Un
Ouvrier Chrétien travaillant dans un pays communiste avait été arrêté et
emprisonné. Peu après son arrestation, on le sortit de sa cellule. On l’emmena
dans une salle d’interrogatoire de la police secrète. Il se trouva là assis
devant une table. Il y avait une Bible ouverte, devant un officier de police et un docteur. Le prisonnier
reçut l’ordre de s’asseoir et l’interrogatoire commença. On lui demanda :
– Croyez-vous aussi que ce livre est la Parole de Dieu ?
– Oui, répondit-il !
L’officier de police lui demanda de lire un certain verset.
C’était Marc 16. 18. Le chrétien lut le passage :
– « Et quand ils auront bu quelque breuvage mortel, cela ne
leur nuira pas. »
– Croyez-vous aussi à cette portion de la Bible ?, demanda
l’officier.
– Oui, répondit le chrétien.
L’officier plaça alors un verre rempli d’un liquide sur la table
et expliqua :
– Dans ce verre, il y a un violent poison. Si ce livre est vrai
comme vous le soutenez, cela ne vous nuira pas. Et pour vous prouver que nous
ne plaisantons pas, regardez donc !
L’officier fit entrer un gros chien et le fit boire de ce liquide.
En quelques instants, le chien était raide mort par terre. L’officier regarda
le chien et demanda à l’homme :
– Maintenez-vous toujours que ce livre que vous appelez la
« Parole de Dieu » est vrai ?
– Oui, répondit à nouveau le chrétien. Il est la Parole de
Dieu ! Il est vrai !
– Alors buvez tout le verre ! hurla l’officier de police.
Et le chef communiste regardait vers le docteur.
Le chrétien savait que c’était
là l’épreuve suprême. Il demanda la permission de prier avant de boire. Ils la
lui accordèrent. Se levant, il prit le verre entre ses mains et
s’agenouilla devant la table. Il pria d’abord pour sa famille, qu’elle
reste inébranlable dans sa foi. Puis il pria pour l’officier communiste et le
docteur, afin qu’ils trouvent Dieu et deviennent également de vrais chrétiens.
Puis terminant sa prière, il dit :
– Oh ! Seigneur, Tu vois comme ils T’ont défié. Pour moi, je
suis prêt à mourir. Mais je crois Ta parole qui dit que rien ne m’arrivera. Si
Tes plans étaient différents, je suis prêt à Te rencontrer. Ma vie est entre
Tes mains. Que Ta volonté soit faite.
Là-dessus, il leva le verre et
le vida d’un trait. L’officier de police et le docteur furent très surpris. Ils
ne croyaient pas qu’il le ferait, pensant qu’il se rétracterait. Et ils
s’attendaient à le voir tomber mort, comme le chien. Mais les instants
devenaient des minutes. Les minutes semblaient être des heures. Un silence
complet régnait dans la salle. Chacun attendait l’inévitable mort. Le docteur
et l’officier se regardaient, sans mot dire.
Après de nombreuses minutes, le
docteur bougea enfin et prit le bras du chrétien et lui tâta le pouls. Il était
normal. Puis il chercha d’autres symptômes mais il n’en trouva aucun. Les deux
hommes ne se regardaient plus.
Au comble de la stupéfaction et
de la surprise, le docteur poursuivit son examen, sans réussir à déceler aucune
trace du mal ; et plus l’examen se poursuivait, plus son étonnement
croissait. Il se laissa finalement tomber dans son fauteuil et après un moment
de réflexion, il fouilla dans une de ses poches, en sortit sa Carte du Parti,
la déchira en deux et la jeta par terre.
Puis prenant la Bible, il dit :
– Dès aujourd’hui, je veux aussi croire ce Livre. Il doit être
vrai. Moi aussi, je suis prêt à croire en ce Christ qui vient de faire une si
grande chose devant mes yeux.
Une fois de plus, la
Parole de Dieu était justifiée et confirmée par Son Auteur dans cette cruelle
épreuve que venait de subir un chrétien qui savait en qui il venait de placer
sa confiance.
(Tiré de Nouvelles des pays de
l’Est)
Cher lecteur, que penses-tu de cette narration ? Ne crois-tu
pas que tu devrais toi aussi rejeter ton incrédulité et prendre la Bible au
sérieux, en la lisant et en y conformant ta vie ? Car il y est
écrit : Maudit soit l’homme qui se confie dans l’homme et dans ce qu’il
pense être un juste raisonnement. Le monde a toujours recherché une
philosophie conçue de son cerveau, une marchandise venant de Rome ou du C.O.E.
de Genève. C’est à juste titre que la bouche des athées proclame que la
religion est l’opium du peuple. Lorsqu’on élimine la ligne de démarcation entre
ce que Dieu appelle le péché de l’homme et l’obéissance qu’Il demande à Sa
parole, c’est le désordre tel que celui que nous vivons en notre pauvre époque
du renégat. Car Dieu ne peut se manifester qu’au travers de la personne qui
croit à toute Sa Parole et en accepte toute Sa ligne de conduite, pour son
grand bien.
Dans Son amour, Dieu nous a tout donné dans la personne de Jésus
sur la croix et si dans notre cœur nous acceptons Sa personne et Son œuvre, nous faisons la plus grande découverte
de notre vie, le vrai bonheur auquel nous sommes tous invités à participer. Et mon
expérience merveilleuse deviendra aussi la vôtre pour tous les jours de la vie
et pour l’éternité.
Jean Schwab, Yverdon, Suisse.