Jean Schwab
J'ai lu dernièrement dans le cri de guerre hollandais de janvier qu'une adjudante de Haan, du corps de Amersfoort est décédée. J'étais très frappé par cette nouvelle, car je lisais plus loin : « Mardi matin 1er décembre 1970, l'adjudante de Daelnijck à Utrecht a été incinérée. » À cette occasion, j'aimerais avec le plus grand sérieux avertir les croyants au sujet de la crémation qui est antibiblique et pour Dieu une abomination, car le puissant élément feu qui sert à l'homme en maintes occasions dans la vie terrestre est dans la Bible l'image d'un jugement de Dieu. Ce feu tomba du ciel...
- sur les chefs (2 Rois 1, 10) ;
- sur les troupeaux des fils de Job (Job 1. 16) ;
- sur l'Égypte (Exode 9. 23) ;
- sur Sodome et Gomorrhe (Genèse 19. 24) ;
- sur Nadab et Abihu (Lévitique 10, 2) ;
- sur les fils de Koré (Nombres 16, 35).
En outre les incrédules étaient menacés par le feu comme jugement dans Osée 8. 14, Jérémie 17. 27, Amos 7. 4, sur les Israélites révoltés (Nombres 11. 1).
Cette coutume païenne de la crémation, nous la trouvons chez les païens et chez les Israélites qui tombèrent dans le culte des idoles. Ils faisaient passer leurs fils par le feu en l'honneur de Moloch (Deutéronome 12. 31 ; 2 Rois 17. 17 ; 16. 3 ; 21. 6 ; Ez. 20. 31).
À la lumière du Nouveau Testament, l'abomination de la crémation nous est encore plus clairement montrée. Inspiré par le Saint-Esprit, Paul dit dans 1 Corinthiens 15 que le corps terrestre est semé corruptible et qu'il ressuscite incorruptible (v. 42-44). Cela veut dire pratiquement qu'il y a dans le corps mortel une semence qu'on ne peut pas analyser, mais qui est spirituelle. Lors même qu'on ne peut pas la saisir ; elle est réelle et tellement forte que son immortalité lors de la résurrection du corps se manifeste aussitôt. Nous avons sur la même ligne le fait que le Seigneur en parlant de Son propre corps a dit : « En vérité, en vérité, Je vous le dis, si le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt, il reste seul, mais s'il meurt, il porte beaucoup de fruit (Jean 12. 24). Lorsque l'âme spirituelle lors de sa mort ici-bas s'en va au séjour des morts ou au Paradis, dans la gloire ou bien dans la nuit éternelle où elle attend jusqu'au jugement dernier (trône blanc), cette âme selon l'enseignement des Saintes Écritures reste pourtant à cause de cette semence spirituelle liée par un lien invisible au corps enterré jusqu'à la résurrection. Celui qui se fait incinérer intervient d'une manière criminelle et coupable dans l'ordre établi par Dieu et ceci ne reste pas impuni. Le roi Josias a détruit le premier crématoire (2 Rois 23. 10) et le désir de la crémation fut puni de Dieu, déjà dans l'Ancienne Alliance, car ils avaient brûlé les os du roi d'Édom (Amos 2. 1).
