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lundi 15 avril 2013

LE BAPTÊME DU SAINT-ESPRIT ( Chapitre IV )


CHAPITRE IV : N'EMPÊCHEZ PAS DE PARLER EN LANGUES (ICorinthiens 14. 39)
Pour plusieurs, le parler en langues a cessé d'exister avec la fin de la rédaction de la Bible. Et pour prouver leur opinion à ce sujet, ils citent I Corinthiens 13. 8-13 :

« La charité ne périt jamais. Les prophéties prendront fin, les langues cesseront, la connaissance disparaîtra. Car nous connaissons en partie, et nous prophétisons en partie, mais quand ce qui est parfait sera venu, ce qui est partiel disparaîtra. Lorsque j'étais enfant, je parlais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant ; lorsque je suis devenu homme, j'ai fait disparaître ce qui était de l'enfant. Aujourd'hui nous voyons au moyen d'un miroir, d'une manière obscure, mais alors nous verrons face à face ; aujourd'hui je connais en partie, mais alors je connaîtrai comme j'ai été connu.
Maintenant donc ces trois choses demeurent : la foi, l'espérance, la charité ; mais la plus grande de ces trois, c'est la charité. »

Ils estiment que le « ce qui est parfait » mentionné au verset 10 est la Bible et que par conséquent celui qui est baptisé du Saint-Esprit ne peut plus parler en langues.
À supposer que la Bible soit effectivement le « ce qui est parfait », pourquoi le don de prophétie n'a-t-il pas disparu de l’Église ?
Si nous croyons effectivement que la Bible tout entière est inspirée de Dieu (II Pierre 1. 20, 21), et que chaque mot qui s'y trouve vient du Saint-Esprit, il faudrait que ceux qui affirment que le « ce qui est parfait » est la Bible soient logiques et aient le courage de déclarer clairement que la prophétie aussi a disparu de l'Église. Et cela, je le sais, leur est impossible, puisqu'ils sont convaincus que la prophétie, qui est un message de la part de Dieu, délivré par des hommes saints sous la poussée du Saint-Esprit (II Pierre 1. 20, 21), se manifeste encore au milieu d'eux.
Manifestement, la Bible est une œuvre parfaite ; cependant elle n'est pas le « ce qui est parfait » dont parle le verset 10 de I Corinthiens 13.
En effet, si nous comparons ce passage de I Corinthiens 13 rédigé par l'apôtre Paul plus de dix-neuf (19) ans après la Pentecôte à II Corinthiens 3. 18 :
« Nous tous qui, le visage découvert, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l'Esprit. »
et à I Jean 3. 2 :
« Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n'a pas encore été manifesté ; mais nous savons que, lorsque cela sera manifesté, nous serons semblables à Lui, parce que nous Le verrons tel qu'Il est. »
Nous comprenons que le « ce qui est parfait », c'est le royaume de Dieu ou des cieux.
Le royaume de Dieu et le royaume des cieux sont synonymes c'est-à-dire qu'ils ont le même sens. Nous pouvons vérifier cela en comparant les versets suivants :
Matthieu 13. 31 et Marc 4. 30
Matthieu 13. 33 et Luc 13. 20, 21
Matthieu 19. 23 et Marc 10. 23
Matthieu 19. 23 et Matthieu 19. 24

Dans Matthieu 19. 16-26, le Seigneur Jésus a utilisé volontairement l'un et l'autre pour nous permettre de comprendre qu'ils ont le même sens. C'est la sphère spirituelle où la volonté de Dieu, Ses commandements sont exécutés fidèlement. Le Seigneur Jésus, avant Sa crucifixion, a recommandé à Ses disciples de prier pour que le royaume de Dieu ou des cieux vienne (Matthieu 6. 9-10). Est-ce à dire qu'en ce moment le royaume des cieux ou de Dieu n'existait pas ?
Évidemment, personne ne peut dire une telle chose, car Dieu a toujours régné dans tout l'univers (Hébreux 1. 8, 9) ; cependant, à un moment donné, une partie de Ses créatures angéliques s'est rebellée contre Lui et a formé, après qu'elle fut chassée du 3e ciel, un royaume concurrent qui n'a ni de souveraineté, ni de puissance en face du royaume de Dieu : c'est le royaume du diable qui, il faut le noter, est antérieur à la création de l'homme. Après la chute d'Adam dans le jardin d'Éden, le diable étendit sa royauté sur ce monde (Jean 14. 30 ; I Jean 5. 19 ; I Jean 2. 15-17 ; I Jean 4. 4-6) à savoir sur le règne animal, sur le règne végétal, sur le règne minéral selon ce qui est écrit dans Romains 8. 18-22 :

