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mardi 11 décembre 2012

VOICI LES MIRACLES QUI ACCOMPAGNERONT CEUX QUI AURONT CRU …



QUAND UN PROFESSEUR EN MÉDECINE DÉCHIRE UN ACTE DE DÉCÈS

    Il y a quelques années, par une fraîche soirée de juin, tandis que soufflait une âpre bise, nous attendions, assis dans une rame de wagons, les mains dans les poches, le départ de notre train qui devait nous ramener à notre domicile. Je venais de faire remarquer à mes camarades que le direct de Paris accusait déjà un retard de trois minutes, lorsque tout à coup, sous l'effet d'un choc terrible, nous fûmes projetés contre les parois et les uns contre les autres. Le train direct venait de se jeter contre l'arrière de notre train. Sur une trentaine de blessés, dix-huit durent être hospitalisés. Victime d'une commotion cérébrale, on m'avait relevé sans connaissance, saignant du nez et de la bouche. Après un premier et trop bref examen, on redressa mon nez complètement aplati et mes mâchoires fracturées. Le lendemain, on procéda à des radiographies qui révélèrent cinq fractures du crâne. L'os de la pommette droite était près de l'oreille. Le docteur me fit remarquer que pour  éviter des  complications, cet après-midi encore, il faudrait opérer ça. Je lui répondis gentiment que je détestais les cicatrices et de bien vouloir attendre au lendemain. Ce qu'il accepta. Cet après-midi-là je reçus la visite de ma femme qui me reconnut difficilement ; j'étais si défiguré. Elle pleura en rencontrant mon sourire et je lui dis : ''Ne crains rien, Jésus est là !″ Le matin, à mon réveil, la garde de nuit me dit : ''Mais ... votre pommette s'est remise en place ! – Oui, c'est le Seigneur qui l'a fait, comme je le Lui ai demandé, Il est fidèle envers ceux qui se confient en Lui !″

      Il est vrai que je souffrais, mais Sa présence comme un baume me soulageait et me permettait de Le louer même dans cette souffrance. Jamais je n'ai mieux compris comment les chrétiens martyrs pouvaient chanter des cantiques attachés sur des bûchers au milieu des flammes. Je  pus ainsi dans une bien faible mesure parler des bontés de Jésus. Tous les jours, je faisais des progrès dans ma convalescence et jamais je n'aurais pensé que cette épreuve durerait trois ans et demi. (!)
À cause du manque de place, je fus autorisé de rentrer à la maison pour y poursuivre là mon rétablissement, malgré que j'avais de cruelles céphalées à cause d'une hémorragie interne, suite du choc reçu. Mais ce qui m’inquiétait le plus, était que je titubais comme un homme ivre. En me rendant à la gare je rencontrai un ami qui me dit : ''Il y a déjà un moment que je t'observe, il me semble que tu aurais pu attendre d'être mieux avant de prendre ta cuite … !'' Il savait bien que ce n'était pas dans mes habitudes et qu'il s'agissait d'une autre manifestation. J'en fis mes plaintes au docteur traitant qui me dit qu'il ne  fallait pas trop penser à mon mal et que tout rentrerait dans l'ordre. Mais ce fut le contraire qui se produisit. Mon état ayant tellement empiré, j'exigeai la visite d'un spécialiste de l'Assurance, lequel ordonna mon retour immédiat à l'hôpital. J'avais le côté droit paralysé, des nerfs blessés et la méningite. Ce même docteur remarqua sous mes cheveux, un endroit du crâne enfoncé de deux centimètres, ce qui avait provoqué la méningite qui me fit perdre toute ma mémoire et mes facultés intellectuelles. La seule chose dont je ne perdis jamais la conscience était la joie du salut de Christ. Le plus petit mouvement du doigt me donnait des crampes dans le cerveau, comme le moindre effort cérébral me faisait pousser un râle. Souvent, je perdais connaissance.

