne le fera pas éternellement à répétition. Car, celui qui pratique volontairement le péché ne doit plus s’attendre à la miséricorde de Dieu (Hébreux 10 : 26-31).

Les démons n’aiment pas que les hommes se rendent compte de leur présence en eux. Ils aiment y travailler  silencieusement  en   prenant  possession  de  leurs pensées   et   intelligences,   volontés   et   désirs,   émotions   et   sentiments.   Ils les  suggestionnent,  les  manipulent,  les  trompent,  leur  donnent  de  fausses révélations spirituelles, de sorte à les conduire à violer les commandements de Dieu.

Pire, les démons créent toutes sortes d’infirmités (Matthieu  12 : 22-23 ; Luc 11 : 14 ; Marc 9 : 17-29 ; Matthieu 12 : 22-23 ), de maladies (Marc 5 : 25-34 ; Marc 9 : 17-29 ; Luc 4 : 38-39 ; Luc 9 : 37-42), de douleurs inexpliquées, de dépression, de maladies mentales (Marc 5 : 1-3), d’égarements spirituels (Jean 13 : 2 ; Actes 16 :16-18 ; Apocalypse 16 :  13-16), l’incrédulité à l’Évangile ( II Corinthiens 4 : 3, 4 ; Marc 4 :  14, 15 ; Luc 8 : 11-12), de soucis et de tourments (Matthieu 15 : 21-28).

Mais aucun humain ne peut échapper, totalement et continuellement, à leurs mauvaises œuvres (II Corinthiens 12 : 7). D’une manière ou d’une autre, ils vous perturberont.  Si  le  grand  apôtre  Pierre  a  trébuché  plusieurs  fois  devant  Satan (Matthieu 16 : 13-23 ; Matthieu 26 : 30-35 ; Matthieu 26 : 58, 69-75 ; Galates 2 : 11-16  ) qu’en  est-il  du  reste  ?  C’est  une  immense  plaisanterie  que  de  se  croire inattaquable  par les ruses de Satan.

Soyons donc vigilants !

                                               Pasteur Dewis HILLAH

 

 

dimanche 1 septembre 2024

Y a-t-il vraiment incompatibilité entre les possessions matérielles et la vie éternelle en Jésus-Christ ?

 

Les possessions matérielles et la vie éternelle en Jésus-Christ 

 

 

La conviction est solidement établie dans le cœur de plusieurs chrétiens qu’un riche n’a pas sa place au ciel. Tout autre façon de percevoir la position de celui qui a des biens au soleil leur est insupportable.  Il est impossible à un riche d’entrer au ciel ! Tout débat avec eux est clos à grand renfort  de Mathieu 19 versets 23 et 24 :

 «  Jésus dit à ses disciples : Je vous le dis en vérité, un riche entrera difficilement dans le royaume des cieux. Je vous le dis encore, il est plus facile à un chameau de passer par le trou d'une aiguille qu'à un riche d'entrer dans le royaume de Dieu. » 

Et très souvent, les prédicateurs de condition humble en bute au mépris des nantis, en rajoutent une couche. L’œil charbonneux et le verbe enflammé, ils promettent l’ardeur du feu de l’enfer à tous ceux qui ne se débarrasseront pas de leurs richesses.

Est-ce toujours de manière inspirée que les frères qui ont une certaine aisance matérielle et financière sont stigmatisés ? La réponse est non. Car quiconque est doué d’un peu de culture biblique leur opposera les richesses et bénédictions d’Abraham, de Job, de Salomon ou même de Joseph d’Arimathée (Mat 27.57 ; Marc 15.43) et de Lydie, marchande de pourpre, de la ville de Thyatire (Actes 16.13-15 ,40).

       En réalité, les notions de richesse et de pauvreté sont mal cernées par la majeure partie des frères en Christ.

       Le riche, c’est celui pour qui son argent travaille c’est-à-dire qu’il a tellement de biens et d’argent qu’il n’a plus besoin de travailler lui-même. Bon an, mal an, sa fortune prospère et lui procure de grands revenus. Ses serviteurs ou employés travaillent dur pour mériter leurs salaires ; ce qui n’est pas son cas.

