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dimanche 10 février 2013

LA SOUFFRANCE HUMAINE




LA SOUFFRANCE HUMAINE



           
Qui dans cette vie, n’a pas ses problèmes,
Qui parfois le touchent jusqu’à son emblème ?
Combien de soucis souvent nous assiègent
Et sans relâche persistent dans leur siège.
Tous nous sommes si vulnérables.
Et par voie de faits si  misérables.
Supportant si mal le joug de la souffrance,
Devenons parfois agressifs par intolérance ;
Ou par manque de combativité,
Succombons à une crise d’ébriété.
Pour nous retrouver après tout cela
Malgré nous, dans un pire état.
L’homme est-il destiné à cet impondérable labyrinthe,
À ce tourment moral qui vous mine et vous esquinte.
Où des joies les plus  naturelles suintent
Le goût trop amer de l’absinthe.
Il y a tant de questions ambiguës sans réponse
Où dans le plus sombre des marasmes, l’on s’enfonce ;
Où presque sans aucun espoir d’en sortir,
Végétons vainement dans d’inexprimables soupirs
Entrecoupés par les vagues du découragement
Qui nous touchent par leur impitoyable déferlement.
Mais sais-tu que là, tout près de toi
Se tient Celui qui a compassion de toi ?
Là, debout sur les vagues qui passent,
Étendant Sa main qui jamais ne se lasse
De secourir l’homme dans sa détresse,
Pour le libérer de son implacable tristesse
Et lui donner la paix imperturbable
Qui ne s’exprime par aucun vocable.
Tant de larmes amères qui pourraient être essuyées,
Si le grand Auteur de toutes choses était invoqué !
Tant de cruelles douleurs seraient apaisées,
Si du Christ, la douce main percée,
Comme un baume d’amour se posait sur toi,
Quel amour pour Lui s’éveillerait en toi !
Quand chaque jour, de Son empreinte,
Tu réaliserais sur le chemin Son étreinte,
Celle d’un si précieux Ami, d’un tel Sauveur.
Quelle reconnaissance déborderait de ton cœur.
Pour une si Glorieuse manifestation d’amour :
Ta vie, ne veux-tu Lui consacrer en retour ?
C’est pourquoi, dès le matin, vers le ciel
Élève ton âme, cherche ce secours sans pareil.
Il t’a acquis ce droit en donnant Sa Vie,
Dans un bonheur où tout n’est que vivante réalité,
En attendant la grande apothéose de l’Éternité.
Comme Jésus, le Verbe Créateur l’a dit : Là où Je serai,
Là aussi, Je désire que vous tous, Mes disciples y soyez.
Cher ami lecteur, dans cette félicité,
Aurai-je la joie de t’y rencontrer ?
Pour Lui avoir dit : Je t’aime et Je crois,
De tout mon cœur, ma vie est pour Toi !

                                          En Son Nom : J. Schwab

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