       Ne réalisant aucune amélioration dans mon cas, où tant de choses échappaient à la science, ils crurent avoir affaire à un simulateur. On me le fit cruellement sentir, ce qui provoqua en moi un tel tourment moral que j'en fus vivement affecté. C'est avec beaucoup de résignation que j'encaissai cette grotesque accusation, étant par nature un travailleur énergique et infatigable. Ma femme, qui à ce moment attendait un enfant, en fut si traumatisée qu'elle accoucha d'un enfant mort-né. Après une enquête plus approfondie, on reconnut que je n'étais pas l'homme à jouer une telle comédie mais l'on continua à m'accabler en disant que mon état était la manifestation d'une maladie sans rapport avec mon accident. Ayant pris froid, je fis une broncho-pneumonie, puis une pleurésie qui affaiblirent considérablement mon état général. Après toutes ces déceptions, je recourus à un spécialiste américain qui diagnostiqua la fracture de deux vertèbres avec des nerfs coincés et diverses complications dans la colonne. Mais jamais les docteurs ne voulurent accepter ce diagnostic car cela eut été reconnaître du même coup leur erreur professionnelle et thérapeutique. Mais leur orgueil ne leur permit jamais de déroger, exception faite de deux docteurs dont les témoignages étaient insuffisants pour annuler la thèse de deux professeurs. Ainsi, je perdis toute prestation de l'Assurance et cela pour trois ans d'infirmité totale. (Il fallait une victime.) Cependant, on me permit de revoir tout mon dossier à condition que je me présente à l'hôpital de B. pour un examen plus approfondi. Ce que dans ma faiblesse et ma crédulité, j'acceptai. (!) Là, chaque jour on me tourmentait avec toutes sortes de recherches expérimentales, soit par des docteurs, soit par des étudiants qui pendant une à deux heures m'utilisaient comme un vulgaire cobaye. Je fis mes plaintes au docteur responsable qui me répondit textuellement : ''Ça n'a aucune importance, vous êtes ''foutu'' quand-même... !''

       Jamais je n'ai mieux compris le psalmiste quand il disait à Dieu : '' Ne me laisse point tomber entre les mains des hommes.'' Sur le moment, il me fut impossible de comprendre pourquoi Dieu permit que je fusse ainsi jeté en pâture à la méchanceté humaine. Était-ce que je devais toucher les profondeurs de l'abîme de la détresse pour pouvoir mieux comprendre la souffrance des autres ? Nul être vivant ne pourra jamais sonder toute la mesure de détresse que l'injustice et la perversion humaine accumulèrent sur moi. Il est vrai que plusieurs fois, je dus réprimer en mon cœur de la haine qui cherchait à bouleverser ma confiance mais chaque fois, le Seigneur me secourut et me renouvela dans la foi et la persévérance pour tenir jusqu'à la victoire. Je me sentais si peu de chose. Ayant perdu le sens de l'équilibre, je m'efforçai de tenir debout par la force de la volonté mais cela me fatiguait à un tel point que je titubais après quelques pas en m'effondrant épuisé. En passant, j'aimerais souligner ici la patience et le dévouement de ma femme pendant cette grande épreuve, qui avec sa petite santé a pourvu à l'élémentaire quand elle-même n'était pas clouée au lit par le surmenage. Chaque jour elle priait avec moi pour dominer la vague et supporter les assauts de Satan jusqu'à la délivrance à laquelle nous ne cessions de croire. Tous les jours étaient pour nous, sur tous les plans, un maillon d'une chaîne de miracles qui nous retenait de glisser dans le gouffre du découragement et du néant. Quel repos lorsqu'on peut dire dans l'adversité des mauvais jours : ''Je sais en qui je crois !'' Un ami, le plus cher ami peut un jour avoir une défaillance mais Dieu demeure le Rocher qui n'abandonne jamais celui qui s'attend à Lui. La tempête peut s'abattre sur vous, un raz-de-marée peut emporter tout ce qui vous est cher, mais jamais le juste ne sera abandonné de Dieu. Celui qui parfois dépouille, ensuite nous enrichit (Job). Le Seigneur me dit un jour :'' Ne regarde pas à ce que tu perds mais à ce que tu gagnes : des biens éternels que tu retrouveras après le grand rendez-vous.'' Dans ma vie, je n'ai pas vécu de situations où je n'ai pas réalisé Sa délivrance. Si Dieu permet parfois l'épreuve, c'est pour sonder notre foi car comment saurions-nous si nous avons la foi sans l'expérience. C'est ce qui arriva alors qu'il ne subsistait en moi qu'un maigre soupçon de vie qui ne tenait plus qu'à un fil. Combien souvent nous lisons dans la Bible : Dans sa détresse, un tel cria à l'Éternel qui le sauva... Quand le juste crie, l'Éternel l'entend ! Quel privilège pour ceux qui connaissent ce chemin !