       Le pauvre, c’est celui qui n’est pas riche. Le pauvre, c’est celui qui, s’il s’arrête de travailler, tombera dans l’indigence.

       L’indigent, c’est celui qui, pour manger, doit compter sur l’aide des proches,  le secours populaire ou les aumônes.

La confusion entre ces trois types de personnes entraîne une condamnation non fondée de personnes dont le seul tort est d’avoir travaillé dur, à la sueur de leur front. Et, en récompense à leur obéissance aux commandements de Dieu relatifs au travail (Genèse 3.19 ; I Thessaloniciens 4 ; II Thessaloniciens 3.6-12 ;), Dieu leur a accordé une relative aisance financière et matérielle. C’était le cas de plusieurs saints de l’Ancien et du Nouveau testaments ().

Il est donc erroné de demander à un frère de vendre et de donner en aumône aux pauvres ses outils de production comme ses immeubles, son matériel roulant, son commerce, ses bateaux de pèche … C’est illogique et contre-productif pour la communauté. Cette manière de voir procède du diable ; elle est ténébreuse et dangereuse. Satan est à la manœuvre pour paupériser l’Église et lui ôter toute force offensive dans l’accomplissement de la Grande Commission (Mathieu 28.19,20). Il faut travailler dur pour avoir de quoi donner aux indigents (Éphésiens 4.28). Il faut de l’argent pour produire de la littérature chrétienne, pour faire tourner une radio ou une télévision chrétienne ou pour envoyer des missionnaires.

De plus, si l’on engage les frères à vendre leurs biens immobiliers où se réunira l’église ? Dans l’Église primitive, les disciples du Seigneur se réunissaient dans des maisons. La construction de lieux de culte n’est apparue que très tardivement dans l’histoire de l’Église. Les apôtres n’avaient construit aucun lieu de culte ; mais cela ne nous empêche pas d’en construire.

       Il est vrai aussi que Actes 2.44,45 et Actes 4.36,37 nous relatent la générosité de certains disciples qui vendaient leurs propriétés et biens afin d’en partager le produit entre tous ; cependant, rien ne nous indique qu’il s’agit de leurs outils de production. Si vous vendez ce qui constitue votre principale source de revenu, vous êtes hors de sens. Les seuls qui peuvent se séparer de la totalité de leurs biens pour suivre le Seigneur, et là encore, ce sont les ministres de l’Évangile que le Seigneur Lui-même a appelés à le faire. C’est le cas du Jeune homme riche de Mathieu 19.  16-24.

       Voici un jeune homme très riche qui est soucieux d’avoir la vie éternelle et qui garde tous les commandements de Dieu, comme tout bon juif pratiquant de la loi de Moïse. Seulement, comme la plupart des personnes religieuses, il n’aimait pas Dieu « de tout son cœur, de toute son âme, et de toute sa pensée. »(Mathieu 22.37) C'est pourtant le premier commandement et le plus grand. (Mathieu 22.38)

Il aimait plutôt sa  grande richesse.

En vérité, son véritable dieu était Mammon divinité chaldéenne de l’argent, des richesses et de l’avarice. Aussi le Seigneur entreprit-il de l’en délivrer. En personne vraiment avare, il refusa de renoncer à sa richesse. C’est ici le lieu de relever un trait caractéristique des mauvais riches ; ils sont d’une avarice à nulle autre pareille ! Ils vous développeront avec aisance une théorie sur la nécessité de combattre la fainéantise en privant les indigents de toute forme d’aide ; Conseillés par leur avarice, ils regardent sans sourciller les malheureux défaillir sous leurs yeux (Luc 16.19-31). Eux, les grands justiciers de Dieu pour punir les parasites.

En fait, ce sont des adorateurs impénitents de Mammon.

Et pour parvenir à la richesse, ils sont prêts à fouler aux pieds tous les commandements de Dieu.

Ils n’ont qu’une seule raison de vivre : la richesse.

Rien ne les effraie ; ni Dieu, ni le diable. Ils se moquent gentiment mais joyeusement des flammes de l’enfer. Leur devise est : Au pauvre le mépris !