Le professeur Schleich explique cette semence spirituelle dont nous parlons dans son livre « Wunder der Seele », dit entre autres ce qui suit :
« Le noyau de la cellule est constitué de nucléine ; le noyau est à la cellule ce que le jaune d'œuf est à l'œuf, c'est-à-dire un cerveau, une âme de la cellule ; il doit être considéré comme la partie essentielle de cette unité vivante microscopique qu'est la cellule. Ainsi la plus petite unité vivante, le noyau de la cellule, reste en vie dans n'importe quelles conditions ; ici non plus il n'existe pas de mort, mais bien plutôt une persistance semblable à celle des spores (cellules reproductrices), une attente, une sorte de sommeil, jusqu'à ce qu'il remette en valeur dans un merveilleux cycle de vie sa minuscule énergie immortelle au moyen d’une impulsion. Aucun suc digestif, aucun ferment, aucun acide (pourvu qu'il n’ait pas une action trop corrosive) ne peut anéantir cette vie quasi cristallisée. Seul le feu peut la détruire ! Mais cela n'est pas conforme à la nature. La mort des cellules par les flammes est la moins naturelle qu'on puisse imaginer et nous verrons de quelle manière nous devrons en venir à défendre la crémation comme l'une des plus grandes erreurs de la civilisation. Tout noyau cellulaire qui se désagrège librement dans la terre porte en lui et conserve quelque chose de la nature physique et psychique concernant l'être entier qui est décédé. Il existe donc un cycle de vie, une espèce d'immortalité à l’intérieur même de l'organisation du corps. Nous voyons là des raisons suffisantes pour déclarer que l'incinération des morts est un acte inconsidéré de l'homme, puisqu'il intervient sans discernement dans ce cycle de vie bien établi et qu'il contrarie d'une main maladroite le mouvement d'édification et de croissance des êtres vivants vers un niveau toujours plus élevé. »
Une autre personne qui se place concrètement du point de vue de la foi interprète cette grande vérité de la manière suivante :
« Quand le grain de blé est mis en terre, il germe, il grandit jusqu'à ce qu'apparaisse une tige et un épi, et il porte du fruit. Mais s'il est brûlé, ce processus s'avère être impossible. Bien invisible à l'œil nu et intouchable avec le scalpel, il y a dans notre corps une espèce de semence, un germe de résurrection qui, une fois déposé en terre, mûrit pour la résurrection ; ce germe est au contraire détruit de façon impie lors de la crémation. C'est pourquoi la crémation fait partie du plan d'anéantissement raffiné de Satan ».
Je me limiterai intentionnellement à la Parole de Dieu et je n'approfondirai pas ces témoignages dignes de foi concernant les tourments que subit celui qui se fait incinérer consciemment et volontairement. Il n'en est pas moins vrai que le plus grand chef des anges, l'archange Michel, a disputé le corps de Moïse à Satan (Jude v. 9) ; notre corps doit avoir une nature tout à fait extraordinaire, même après que l'âme spirituelle l'a quitté. Que personne ne vienne maintenant soulever l'argument de ce qui doit arriver aux martyrs qui furent brûlés ; les martyrs sont des hommes qui, pour la cause de Jésus, furent privés de la vie contre leur gré, de force. Le Seigneur Jésus dit aux pharisiens et aux scribes dans Matthieu 3. 9 :
« De ces pierres-ci, Dieu peut susciter des enfants à Abraham ».
Notre Seigneur qui prononça ces paroles rendra Lui-Même aux martyrs, à ceux qui furent témoins au prix de leur sang, leur corps de résurrection. N'a-t-il pas sauvé également Ses trois serviteurs fidèles de la fournaise ardente de Nebucadnetsar ? (Daniel 3. 19-27) Et dans Ésaïe 43. 2 nous lisons :
« Si tu traverses les eaux, Je serai avec toi ; et les fleuves, ils ne te submergeront pas ; si tu marches dans le feu, tu ne te brûleras pas, et la flamme ne t'embrasera pas ».
La même promesse est valable pour ceux dont le corps est détruit par l'incendie ou une explosion, ou qui accidentellement meurent brûlés, par des acides violents. Elle est aussi pour ceux qui furent brûlés dans les fours crématoires nazis ou dont le corps est incinéré obligatoirement sous le régime communiste. Cependant l'incinération volontaire se place sur le même plan que le suicide. Celui qui confie son corps au démon de la crémation n'est pas un martyr, loin de la ! Il blasphème et il profane le corps que Dieu son Créateur lui avait confié. Soyez donc avertis en ce qui concerne la crémation !
Que personne ne me dise qu'il n'y a plus de place pour enterrer les morts ! Le Seigneur a dit : « Remplissez la terre ! » La terre n'est pas encore remplie avec les vivants. Et il n'y aurait plus assez de place pour les corps des saints qui dorment !
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