     C'est à l'hôpital de B. que le Seigneur qui m'avait promis Sa délivrance m'attendait, alors qu'humainement parlant je réalisais que tout allait craquer. Là, dans ma chambre d'isolement, où je me trouvais depuis trois semaines, la garde de nuit m'apportait tout ce qu'elle pensait qui puisse me faire plaisir mais je n'avais plus la force de manger et de parler. Le médecin chef qui avait lui-même voulu m'ausculter dit à la garde de nuit : '' Prenez vos dispositions, S. ne passera pas la nuit.'' (Elle me le raconta le lendemain). Je réalisais parfaitement que j'étais au bout de la résistance humaine et je pensais à cette Parole de l'Écriture : ''J'ai attendu l'Éternel avec patience'' (Ps. 130. 5), et je me dis : ''Dieu est Fidèle, Il ne peut me décevoir.'' Je rassemblai alors les dernières forces qui étaient en moi, sachant bien que cet ultime effort, soit m'anéantirait ou alors serait ma planche de salut. Je priai : ''Seigneur, ce ne sont pas ceux qui descendent au séjour des morts qui te glorifieront mais ceux que tu relèves proclameront la gloire de Ton Nom. Maintenant, interviens et viens à mon secours !'' (cf. Psaume 115. 17)
Il était huit heures et demie lorsqu'il se fit dans ma chambre une si vive lumière que j'ai cru devenir aveugle. Je vis une forme humaine venir vers moi que je reconnus aussitôt, tellement Son visage reflétait l'amour et la bonté. Il me montra Ses mains percées pour me dire : Voici ce que j'ai fait pour toi ! Puis étendant Sa main droite vers moi, je la saisis par la foi et au moment où le contact entre le divin et l’humain s’établit, il se fit un tel craquement dans tout mon corps que j'ai cru que j'allais me désintégrer. Puis ce fut un baume d'amour qui traversa tout mon être, corps, âme et esprit. Je levai la tête, regardai à gauche, puis à droite. Je fis des mouvements avec mes pieds, mes mains. Je m'assis. Je réalisai que j'étais redevenu un être vivant capable de me mouvoir, de penser, de parler. Je me mis à crier ma joie et ma reconnaissance au Seigneur pour ce merveilleux miracle que je venais d'expérimenter. Et voici que la garde de nuit accourut pour voir ce qui se passait. Elle crut que c'était la dernière réaction de la vie. Elle voulait me calmer, mais impossible... Je lui dis alors : ''Il y a quelques minutes, Jésus est venu vers moi et m'a entièrement guéri !'' Puis vint le professeur Y., avec une feuille à la main, interpellant la garde dans le couloir en lui demandant : ''À quelle heure, je marque ?… Elle ne put s'empêcher de rire, ce qui fâcha le professeur qui lui dit : ''Je n'aime pas les plaisanteries mal placées !'' Elle lui dit encore en insistant : Je vous assure Monsieur, il paraît en bonne santé.'' Il répondit : '' C'est moi qui l'ai ausculté hier-soir, je ne suis pas... à commettre une telle erreur.'' Puis timidement il entrouvrit la porte et voyant son (moribond) qui joyeusement lui demandait s'il avait bien dormi, il referma la porte et questionna la garde de nuit. Après un instant il vint vers moi tout blême en me disant : ''Je m'incline devant le miracle incroyable que vous venez de vivre. Ce que je n'ai pu faire, Dieu l'a fait pour vous. J'étais catholique, mais un athée sans aucune foi. Dès aujourd'hui, ma vie prendra une autre signification car vous avez bouleversé toute ma science. Votre miracle a donné une nouvelle orientation à ma vie. Priez pour moi !''