C’est à eux que s’adressent ces paroles menaçantes :

« A vous maintenant, riches! Pleurez et gémissez, à cause des malheurs qui viendront sur vous. Vos richesses sont pourries, et vos vêtements sont rongés par les teignes. Votre or et votre argent sont rouillés ; et leur rouille s'élèvera en témoignage contre vous, et dévorera vos chairs comme un feu. Vous avez amassé des trésors dans les derniers jours! Voici, le salaire des ouvriers qui ont moissonné vos champs, et dont vous les avez frustrés, crie, et les cris des moissonneurs sont parvenus jusqu'aux oreilles du Seigneur des armées.  Vous avez vécu sur la terre dans les voluptés et dans les délices, vous avez rassasié vos cœurs au jour du carnage. Vous avez condamné, vous avez tué le juste, qui ne vous a pas résisté. » Jacques 5.1-6

       C’est donc pour cette raison que le Seigneur Jésus-Christ demanda à ce jeune homme et par ricochet à tous ceux qui lui sont semblables ceci :

«  Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens, et suis-moi. » Mat 19.21,22 

Tous les riches ne sont pas mauvais. Loin de là ! Il y a de nombreux riches dans les églises de Jésus-Christ qui sont agréables au Seigneur. Car ils ne poursuivent plus la richesse mais en intendants fidèles, ils dispensent droitement la richesse qui leur a été confiée par Dieu. Si d’aventure leurs biens n’étaient pas entièrement purs, ils agiront comme Zachée (Luc 19.2-10). Ils ne vivent plus dans la frivolité et dans les excès mais dans la sobriété et le renoncement à soi. Jésus-Christ est aussi mort pour les riches à la croix. C’est une erreur que de croire qu’un riche ne peut devenir un bon chrétien et entrer au Ciel. Le riche n’est tenu qu’à une seule chose : marcher comme le Seigneur l’enseigne dans sa parole.

       Si vraiment aucun riche ne peut avoir la vie éternelle, le Saint-Esprit n’aurait certainement pas déclaré ces paroles :

« Recommande aux riches du présent siècle de ne pas être orgueilleux, et de ne pas mettre leur espérance dans des richesses incertaines, mais de la mettre en Dieu, qui nous donne avec abondance toutes choses pour que nous en jouissions.  Recommande-leur de faire du bien, d'être riches en bonnes œuvres, d'avoir de la libéralité, de la générosité, et de s'amasser ainsi pour l'avenir un trésor placé sur un fondement solide, afin de saisir la vie véritable. » I Timothée 6.17-19

Ne nous méprenons pas ! Il ne s’agit nullement d’une promotion de l’Évangile de la prospérité qui est un mal encore plus grand que l’Évangile de la misère. Il s’agit plutôt de recentrer l’enseignement relatif à la richesse sur la Bible.

       Il ne faudrait donc plus stigmatiser les personnes nanties qui viennent à Christ. Très souvent, c’est la jalousie et  l’envie d’être à leur place qui poussent les uns et les autres à s’en prendre à eux. Et ceux qui se livrent à cette haine sans fondement biblique, oublient que la source de leur pauvreté n’est pas le frère nanti. Et que s’ils ont quelque besoin, qu’ils élèvent des prières à Dieu qui ne manquera pas de les bénir ; mais refuser de reconnaître qu’on est dévoré par l’amour du monde (I Jean 2.15-17) et de l’argent (I Timothée 6.9, 10 ; Hébreux 13.5), bref par les convoitises mondaines et déverser son aigreur sur les frères financièrement et matériellement bénis par Dieu, est mauvais. Tout le monde ne peut devenir riche. La richesse est, dans la plupart des cas, un don de Dieu.

« Le riche et le pauvre se rencontrent ; c'est l'Éternel qui les a faits l'un et l'autre. » Proverbes 22.2 

I Pierre 1.13-19

                                            Pasteur Dewis HILLAH

Que votre douceur soit connue de tous

 

Que votre douceur soit connue de tous!

