Le missionnaire J.
Reinhard GSCHWEND, qui depuis 40 ans exerce un beau ministère en Afrique du
Sud, rapporte dans le journal ''BANTUKLANGE'' (Juin 61) l'expérience d'un de
ses collègues qui raconte ce qui suit :
Le 1er février 1961
« J'étais sur
la route entre Groblersdal et Johannesbourg (150 km environ). Je remarquai
soudain, se tenant au bord de la route, un homme convenablement vêtu. Il
semblait avoir le désir d'être pris par une auto. Je m'arrêtai aussitôt et
l'invitai à monter. En prenant place à côté de moi il me salua par un aimable :
''Bonjour, mon ami !'' Je lui répondis en saisissant la main qu'il me tendait.
J'eus alors l'impression que je mettais ma main dans de la fine laine. Pendant
que je continuais à circuler sur la route, je ressentis dans l'auto une
atmosphère spéciale.
Je circulais
à 100 km à l'heure environ et j'étais troublé et intrigué par l'atmosphère
étrange qui régnait dans l'auto, L'étranger se tourna alors vers moi et me dit
:
''Ami, la venue du Seigneur est proche, la fin de
toutes choses est arrivée, tu dois travailler avec zèle pour le Seigneur. Tu es
dans le ministère et tu as les dons !''
Je répondis
aussitôt : ''l'Église est bien organisée pour répandre l'Évangile tout à
travers le pays''. L'étranger répondit : 'J'espère que tu connais l'état du
monde et de l'Église. Travaille avec toutes tes forces : Engage tes
collaborateurs à travailler d'arrache-pied, car le temps est court, très
court.''
Troublé, je
regardai l'étranger, … mais il n'y avait plus personne dans l'auto. Je
m'arrêtai aussitôt et fis marche arrière, pour retrouver le voyageur, mais en
vain. Seules deux empreintes de ses pieds se montraient encore dans l'auto.
Ces traces de pas ne s'y trouvaient pas auparavant. Je dus demander à Dieu son
secours pour surmonter la crainte qui s'empara de moi. Je ressentais toujours
encore l'étrange sensation que j'avais eue lorsque j'avais mis ma main dans la
sienne. Les mots me manquent pour décrire convenablement cette
expérience. Je ne puis que dire : ''Soyez prêts à rencontrer le
Seigneur !'' »
Le 4 février
: une seconde expérience.
« Le
samedi suivant Dieu me visita de nouveau. J'étais sorti pour faire des
commissions, mais je n'étais pas tranquille : quelque chose me poussait
irrésistiblement à rentrer chez moi. Je rentrai donc et m'assis à mon bureau
pour écrire à un ami l'expérience que je venais de faire sur la route. Alléluia
: Je sentis soudain la puissance de Dieu survenir sur moi. Quelqu'un me toucha
le bras. Lorsque je levai les yeux je vis debout à côté de moi le même homme que
celui qui avait subitement disparu de mon auto 4 jours auparavant. Loué soit le
Seigneur : Il me parla de la voix la plus mélodieuse et la plus merveilleuse
que j'aie jamais entendue et me donna le message suivant : ''Cette parole
concerne l'Église : exhorte les frères à être un en Dieu, à éviter les sujets
de dispute, car la fin est proche : La venue du Seigneur ne tardera pas''.
Message pour le
peuple de Dieu : ''Travaillez avec zèle : le temps est court, très court !'' »
Q. T. Swart,
pasteur
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