      Il n'est pas rare que la médecine s'avoue impuissante. C'est alors que dans notre désarroi, nous crions à Dieu. Je  dirai que c'est la première chose que nous devons faire puisque la Bible dit que le roi Asa, lors de sa maladie alla consulter les médecins au lieu de rechercher l'Éternel. Très souvent, une maladie est la conséquence d'une vie mal réglée ou plus exactement du péché (Mat. 9. 2-6 ; Jean 5. 14 ; 8. 11 ; 9. 2-3 ; Jacq. 5. 15-16 ; 3 Jean 1, 2). Le prophète Ésaïe nous dit que sur la croix, Jésus porta nos péchés et nos maladies (Es. 53. 4-5). C'est donc un tout que l'homme ne devrait jamais dissocier. Ce qui correspond à dire que la profession de médecin devrait toujours être une vocation où la cure d'âme accompagne les soins prodigués à notre corps souffrant.
Durant ces trois ans et demi de souffrance où chaque jour représentait pour moi un miracle, j'ai toujours refusé les calmants. À la question des docteurs, je répondais invariablement : '' Je préfère souffrir avec la tête lucide en comptant sur le soutien de Dieu.'' Car si le Seigneur nous forme au travers de la souffrance, prendre un cachet, c'est en  quelque sorte refuser la discipline de Son école. Nous avons le grand privilège de réaliser Sa grâce merveilleuse en attendant sa délivrance. (Lisez Psaume 41. 4 et 2 Corinth. 12. 9, etc.). Sinon comment TOUTES CHOSES peuvent-elles concourir au bien de ceux qui aiment Dieu. (Romains 8. 28-29)  Cette parole n'est point dure mais c'est l'invitation du Dieu d'amour qui ne fait aucune faute et qui n'a donc besoin d'aucun correctif.

    Et toi, cher lecteur ou lectrice, après cette narration, comment pourrais-tu encore vivre en marge de la Vérité, rester victime de claustrophobie coupable ? Tu dois briser les amarres du cercle vicieux de ta misère et crier à Dieu ta détresse, car détresse il y a en toi puisqu'il est écrit : ''Maudit soit l'homme qui se confie en l'homme.'' Car tous, un jour, nous devrons nous tenir devant le grand Trône blanc. Comparaîtras-tu avec toute ta vie de péché passée loin de Lui et de Sa grâce ? Ou alors seras-tu du nombre de ceux qui l'auront reçu dans leur cœur comme Sauveur et Seigneur ? Par une sincère repentance, tu peux obtenir Son pardon car Il a payé le prix de ce pardon qu'Il t'offre, par le sang qu'Il a versé sur la croix du Calvaire pour toi comme pour moi et tous ceux qui viennent à Lui dans une foi totale. Il est le Réparateur des brèches, oui, comme Il le déclare dans Sa sainte Parole de Ésaïe 58. 12. En nos cœurs, il y a de graves dégâts causés par le péché qui est la transgression des lois de Dieu, des commandements de Christ, dont nous n'avons fait aucun cas et dont la négligence a provoqué en nous de grands maux et une très mauvaise conscience. Cette absence du respect de Dieu et de Sa Parole a produit en nous un grand vide, un affreux désert qui rend très malheureux, mais la présence de Sa parole en nous est ce pouvoir qui crée la foi et la seule raison de vivre de toutes créatures humaines. C'est son absence qui est la cause qui nous afflige tous, sur le plan mondial comme sur le plan de l'individu. Car Dieu ne s'impose pas mais se propose à chacun. Le refuser est notre malheur. Le recevoir en notre cœur c'est la vie ; tout change en nous et tout prend en nous une nouvelle orientation, la vraie signification de la vie. Si tu l'appelles à venir habiter en ton cœur, quelle renaissance, quel miracle que celui de Sa présence. Il efface ton péché, transforme tes aspirations, change ton cœur triste et méchant autant que mauvais. Il te donne un cœur nouveau et un esprit nouveau comme le dit le prophète Ézéchiel. Oui, ce miracle est le plus grand des miracles qui devient ton expérience personnelle. Tu deviens une personne heureuse, heureuse à souhait. C'est exactement le bonheur que chacun recherche sans le trouver, dans les sources crevassées de ce monde où tout n'est que mirage et déceptions. Mais en Christ, il n'y a plus de place pour la neurasthénie. La joie, la  paix et l'amour vrai de Jésus que produit Sa présence, est un tel bonheur que pour tout l'or du monde, on ne veut échanger. Une telle félicité remplira ton cœur, que sans crainte tu parleras de ton expérience à tous ceux qui sont dans la misère morale, la tristesse et le découragement qui tuent tant de nos semblables, alors que Jésus est là, toujours prêt à aider et sauver n'importe qui, de n'importe quelle situation. Oui, Son amour est grand aussi pour toi. Et au nom de cet amour merveilleux, je vous salue tous et Le prie que chaque lecteur et lectrice puisse faire la plus importante découverte de sa vie, Jésus, l'ami de tous !
                                                                        
                                                                                   En son Nom : Jean Schwab

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