 

La douceur est une vertu divine communiquée par le Saint-Esprit de Dieu à toute personne véritablement touchée par la grâce de Jésus-Christ. Elle est le fruit de l’action puissante de l’Esprit de Dieu dans la vie du chrétien authentique (Galates 5.22). Toute personne effectivement chrétienne doit manifester cette douceur de caractère. C’est cette douceur d’essence divine qui est à la base du pacifisme légendaire de l’Église primitive.

       Le Seigneur, au début de son ministère public en Palestine (Israël) (Mathieu 5,6,7),  a énuméré les comportements distinctifs d’un enfant de Dieu. Ces différents comportements sont les éléments constitutifs du caractère chrétien. Les apôtres, à la suite du Seigneur Jésus-Christ, ont repris les mêmes enseignements : un chrétien authentique est humble, doux, débonnaire, pacifique, modéré, compatissant, généreux, respectueux, simple et fidèle aux commandements des Saintes Écritures.

En visitant l’étymologie des mots grecs qui traduits en français donnent "Douceur", on découvre qu’ils ont originellement les sens de " débonnaireté, simplicité, gentillesse, affabilité, patience, indulgence, lenteur à la colère, noblesse de caractère…"

Le chrétien doit refléter toutes ces qualités dans ses rapports avec :

- Les gouvernants

« Rappelle-leur d'être soumis aux magistrats et aux autorités, d'obéir, d'être prêts à toute bonne œuvre, de ne médire de personne, d'être pacifiques, modérés, pleins de douceur envers tous les hommes. » Tite 3.1,2

- Ses dirigeants spirituels

« C'est pourquoi, rejetant toute souillure et tout excès de malice, recevez avec douceur la parole qui a été plantée en vous, et qui peut sauver vos âmes. »  Jacques 1.21

- Ses frères en Christ

« Frères, si un homme vient à être surpris en quelque faute, vous qui êtes spirituels, redressez-le avec un esprit de douceur. Prends garde à toi-même, de peur que tu ne sois aussi tenté. » Galates 6.1

« Je vous exhorte donc, moi, le prisonnier dans le Seigneur, à marcher d'une manière digne de la vocation qui vous a été adressée, en toute humilité et douceur, avec patience, vous supportant les uns les autres avec charité, vous efforçant de conserver l'unité de l'esprit par le lien de la paix. »  Éphésiens 4.1-3

« Ainsi donc, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, revêtez-vous d'entrailles de miséricorde, de bonté, d'humilité, de douceur, de patience. Supportez-vous les uns les autres, et, si l'un a sujet de se plaindre de l'autre, pardonnez-vous réciproquement. De même que Christ vous a pardonné, pardonnez-vous aussi. » Colossiens 3.12,13

- Les brebis du Seigneur sous son autorité

«Nous n'avons point cherché la gloire qui vient des hommes, ni de vous ni des autres ; nous aurions pu nous produire avec autorité comme apôtres de Christ, mais nous avons été pleins de douceur au milieu de vous. De même qu'une nourrice prend un tendre soin de ses enfants... » I Thessaloniciens 2.6,7

« Prêche la parole, insiste en toute occasion, favorable ou non, reprends, censure, exhorte, avec toute douceur et en instruisant. » II Timothée 4.2 

- Ses supérieurs hiérarchiques

« Serviteurs, obéissez en toutes choses à vos maîtres selon la chair, non pas seulement sous leurs yeux, comme pour plaire aux hommes, mais avec simplicité de cœur, dans la crainte du Seigneur. » Colossiens 3.22 

- Ses parents

« Enfants, obéissez en toutes choses à vos parents, car cela est agréable dans le Seigneur. » Colossiens 3.20 

- Son mari

« Femmes, soyez de mêmes soumises à vos maris, afin que, si quelques-uns n'obéissent point à la parole, ils soient gagnés sans parole par la conduite de leurs femmes, en voyant votre manière de vivre chaste et réservée. Ayez, non cette parure extérieure qui consiste dans les cheveux tressés, les ornements d'or, ou les habits qu'on revêt, mais la parure intérieure et cachée dans le cœur, la pureté incorruptible d'un esprit doux et paisible, qui est d'un grand prix devant Dieu. » I Pierre 3.1-4