« J'estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous. Aussi la création attend-elle avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu. Car la création a été soumise à la vanité, —non de son gré, mais à cause de celui qui l'y a soumise, — avec l'espérance qu'elle aussi sera affranchie de la servitude de la corruption, pour avoir part à la liberté de la gloire des enfants de Dieu. Or, nous savons que, jusqu'à ce jour, la création tout entière soupire et souffre les douleurs de l'enfantement. »

Seule une petite partie des hommes échappe à sa domination. Ce sont les enfants de Dieu, ceux qui obéissent à Ses commandements, quelles que soient les dispensations. Les enfants de Dieu ne sont pas de ce monde, de ce royaume du diable (Jean 17. 15-20) ; ce sont des pèlerins sur terre, des citoyens du royaume de Dieu (I Pierre 2. 7-11 ; Colossiens 1. 12-14).

En demandant à Ses disciples de prier pour que le royaume de Dieu vienne, le Seigneur Jésus leur demandait de prier pour que Dieu mette fin au royaume du diable libérant ainsi toute la création de sa domination afin qu'elle puisse adorer à nouveau pleinement son créateur. Tous les hommes se soumettront ainsi à la volonté parfaite de Dieu (Apoc. 20. 1-4 ; Zach. 14. 8-21 ; Ésaïe 11. 1-10...) ; le royaume des cieux a été préparé dès la fondation du monde pour les saints (Matthieu 25. 34) ; il n'est pas de ce monde (Jean 18. 36) ; il est spirituel ; il est éternel (II Pierre 1. 11). " C'est « le jour qui vient » (II Pierre 1. 19d) ". Seuls les chrétiens qui persévéreront jusqu'à la fin dans la vérité auront part au royaume de Dieu selon qu'il est écrit :

Actes 14. 21-22 : « Quand ils eurent évangélisé cette ville et fait un certain nombre de disciples, ils retournèrent à Lystre, à Icone et à Antioche, fortifiant l'esprit des disciples, les exhortant à persévérer dans la foi, et disant que c’est par beaucoup de tribulations qu'il nous faut entrer dans le royaume de Dieu. »


I Corinthiens 6. 9-10 : « Ne savez-vous pas que les injustes n'hériteront point le royaume de Dieu ? Ne vous y trompez pas : ni les impudiques, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les efféminés, ni les infâmes, ni les voleurs, ni les cupides, ni les ivrognes, ni les outrageux, ni les ravisseurs, n'hériteront le royaume de Dieu. »


Éphésiens 5. 1-7 : « Devenez donc les imitateurs de Dieu, comme des enfants bien-aimés ; et marchez dans la charité, à l'exemple de Christ, qui nous a aimés, et qui s'est livré Lui-Même à Dieu pour nous comme une offrande et un sacrifice de bonne odeur. Que l'impudicité, qu'aucune espèce d'impureté, et que la cupidité ne soient pas même nommées parmi vous, ainsi qu'il convient à des saints. Qu’on n’entende ni paroles déshonnêtes, ni propos insensés, ni plaisanteries, choses qui sont contraires à la bienséance, qu'on entende plutôt des actions de grâces. Car, sachez-le bien, aucun impudique, ou impur, ou cupide, c’est-à-dire, idolâtre, n'a d'héritage dans le royaume de Christ et de Dieu. Que personne ne vous séduise par de vains discours ; car c'est à cause de ces choses que la colère du Dieu vient sur les fils de la rébellion. N'ayez donc aucune part avec eux. »

Car il ne faut pas l’oublier : nous sommes sauvés en espérance (Tite 3. 6, 7 ; Romains 8) ; sans persévérance dans la sainteté, il n'y a pas d'entrée dans le royaume de Dieu. C'est dans cet esprit qu'il faut comprendre Colossiens 1. 13. Le royaume des cieux ou le royaume de Dieu est au sens large la vie éternelle (Marc 10. 17-27). C'est aussi la Nouvelle Jérusalem (Apocalypse 21. 1-4), la Demeure éternelle, le troisième ciel, la Sainte Montagne de Dieu. Les Saints morts attendent dans la première partie de ce merveilleux lieu. Cette première partie est le Paradis. Après l’enlèvement (I Thessaloniciens 4. 13-17), ensemble avec les vainqueurs qui auront participé vivants à l'enlèvement (I Corinthiens 15. 35-57), ils pénétreront dans la seconde partie du ciel revêtus de fin lin, éclatant, pur (car le fin lin, c'est la justice des saints — Apoc. 19. 6-9) dans la présence du Père pour le festin des noces de l'Agneau ; alors s'accomplira cette parole du Seigneur :

Luc 22. 18 : « Car, Je vous le dis, Je ne boirai plus désormais du fruit de la vigne, jusqu'à ce que le royaume de Dieu soit venu. »
et encore :
Matthieu 26. 29 : « Je vous le dis, Je ne boirai plus désormais de ce fruit de la vigne, jusqu'au jour où J'en boirai du nouveau avec vous dans le royaume de Mon Père. »

C'est en ce moment que le royaume de Dieu s'étendra à toute la terre (Luc 21. 5-31). Certes, ceux qui participeront à la première résurrection (ceux qui sont enlevés) règneront avec Christ pendant le Millénium (Apocalypse 20. 4-6), et le règne de ce monde sera remis à notre « Seigneur et à Son Christ »# dès que l'enlèvement aura lieu (Apocalypse 10. 7 ; Apocalypse 11. 15) ; cependant cette terre n'est pas le royaume de Dieu. Cette terre est corruptible (I Corinthiens 15. 20 ; Hébreux 1. 10-13) et passera au moyen du feu (II Pierre 2. 5-13 ; Apocalypse 20. 11 ; Apocalypse 21. 1) ; le royaume de Dieu, quant à lui est éternel ; disons-le une fois encore (Daniel 2. 44-45 ; Daniel 7. 13, 14 ; Daniel 7. 23-27).
À partir du moment où nous voyons tous clairement que le royaume de Dieu n'est pas encore venu (Luc 2. 25-33), nous pouvons être certains que le parler en langues est pour aujourd'hui, il n'a pas encore cessé contrairement à ce que le diable a fait croire à des frères bien-aimés. Si vous ne parlez pas en langues, vous n'êtes pas baptisés du Saint-Esprit. Et comme vous n'êtes pas baptisés du Saint-Esprit, vous n'êtes pas membres de l'Église (I Cor. 12. 12). Et puisque vous n'êtes pas membres de l'Église, vous ne serez pas enlevés. Vous voyez bien que le baptême du Saint-Esprit est essentiel pour participer à l'enlèvement (Éphésiens 4. 30), car c’est le Saint-Esprit qui rendra la vie à nos corps (Romains 8. 11). Le diable sait que s'il arrive à vous maintenir dans l'erreur, vous demeurerez sur la terre après l'enlèvement et il aura tout le loisir de vous torturer.
Par ailleurs, c'est le Saint-Esprit qui nous sanctifie (Romains 15. 16 ; II Thessaloniciens 2. 13 ; II Corinthiens 3. 18).
Si vous n'êtes pas sanctifiés, vous ne participerez pas à l'enlèvement (I Thessaloniciens 3. 13 ; I Thessaloniciens 5. 23 ; Hébreux 12. 14).
Que faire donc, frères ?


  1. Repentez-vous d'avoir lutté contre Dieu ;
  2. Confessez les méchants propos que vous avez tenus contre ceux qui parlent en langues et ceux qui affirment que le parler en langues est le seul signe visible du baptême du Saint-Esprit ;
  3. Faites les restitutions qui s'imposent : demandez pardon à ceux que vous avez calomniés et informez ceux que vous avez trompés ;
  4. Jeûnez et criez à Dieu afin qu'Il vous dise tout ce qui peut l'empêcher de vous exaucer (Jean 9. 31 ; Marc 11. 25, 26 ; Matthieu 5. 23-26 ; Matthieu 15. 4, 5) ;
  5. Mettez-vous à genoux et demandez le baptême du Saint-Esprit à Dieu et Il vous l'accordera. C'est Sa volonté que tous reçoivent le baptême du Saint-Esprit (Matthieu 7. 7-11 ; I Jean 5. 14-15). Ne doutez pas dans votre cœur et vous le verrez s'accomplir (Marc 11. 23-24) ;
  6. N'allez surtout pas vous faire imposer les mains par le premier venu si Dieu ne vous conduit pas ainsi.
Enfin, il est nécessaire que nous nous rappelions qu'au baptême du Saint-Esprit doit toujours être associé le mot feu.
En effet, il est écrit :