- Sa femme

« Maris, montrer à votre tour de la sagesse dans vos rapports avec vos femmes, comme avec un sexe plus faible ; honorez-les, comme devant aussi hériter avec vous de la grâce de la vie. Qu'il en soit ainsi, afin que rien ne vienne faire obstacle à vos prières. » I Pierre 3.7 

- Ses enfants

 «  Pères, n'irritez pas vos enfants, de peur qu'ils ne se découragent. » Colossiens 3.21 

- Ses concitoyens

« Ne rendez point mal pour mal, ou injure pour injure ; bénissez, au contraire, car c'est à cela que vous avez été appelés, afin d'hériter la bénédiction. » I Pierre 3.9

- Les voisins, les collègues et les inconnus

«  S'il est possible, autant que cela dépend de vous, soyez en paix avec tous les hommes. » Romains 12.18 

«  Tout ce que vous faites, faites-le de bon cœur, comme pour le Seigneur et non pour des hommes, sachant que vous recevrez du Seigneur l'héritage pour récompense. Servez Christ, le Seigneur. Car celui qui agit injustement recevra selon son injustice, et il n'y a point d'acception de personne. » Colossiens 3.23-25

       Même avec les ennemis du christianisme, les persécuteurs, il se doit d’être d’une douceur à toute épreuve :

« Repousse les discussions folles et inutiles, sachant qu'elles font naître des querelles. Or, il ne faut pas qu'un serviteur du Seigneur ait des querelles ; il doit, au contraire, avoir de la condescendance pour tous, être propre à enseigner, doué de patience ;  il doit redresser avec douceur les adversaires, dans l'espérance que Dieu leur donnera la repentance pour arriver à la connaissance de la vérité, et que, revenus à leur bon sens, ils se dégageront des pièges du diable, qui s'est emparé d'eux pour les soumettre à sa volonté. » II Timothée 2.23-26

«  Mais sanctifiez dans vos cœurs Christ le Seigneur, étant toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect, devant quiconque vous demande raison de l'espérance qui est en vous,  et ayant une bonne conscience, afin que, là même où ils vous calomnient comme si vous étiez des malfaiteurs, ceux qui décrient votre bonne conduite en Christ soient couverts de confusion.  » I Pierre 3.15 -16

       Si donc, il y a un seul trait de caractère qui doit servir à distinguer le chrétien, c’est bien la douceur ; une douceur à toute épreuve comme celle de notre créateur Jésus-Christ qui est lui-même le modèle par excellence de la douceur, comme le laisse voir les passages suivants :

«   Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur ; et vous trouverez du repos pour vos âmes. » Mathieu 11.29

«Dites à la fille de Sion : Voici, ton roi vient à toi, plein de douceur, et monté sur un âne, sur un ânon, le petit d'une ânesse. » Mathieu 21.5 

       Le véritable chrétien rempli du Saint-Esprit, n’est jamais (Galates 5.19-21) :

- Agressif ;

- Arrogant ;

- Irrespectueux ;

- Violent ;

- Bagarreur ;

- Querelleur ;

- Méprisant ;

- Fanfaron ;

- Outrageux ;

- Provocateur ;

- Séditieux ;

- Mesquin ;

- Méchant ;

- Médisant ou calomniateur ;

- Moqueur.

Le chrétien qui fait preuve d’agressivité, d’esprit de querelle, d’arrogance, de mépris de l’autorité, de violence..., viole les commandements de Dieu, vit dans la désobéissance au Saint-Esprit. Il pratique donc le péché et devient ainsi un enfant du diable (I Jean 3.8-10). Il perdra son salut (Galates 5.19-21). Il redevient un enfant du diable et perd toute protection contre les méchants. Il n’a aucune sagesse (Jacques 3.13-18). S’il se séduit à défier les agents du diable, il mourra tout simplement. Le chrétien ne peut compter sur la protection de Dieu que s’il demeure en Christ. Or, demeurer en Christ signifie garder sa Parole (Jean 14.23).

C’est la raison pour laquelle, votre "douceur doit être connue de tous les hommes". Philippiens 4.5

 

Pasteur Dewis HILLAH