Matthieu 3. 7-11 : « Mais, voyant venir à son baptême beaucoup de pharisiens, et de saducéens, il leur dit : Races de vipères, qui vous a appris à fuir la colère à venir ? Produisez donc du fruit digne de la repentance, et ne prétendez pas dire en vous-mêmes : Nous avons Abraham pour père ! Car je vous déclare que de ces pierres-ci Dieu peut susciter des enfants à Abraham. Déjà la cognée est mise à la racine des arbres : tout arbre donc qui ne produit pas de bon fruit sera coupé et jeté au feu. Moi, je vous baptise d'eau, pour vous amener à la repentance ; mais Celui qui vient après moi est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de porter Ses souliers. Lui, Il vous baptisera du Saint-Esprit et de feu. »

Ainsi, quiconque reçoit le baptême du Saint-Esprit reçoit à la fois le baptême du Saint-Esprit et le baptême de feu. C'est un ensemble, on ne peut prendre l'un et laisser l'autre.
Ce feu, contrairement à ce que certains croient, n'est pas le symbole du jugement. Il ne faut pas faire d'amalgame. Peut-on déclarer que le mot feu dans les passages suivants a la connotation (le sens figuré) de jugement ou de punition ? :

Actes 2. 1-4 : « Le jour de la Pentecôte, ils étaient tous ensemble dans le même lieu. Tout à coup il vint du ciel un bruit comme celui d'un vent impétueux, et il remplit toute la maison où ils étaient assis. Des langues, semblables à des langues de feu, leur apparurent, séparées les unes des autres, et se posèrent sur chacun d'eux. Et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et se mirent à parler en d'autres langues, selon que l'Esprit leur donnait de s'exprimer. »

Apocalypse 4. 5 : « Du trône sortent des éclairs, des voix et des tonnerres. Devant le trône brûlent sept lampes ardentes, qui sont les sept esprits de Dieu. »

Marc 9. 49-51 : « Car tout homme sera salé de feu, et toute oblation sera salée. Le sel est une bonne chose ; mais si le sel devient sans saveur, avec quoi l'assaisonnerez-vous ? Ayez du sel en vous-mêmes, et soyez en paix les uns avec les autres. »

Luc 12. 49-53 : « Je suis venu jeter un feu sur la terre, et qu'ai-Je à désirer, s'il est déjà allumé ? Il est un baptême dont Je dois être baptisé, et combien il me tarde qu'il soit accompli ! Pensez-vous que Je sois venu apporter la paix sur la terre ? Non, vous dis-Je, mais la division. Car désormais cinq dans une maison seront divisés ; trois contre deux, et deux contre trois ; le père contre le fils et le fils contre le père, la mère contre la fille et la fille contre la mère, la belle-mère contre la belle-fille et la belle-fille contre la belle-mère. »

La réponse est évidemment non. Le feu dans le groupe de mots « baptême de feu » a le sens d'épreuve comme c'est le cas dans les versets suivants :

I Pierre 4. 12-14 : « Bien-aimés, ne soyez pas surpris, comme d'une chose étrange qui vous arrive, de la fournaise qui est au milieu de vous pour vous éprouver. Réjouissez-vous, au contraire, de la part que vous avez aux souffrances de Christ, afin que vous soyez aussi dans la joie et dans l'allégresse lorsque Sa gloire apparaîtra. Si vous êtes outragés pour le nom de Christ, vous êtes heureux, parce que l'Esprit de gloire, l'Esprit de Dieu, repose sur vous. » (Fournaise = un grand feu)

I Pierre 1. 6-7 : « C’est là ce qui fait votre joie, quoique maintenant, puisqu’il le faut, vous soyez attristés pour un peu de temps par diverses épreuves, afin que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable (qui cependant est éprouvé par le feu), ait pour résultat la louange, la gloire et l’honneur, lorsque Jésus-Christ apparaîtra. »

Luc 12. 49-53 : « Je suis venu jeter un feu sur la terre, et qu’ai-Je à désirer, s’il est déjà allumé ?
Il est un baptême dont Je dois être baptisé, et combien il me tarde qu’il soit accompli ! Pensez-vous que Je sois venu apporter la paix sur la terre ? Non, vous dis-Je, mais la division. Car désormais cinq dans une maison seront divisés, trois contre deux, et deux contre trois ; le père contre le fils et le fils contre le père, la mère contre la fille et la fille contre la mère, la belle-mère contre la belle-fille et la belle-fille contre la belle-mère. »

Comme vous le voyez, le baptême de feu représente la souffrance qui est attachée à la foi en Jésus-Christ, selon ce qui est écrit dans II Timothée 3. 12 :
« Or, tous ceux qui veulent vivre pieusement en Jésus-Christ seront persécutés » (Matthieu 10. 16-38 ; Marc 10. 28-30).

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